Le Petit Cabanon - Mars 2011

et

Pilou c'est un bonheur que de te lire ici. Merci pour tes compliments, on essaie de rendre le Petit Cabanon gai et attractif

Merci de ce joli poeme de printemps

Alors Mamé ? cette sortie avec vos amis alsaciens ? Comment ca s'est passé ?

Elle rit de bon coeur. Avec ce vilain temps d'hier finalement on s'est réfugié chez eux et au grand plaisir de Papé on a mangé plein de petits biscuits et sucreries !

Aujourd'hui le temps n'est pas mieux. Ca souffle ca souffle... et la grisaille est là et la pluie pas loin

Cette apres midi on va proposer aux petits des jeux de société. Les enfants aiment ca... le seul probleme c'est que Papé est très mauvais joueur, alors si il perd...

Bon peut être va t'il gagner ?

Bon dimanche à tous

Bouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh quel sale temps encore aujourd'hui sur le Cabanon, pluie et repluie......

Je sent que cela va pas mal siester devant la cheminée si les petits ne veulent pas venir jouer cet après midi...Mais bon cela fait du bien aussi de temps en temps .

Seul Bè est dehors sous la pluie , Papé commence à rouspéter car il fouille le sol sous le grand chêne et défonce tout.
Il grossit de plus en plus , mais il est resté doux.....et répond bien quand on l'apelle ou quand Paulo le siffle .

Mamé est parti à la messe et a prit le grand parapluie , elle a chaussée ses bottes de caoutchouc et a mis ses bottillons fourrés dans son cabas, elle ne veut pas avoir froid au pied pendant le messe.

Journée morose que nous allons essayer de bien passer quand même .

Un triste dimanche de pluie et de vent ,un temps à lire et se raconter un conte

Un monde à part * * *



Chapitre premier – Une drôle de naissance



Il y avait dans un temps qu’aucun de nous n’aurait pu connaître, un drôle de pays dans lequel vivaient deux communautés bien distinctes. Une tribu de vingt-six familles, les Lettres, et celle des Chiffres constituée de neuf familles seulement.

D’abord opposés, les Chiffres et les Lettres avaient fini par se regrouper en une même agglomération dans laquelle ils vivaient en bonne intelligence sans toutefois qu’il n’y eut alliance entre eux. Les A, les N et les Y, comme les 2, les 3 ou les 9, ne se reproduisaient qu’entre eux et on n’avait jamais vu encore un bébé issu d’une union entre deux Lettre ou deux Chiffre de famille différente, encore moins entre une Lettre et un Chiffre et vice-versa.
Une règle, commune aux deux communautés, stipulait cependant que chaque couple se devrait d’avoir au moins un enfant, enfant qui leur ressemblait d’ailleurs autant qu’une goutte d’eau puisse ressembler à une autre goutte d’eau. Leur existence s’écoulait donc dans la plus grande sérénité.

Or, voilà qu’un beau matin, alors qu’elle entreprenait son ménage journalier, madame G, la gardienne de la mairie, perçut un babillement qui la conduisit vers une panière déposée sous le porche de l’édifice. Son cœur de mère ne fit qu’un bond quand elle vit, sous les langes qu’elle venait d’écarter, qu’il y avait là un poupon qui ne devait avoir que quelques heures. Son étonnement fut encore plus grand lorsque lui enlevant sa couche pour le changer. Elle découvrit que ce bébé ne ressemblait à aucune des familles du village. Il avait, puisque c’était un garçon, une apparence bizarre, indéfinie, comme une possible combinaison entre un 7 et un I.

Sa première surprise passée, elle déposa son précieux fardeau sur le bureau du Maire qui chargea illico le Garde-champêtre de diligenter une enquête pour retrouver les coupables de cet abandon. Enquête qui s’avéra difficile et hélas sans résultat.

Le Maire était un homme d’action, mais là, devant la complexité du cas, il décida de consulter les Sages. Les Sages, c’étaient les anciens, ceux dont l’expérience les faisait considérer comme des bibliothèques vivantes tant était grand leur savoir. Seulement, malgré leurs immenses connaissances, ils ne purent se mettre d’accord que sur un point : ce ne pouvait être que le fruit d’une mésalliance !

Cette multiplication, la première dans l’histoire de cette petite bourgade avait créé ce résultat inattendu et comme ce bébé était par conséquence le premier à avoir cette apparence, en attendant mieux, pour qu’il puisse être enregistré sur le G.L.N – le Grand Livre des Naissances – on l’affecta à la communauté des Chiffres et on créa pour l’occasion le numéro 1 qui n’existait pas encore. Jusqu’à cet événement, les Chiffres s’appelaient 2, 3, 4, jusqu’à 9 et 0 et ce 1 qui arrivait on ne savait d’où bouleversait toute l’organisation de ce monde bien à part.

Convoqués par les roulements du tambour du Garde-champêtre, tous les habitants sans exception, même les invalides qu’on avaient transportés, se trouvaient réunis dans la grande salle du Conseil, sous la présidence de monsieur 8, le Maire, revêtu comme à chaque grande occasion de son écharpe multicolore qui lui faisait ressortir son ventre bedonnant. A sa droite, monsieur B, le Garde-champêtre qui n’avait rien à lui envier, avait son baudrier de cuir en évidence, sur lequel brillaient les attaches de cuivre soutenant ses baguettes de tambour.

Quand les trente cinq familles se furent assises et que le brouhaha des conversations se fut atténué, le Maire prit la parole.
- Mes amis…..
C’était exceptionnel qu’il commence son allocation par cette formule. D’habitude c’était le traditionnel, Mesdames, Messieurs, ou encore, Mes Chers Administrés, mais en raison du caractère exceptionnel du sujet à débattre, il préféra choisir cette expression pour mieux capter l’attention de l’auditoire.
- Mes amis, je vous ai réunis parce que l’heure est grave. Il fit une pause puis, oui, l’heure est grave car il nous faut traiter un problème qui risque de bouleverser notre communauté.
L’assistance opina de la tête sans savoir encore pourquoi.
- Nous somme confrontés à un évènement dont nous ne pouvons, ni ne pourrons à long terme maîtriser les conséquences. Nous avons découvert ce matin, sur les marches de notre Mairie, un bébé abandonné dont aucun de nos Sages ne peut expliquer la provenance.
Un murmure de stupeur et de réprobation s’éleva de l’assistance et le Maire attendit un moment qu’il se calme avant de reprendre la parole.
- Vous, vous doutez bien que nous allons faire tout notre possible pour retrouver les auteurs de cette lâcheté et nous punirons les coupables comme il se doit.
Puis après un instant de silence.
- Nous sommes en présence d’un cas……

Il ne put en dire plus. Dans la salle, monsieur K s’était dressé d’un bond, les poings serrés, prêt à en découdre. Ses plus proches voisins s’étaient écartés aussitôt car il faut expliquer qu’étant ancien champion de boxe, bien qu’il ne fût pas méchant, le plus petit coup pouvait vous étaler pour le compte. Afin de garder la forme, il pratiquait toujours avec monsieur O en enseignant aux jeunes de la commune les règles de ce noble art.
- Je vous défends de dire cela, monsieur le Maire. Je vous assure que je ne suis pour rien dans cette affaire que je découvre d’ailleurs à l’instant.
- Excusez-moi, mon cher ami, ce n’est pas de vous que je parlais.
- Insinueriez-vous alors que mon épouse, madame K puisse être la mère de cet enfant illégitime ?
- Mais non, pas du tout, en fait j’aurais dû m’exprimer autrement en employant le mot incident.
Monsieur K, rassuré regarda son épouse avec un large sourire avant de s’asseoir.

- Donc je disais, reprit le Maire, que nous sommes confrontés à un incident et il appuya volontairement sur ce mot, incident qu’il nous faut traiter au mieux de nos intérêts. Nous avons sur les bras, si j’ose dire, un enfant abandonné qu’aucun de nous ne revendique.
Un nouveau murmure réprobateur monta dans la salle.
- Oui, mes amis, il y a parmi nous deux personnes dont la multiplication a généré cet enfant anormal. Un petit être chétif, aussi maigre qu’un i…
Un nouveau cri s’éleva de la foule.
- Ni madame I, ni moi-même n’y sommes pour quelque chose, je vous l’assure monsieur le Maire, même si c’est enfant nous ressemble un peu.
- Évidemment que je vous crois mes amis, décidément ce petit nous cause bien du tracas et des quiproquos.

Le Maire se rendit compte alors que pour la quatrième fois, il venait de prononcer le mot Ami sans que cela ne produise l’impact recherché. Il décida donc de changer de registre pour reprendre les affaires en main.
- Mes chers concitoyens, écoutez-moi. Nous sommes ici pour décider du sort de cet enfant. Si, comme j’en crois nos Sages, il est issu d’une multiplication incertaine, je ne pense pas que ses géniteurs viendront le revendiquer, donc il nous faut lui trouver une famille d’accueil et s’arrêtant un instant, il balaya du regard les premiers rangs pour bien appuyer ce qu’il allait dire.
Qui est volontaire ?
Un lourd silence ponctua sa demande.
- Allons, faites un effort. Il n’y a vraiment personne parmi vous pour l’adopter ?
- Si, nous on veut bien.

L’assemblée s’était retournée d’un bloc cherchant à repérer qui, du fond de la salle, venait de se porter candidat. Même le Maire du haut de son estrade n’avait pu le voir.
- Que ces personnes veuillent bien se lever que nous puissions enregistrer leur candidature.
Ce fut alors que du dernier rang, tout près du poêle à charbon qui était leur place habituelle, on vit se lever les deux mains tremblantes du couple de Zéro.
- C’est vous les Zéro qui désiraient adopter ce petit orphelin, dit le Maire sur un ton ou le doute était à peine estompé.
- Oui monsieur le Maire, c’est nous.
- Et pourquoi le désirez-vous ? Il ne vous ressemble en rien !
- C’est parce que nous ne pouvons pas avoir d’enfant. Celui-là ferait bien notre bonheur.
- Avez-vous pensé aux conséquences que cela peut avoir sur votre famille ? C’est bien la première fois qu’un couple de Chiffre élèvera un petit numéro qui ne leur ressemble pas.
- Ce n’est pas un problème pour nous, monsieur le Maire.
- Vous êtes bien sûrs, vous ne craignez pas les réflexions de vos voisins.
- Ça ne nous gênera pas.
- Mais que diriez-vous, insista encore monsieur 8, si un petit P était élevé par un couple de Q par exemple, vous ne sentez pas la nuance ; ça risquerait pourtant de faire un certain bruit.
- C’est probable monsieur le Maire, mais nous les Zéro on est déjà tenu à l’écart, alors vous savez….
- Bon je vois que votre décision est irrévocable. Je vous donne mon accord si personne ici n’y voit d’objection.
- Pas d’objection, monsieur le Maire. C’était K qui se faisait le porte parole de l’assemblée.
- Alors c’est accordé. Monsieur le Garde-champêtre, ouvrez le ban pour informer nos concitoyens de la décision que je viens de prendre.

Monsieur B se leva, rajusta son képi qu’un début de somnolence avait mis de travers, accrocha son tambour à la base du baudrier et après un fabuleux roulement de baguettes, il fit son annonce.

- Oyez, oyez, braves gens ! Sur décision de monsieur le Maire, la garde du petit 1, premier garçon de cette lignée, sera confiée au couple Zéro ici présent. Qu’on se le dise !

Dans ce pays où l’obéissance était la règle primordiale, toute l’assemblée se leva pour répéter à son plus proche voisin l’annonce du garde-champêtre et comme tout ce qui se passait dans ce monde à part se terminait par un banquet, le Maire organisa sur le champ une grande fête pour célébrer l’avènement.

A suivre

ah Kisharrrrrrr

j'adore !!!! je suis impatiente d'avoir la suite de cette histoire, très tres originale !

Mamé ? pas trop mouillée ??

Elle est en train de sécher devant la cheminée. Papé tourne et vire. Il a faim.

- Quand est ce que nous passons à table ??

La Mamé rigole :

- laisse moi le temps de retirer mon manteau et de mettre mon tablier dit elle

- ah je vois que tu as mis la table ! Merci dit elle

- ben oui, je fais tout dans cette maison plaisante t'il

- tu ne manques pas d'air !!! rigole t'elle

- allez viens t'asseoir, c'est prêt

Moi aussi je vais aller me restaurer, et puis je regraderai l'hommage à Jean Ferrat ca me fera oublier ce temps maussade

On trouve des petites pépites en feuilletant les pages du net

la suite....

Chapitre 2 – Petit 1 fait connaissance avec le monde –


Après la fête qui avait durée trois jours entiers, c’était la tradition, les Zéro tenant Petit 1 par la main, prirent le chemin de leur domicile situé tout au bout de la rue des Chiffres.

Vous, vous étonnerez peut-être de découvrir que Petit 1, à peine découvert et adopté sache déjà marcher. Dans ce monde à part, cela n’avait rien d’anormal. Tout nouvel enfant devait dès sa naissance pouvoir se débrouiller comme le font les petits gnous ou les girafons.

Donc, ils longeaient l’une des deux rues de la commune et Petit 1 admirait au passage les superbes maisons qui la bordaient. Elles étaient toutes différentes, bâties à l’image de leurs propriétaires. Il apprécia en particulier celle des 4 avec son large balcon fleuri mais celle qui l’avait étonné le plus était celle des 7 qui de son toit couvrait une cour grande comme un préau d’école.

Quand ils arrivèrent devant la maison des Zéro, il n’en crut pas ses yeux. C’était ni plus ni moins que la reproduction d’un gros œuf d’autruche. Mais sa surprise fut encore plus grande quand il constata à l’intérieur que le mobilier, table, chaises, lits avaient la même forme, de même que les verres et la vaisselle. A cela il s’adapta assez vite mais son principal souci fut de savoir s’il se cognait la tête contre les murs ou au plafond puisque rien ne les différenciait dans l’espace. Son corps longiligne ni était vraiment pas adapté.

Ces deux rues, toutes deux en impasse, aboutissaient à la Place Centrale où se trouvaient réunis les bâtiments administratifs, Mairie, Grande Salle du Conseil, Salle des Fêtes et aussi l’Ecole Communale.

Dans le temps, il y avait deux écoles, une pour les Chiffres et l’autre pour les Lettres. Seulement l’instituteur de cette dernière avait protesté, arguant que sa classe était plus surchargée que celle des Chiffres bien que son salaire en soit le même. Les Sages avaient alors proposé, pour ne pas grever le budget de l’Enseignement, que les deux classes soient regroupées ce qui ne pouvait qu’être profitable à l’ensemble des élèves.
Le Maire avait donc réuni son Conseil, fait adopter la résolution et l’affaire s’était terminée comme à l’accoutumée par un très grand banquet. C’était depuis ce temps que les élèves apprenaient de concert à lire et à compter ce qui n’était pas le cas auparavant.


Petit 1, tout le monde l’appelait comme cela bien qu’il soit maintenant plus grand que l’ensemble des élèves, se montra studieux, doué aussi bien pour l’écriture que pour le calcul et ces aptitudes faisaient autant le bonheur des ses professeurs que la satisfaction de ses parents adoptifs.

En dehors de ces matières, il excellait aussi en sports physiques, il était le meilleur à la course à pied mais c’était surtout en natation qu’il raflait toutes les médailles et les récompenses. Ces qualités, alliées à son physique unique autant qu’agréable, en faisaient la coqueluche de toutes les jeunes filles de l’école.

Quand il eut passé l’âge de la puberté, comme il n’avait pas sa contrepartie physique, contrairement aux enfants des autres familles, il ressentit dans l’amitié qu’on lui témoignait d’autres sentiments qu’une simple camaraderie. Petit à petit, c’était devenu plus tendre, plus affectueux même et il s’en dégageait un parfum qu’aucun des partenaires n’avait pu connaître jusqu’alors.
Insidieusement, il se développa dans l’enceinte de l’école l’amorce des prémisses d’une probable évolution, pour ne pas dire d’une future révolution. De l’état sensible à l’état concret, le pas fut vite franchi.

A cet âge là, on ne réfléchit pas, on agit par instinct. Toutes ces aventures lui plaisaient énormément et comme chaque jeune fille avait un goût différent, du simple baiser qu’ils se faisaient en se frottant le bout du nez, comme les esquimaux, enfin c’était ce qu’on leur prétendait, ils en étaient arrivés à s’embrasser goulûment. Seulement voilà, ses parents adoptifs, les Zéro, ne l’avait pas prévenu de la chose et Petit 1 ne savait pas que cela pouvait engendrer des conséquences.

Peu de temps après, toutes les jeunes filles des familles apparentées aux Chiffres commencèrent à prendre du ventre et personne ne comprenait pourquoi puisque celles des Lettres n’en étaient pas affectées, exception faite toutefois de la très belle mademoiselle O.

Il y avait là un mystère que les Sages consultés n’arrivaient pas à percer jusqu’à ce que la première d’entre elles mette au monde l’enfant qu’elle portait. On crut tout d’abord à des siamois, mais quand on présenta ce nouveau phénomène aux Sages, ils faillirent en perdre tout leur savoir. C’était un bébé double ! Un 1 avec un 2 accolé.

Leur étonnement pour aussi grand qu’il puisse l’être n’en était qu’à son début. Dans les jours qui suivirent, les naissances se succédèrent et toutes donnaient des bébés doubles. C’est ainsi qu’on vit naître un 1 avec un 3, puis un 1 avec un 4 et ainsi de suite. Une nouvelle lignée, celle des Dizaines venait d’éclore, bousculant de fait toutes les lois qui régissaient ce petit monde bien étrange.

La jeune fille des O faillit un peu plus tard tout remettre en question. Si l’enfant qu’elle venait de mettre au monde lui ressemblait parfaitement, son corps était cependant traversé par une verticale dont l’origine ne laissait aucun doute.

Pour les Sages, ce cas était d’une complexité qui surpassait de très loin leurs connaissances. A quelle famille pouvait-on le rattacher et comment allait-on l’appeler ? Plus question d’utiliser une Lettre puisqu’elles étaient déjà toutes affectées. Il ne restait plus que les Chiffres mais tous leurs calculs, même les plus savants n’aboutissaient qu’à des résultats sans fin. Bref l’affaire risquait de s’éterniser si un des Sages ne se souvint alors qu’un de ses aïeux, rentrant d’un voyage d’étude en pays hellénique, n’avait évoqué dans ses mémoires que ce peuple utilisait une lettre PHI qui selon l’inclinaison du haut de sa diagonale, avait sa valeur de 500 multipliée par mille dans l’autre sens. Son idéogramme étant très proche de l’apparence de ce dernier bébé, cette nouvelle appellation fut immédiatement adoptée.



Chapitre 3 – Epilogue –


Tous ces bouleversements firent que plus rien n’allait être comme avant. Il fallut tout d’abord modifier l’infrastructure du village par l’ouverture d’une troisième rue afin de loger ces nouvelles familles mais cela s’avéra vite insuffisant et les rues se multiplièrent aussi vite que les Chiffres se reproduisaient entre eux.

C’est là que les Lettres, comprenant qu’à très court terme ils allaient être maintenant en minorité, incitèrent leurs enfants à sortir de leur carcan familial et on vit une nouvelle communauté prendre naissance. La lignée des Petits Mots composée de JE, TU, IL, ET, OU, OR, SI, qui précédèrent d’autres bien plus élaborées. Les Sages durent même inventer des conjugaisons pour canaliser cette démographie galopante.

Le vieux petit village, avec ses si jolis pavillons, devint ainsi au fil du temps un lieu de pèlerinage. Dans leur grande sagesse, les anciens avaient réussi à le protéger de l’emprise des bâtisseurs, conservant ainsi un émouvant témoignage du temps passé.
Son ancienne gloire était maintenant au cœur d’une immense agglomération de gratte-ciel qui de leur ombre l’étouffaient un peu. Il s’étiolait, perdait lentement de son cachet d’origine bien que les Anciens, qui étaient les successeurs des Sages de jadis, y venaient régulièrement s’y ressourcer quand le soleil était au midi et réchauffait de ses rayons la splendeur de sa gloire révolue.

Petit 1 a vécu tous ces changements. Il est devenu l’un de ces vieux messieurs respectables. Dans sa longue vie, il a connu tous les honneurs. Il a été élu Maire, puis Conseiller et devint même le Premier Président du nouvel état qu’il avait finalement créé de toutes pièces.

Quand il disparut, jamais enterrement ne fut autant pleuré. On proclama un deuil national d’une semaine pour permettre à chaque habitant de venir déposer une fleur sur sa tombe où l’on pouvait lire :

Ci gît, le Premier d’entre nous, notre Père et notre Guide.


Bien des siècles plus tard, des petits malins qu’aucune bêtise n’arrêtait, taguèrent sur sa stèle : Et un et deux et trois, zéro…. après que leur équipe nationale soit devenue championne du Monde de Football.

Mais ceci est une autre histoire.


Chibani

http://nouvelles.jepoeme.com/

Journée de Dimanche bien tristounette sur le Cabanon, la pluie a répondue présente toute la journée .

Du coup les enfants n'ont pas voulus venir et sont restés chez eux à faire leurs devoirs , et ranger leurs chambres .

Heureusement que Kishar est passé pour leur lire cette bien belle histoire.Mais la tiédeur du feu et le ronronnement de lecture ont fait
qu'ils ont somnolés un bon moment avant de faire surface.

Paulo et Maguelonne sont passés pour venir boire un café et discuter .
Maguelonne avait fait un quatre quart et avec le café le gouter était tout trouvé.

Elle n'a pas ouvert sa Cigalière cet après midi, avec ce temps , personne ce matin, donc elle a fermée à 13h .

Du coup Mamé les a gardé pour la soupe , en ce moment il termine une partie de belote acharnée .

Bonne soirée au Cabanon.......

Ciel encore bien gris et chargé sur le Cabanon, pas encore de pluie , mais !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ce matin Mamé après son café s'est déjà mise a son repassage , c'est qu'elle a accumulée , pas envie de grand chose avec cette pluie, mais elle se motive ce matin, le reste se fera après .

Il lui reste plein de viande et légumes d'hier, donc elle va rajouter une salade .

Paulo, et Papé sont montés voir le fermier du haut pour discuter de l'éventuel prêt de tracteur pour la fin de semaine si possible .

Ils vont aussi faire un traitement aux fruitiers entre deux averses, cela ne fera pas de mal aux futurs fruits .

C'est au tour des pêchers d'être a leur apogée en floraison et les vergers sont d'un doux roses fuchsia , c'est superbe.

Mamé , je crois bien que je vais faire comme toi, je vais moi aussi brancher mon fer ....

Merci pour le bout de causette , passez une bonne journée au Cabanon.....

et

Kishar super la suite de l'histoire. Je me suis régalée. Merci de nous dénicher toujours des histoires insolites que nous apprécions

Nous voilà lundi. Le temps ?? bouh c'est pas encore ca hélas. Il ne pleut plus ce matin, mais le ciel est tellement gris que je crois bien qu'on va y avoir droit encore.

Maguelonne recoit ce matin la visite d'un commercial. Paques est encore un peu loin, mais elle commence à réfléchir à ce qu'elle va proposer.

Et puis avec les beaux jours qui arrivent, les touristes vont se faire de plus en plus nombreux et ca va être bien pour elle.

Elle est vraiment contente de son installation au village du cabanon, son seul regret c'est de ne pas avoir franchi le pas avant.

Ils ont discuté longuement hier au soir avec Papé et Mamé. Une fois la saison passée ils se marieront, ce sera pour l'automne. Mais auparavant ils aimeraient bien trouver un nouveau logement. Paulo va se mettre en recherche, il en a parlé au Maire.

J'espere que ce sera tout près de chez nous a dit la Mamé

Allez souhaitons leur bonne chance pour leurs recherches.

Passez une belle journée



boummmmmmmm dans Panda qui sortait du cababon. J'en profite pour te faire un bisou

Papé Mamé et le Petit Cabanon

Ce n'est pas la peine d'arroser,.... le ciel s'en charge pour nous

Mais moi pas contente du tout. Un peu de pluie ca va, mais là ca fait bien trop !

La Mamé rouspete aussi. Avec ce temps son sol est tout sale.

Ils ont beau mettre les pantoufles, quand on rentre, on sort.... y'a plein de traces

Elle est tout de même partie à la gym avec son grand parapluie

Nul doute que quand elle reviendra, sa mauvaise humeur sera partie

Car vous le savez bien la Mamé a tres bon caractère

- ca veut dire quoi Solaire proteste le Papé ! Que j'ai mauvais caractère ?

- mais non Papé tu es juste un peu bougon de temps en temps, mais ca met du piment au cabanon

Allez je te fais un gros bisou et je file

Bouhhhhhhhhhh, commence à en avoir marre de cette pluie qui ne cesse de tomber, de plus cette humidité qui nous pénètre , cela fait froid dans les nonos ...

Parait que nous en avons jusqu'à demain, nous verrons bien n'est ce pas .

Oui j'ai rencontrée Mamé à la gym, et nous avons bien travaillées les muscles et la langue .

Par contre le jardin est très heureux de cette eau qui lui tombe du ciel, il se lave et les fleurs Printanières fleurissent à tour de rôle et les odeurs des narcisses et jacinthes sont sublime .
Les pelouses aussi apprécient, elles commencent à bien reverdir , et ensuite c'est avec la tondeuse qu'il faudra travailler....

Allez Mamé ,je vais préparer mon repas, et toi, qu'est ce que tu as préparée.

De la salade , avec des cotes de veau et des légumes variés, tiens je vais voir un peu ce que j'ai chez moi, je pense avoir tout cela, merci de cette bonne idée.


Bonne journée au Cabanon, sous la pluie , car c'est partout pareil sur le SUD malheureusement .

Encore une journée bien pluvieuse sur le Cabanon, et ce soir il pleut encore bien fort.....

Mamé cet après midi, a fait du rangement dans ses placards , et a pas mal triée de choses , qu'elle va porter à la paroisse pour des nécessiteux ,d'autres pour la poubelle, et aussi pas mal qui serviront de chiffon, Paulo est toujours en train d'en demander quand il bricole .

Cela lui a prit une bonne partie de l'après midi, et elle terminera demain...

Ensuite elle gardera dans sa boite ce qu'elle veut garder pour elle.Mais elle fera cela en dernier , quand tout aura été rangé dans des sacs...

Papé lui s'est enfermé avec Paulo dans le hangar , elle a vu la fumée du poêle monter dans le ciel bien gris et bas , ils faisaient quoi? ils discutaient de quoi? mystères....

Je n'en sait pas plus que vous ....en tous les cas ils y sont restés une bonne partie de l'après midi , et quand ils en sont sortis c'était pour bien refermer à clef derrière eux ...

Ma foi, je ne sais pas ce qu'ils trament !!!!!!!!!!!!!!


Passez une bonne nuit au Cabanon, Mamé est déjà monté et Papé lit son journal devant la cheminée , mais lui aussi ne va pas tarder .

C'est encore sous des trombes d'eau que Mamé à ouvert ses volets ce matin au Cabanon.

Bouhhhhhhh dit elle encore une bien triste journée en perspective ...

Papé et Paulo sont en train de boire le café et comment eux aussi les pluies, les catastrophes que cela entraine .

Au village , le petit lac est en train de déborder dans les champs environnant, mais tout va être rapidement absorbé quand la pluie va cesser, ce qui en principe doit se faire aujourd'hui...

Pour le Cabanon, pas d'inquiétude, et pour le village et ses habitants non plus ....
Monsieur le Maire veille a ce que tout soit bien nettoyé pour faciliter les écoulements.

Voilà, donc les dernières nouvelles de St Jean du Cabanon, rien de spécial pour le moment, une petite vie bien tranquille, comme on les aime à la campagne , sans histoires.
De temps en temps heureusement que quelques croustillantes histoires viennent mettre un peu d'animations , sinon cela serait la monotonie .

Sur ce , je m'en vais voir chez moi si il pleut toujours aussi ..

Passez une

Un mercredi de pluie , on va faire quoi? se demandent les enfants .Les devoirs et les leçons d 'abord , ont dit papa et maman .
Jean leur a dit .Cet après midi demandez à
si mes vieux albums de Tintin ,sont toujours aux greniers cela vous amuserait de voir ce que lisais quand j 'avais votre âge

C'est vrai qu'est devenu Tintin ?

intin

Tintin attend de toucher sa retraite trimestrielle pour se rendre à Moulinsart. Ces réunions au château lui plaisent et lui permettent d'évoquer avec ses amis les souvenirs du temps passé.

Dupond T ne viendra pas, D.C.D.

Dupond D a du mal à s'en remettre, il se retrouve avec deux cannes deux melons...pour une seule moustache.

Il regardera d'un air soupçonneux le professeur Müller qui vient de sortir de centrale après avoir écrit un livre sur les enjeux politiques du pétrole au Moyen Orient. Plus de monocle, des rides aux paupières, mais toujours cette raideur hautaine...


La Castafiore a promis de venir. A 96 ans, son opération de la cataracte s'est bien passée, son nez aquilin aime toujours respirer l'odeur des planches et elle rit de se voir si vieille.


Le Capitaine à peine plus jeune éprouve des difficultés à monter les gréements des trois-mâts dans les bouteilles. Nestor est parti à la retraite et le Sri Lankais qui le remplace porte les plateaux avec maestria, en évitant les pattes du chat siamois. N'empêche qu'il se fait traiter de bachi-bouzouk ou d'iconoclaste à la moindre occasion.

Tournesol? Ah Tournesol! Après son voyage épique dans sa fusée révolutionnaire à double flux de neutrinos asymétriques, il est revenu de la constellation de la lyre, un peu cabossé, l'oeil malicieux, plus sourd du tout! En revanche, Rastapopoulos qui s'était embarqué comme passager clandestin a pris un coup de vieux, il ne fume plus. Il trafique sur Internet, trader et dates de valeur.


Les voici tous réunis. Un gamin du village passe en courant et lance une pierre dans un carreau de la fenêtre du salon. Dzing. Tout le monde se récrie. De mon temps....Alors qu'ils ont tous fait pareil, sauf que la Castafiore c'était avec sa voix, et maintenant avec les doubles vitrages, elle a du mal...


Le capitaine louche sur le whisky mais avale sa tisane à la camomille. Tout se passe bien, Dupond surveille Müller du coin de l'oeil. Tout le monde presse Tintin de partir pour de nouvelles aventures. Il y a tant de veuves et d'orphelins, mais Tintin, depuis qu'il a troqué ses knickers pour des pantalons droits a des raideurs dans les genoux, pas l'idéal quand on est chargé par un éléphant ou poursuivi par un hydravion.

Alors comme à chaque réunion, on reparle du temps passé, du lama cracheur ou de la bête de l'île noire, on regrette de n'avoir jamais rencontré Quick et Flupke.


On commente l'initiative de Muskar XIV qui a fait rentrer la Syldavie dans l'Europe et l'on compare la Chine d'aujourd'hui avec celle des concessions.

La Castafiore s'est endormie, Rastapopoulos louche sur sa rivière de diamants, Müller s'énerve quand on parle d'ajouter massivement de l'huile de colza dans l'essence et Tournesol démonte son portable pour le transformer en sous marin de poche. Tryphon, mille sabords, restez tranquille, vous allez faire sauter le quartier!

Ca serait dommage. Moulinsart endort ses briques et ses pierres sous le regard des étoiles qui savent qu’on a marché sur la lune.


heliomel

Waouhhhhhhhhhhhhhhhhhhh superbe cette récapepette des aventures de Tintin, du coup les enfants se dépêchent de finir leurs devoirs, et d'aller sitôt le déjeuner avaler d'aller fouiner dans le grenier de Mamé et Papé .

Ils y ont aperçut de grandes malles avec des noms écrit dessus et entre autre une plus petite en osier avec écrit Jean dessus avec des cœurs entrelacés .

Ils sont sur que Mamé cache des trésors de leur père à l'intérieur.

Vite , vite, ils le découvriront ................................

Papé Mamé et le Petit Cabanon

des trésors ???? ah oui j'adore cette chasse là !

La Mamé en a plein ses tiroirs, et dans le grenier y'a de quoi faire !

Kishar merci des trésors de Tintin - ca en a bercé la jeunesse de plein de garçons, et Jean en était très friand !

Le temps a l'air un peu de s'améliorer sur Salon, on a même eu froit à deux trois rayons de soleil mais à nouveau ca se couvre...

Alors l'apres midi au grenier ??? en voilà une belle idée

Mais d'abord je vous souhaite un bon appétit

et

alors ca y est ? Cette foutue pluie s'est enfin arrêtée

Quel orage hier apres midi

Au cabanon, l'eau est rentrée dans la grange, il a fallu déplacer le foin, mettre les animaux à l'abri car ils avaient les pattes dans l'eau.

D'accord, il a beaucoup plu mais tout de même ?

En fait Papé et Paulo ont vu qu'il y avait une fuite sur le toit

Maintenant que tout est calme, ils vont monter voir les dégats et réparer.

Attention de ne pas tomber ! Surtout attachez vous

La Mamé est un peu inquiete

Au village pareil, le fournil de Jean, la boutique de la Maguelonne, et le salon d'Albertine ont eu aussi un peu d'eau, mais heureusement pas de dégat

Alors ce matin, tout le monde est là à nettoyer et à faire propre.

Le Maire a fait face à tout, Max et les hommes du village se sont mobilisés et à part quelques caves inondées heureusement il n'y a pas eu de dégats importants

Le Maire va mettre à l'ordre du jour du Conseil un grand nettoyage des fossés et aussi un nettoyage des bords de la rivière.

Car effectivement, quand il pleut beaucoup, il faut que ca s'écoule.

Heureusement c'était mercredi et les petits n'étaient pas à l'école, mais bien en sécurité au chaud

Une bonne journée à tous

Gros brouillard ce matin en campagne , mais le soleil a déchiré tout cela, mais de nouveau cela se couvre ...

Heureusement demain le Mistral devrait se lever et nous allons sécher un peu.

Jour des courses pour moi ce matin, puisque nôtre rando a été annulée pour cause de pluie intensive ces derniers jours .

Je vois que tout le monde s'active au Cabanon, ainsi qu'au village , il est vrai que les roubines et fossés doivent être régulièrement nettoyé sinon cela se bouche et déverse autre que leur lit initial et font des dégâts .

Plus de peur que de mal, mais une bonne chose pour l'avenir dit Monsieur le Maire, je ne veux plus que cela se reproduise.
Aussi les employés municipaux ont tous la pelle et le balai à la main .

Après midi, de rangement après ces nettoyages...

Attention à vous deux Papé et Paulo, ne tombez pas...

Marcel est venu leur prêter main forte, mais ils sont prudent ...

Bon après midi....

Finalement le temps s'est maintenu, pas de pluie malgré les nuages parfois bien gris ...Tant mieux , cela commençait à être long .

Les hommes sont descendus du toit de la grange sans bobos, la fuite est réparée .

Il peut repleuvoir , plus rien ne se mouillera.....

La soirée sera quand même humide aussi la cheminée est repartie un peu plus ce soir.....

La soupe aux lentilles embaume le Cabanon, Papé va se régaler .

les jours ont tellement rallongés en un rien de temps, que bientôt Mamé va décaler l'heure su souper , on est moins pressés de s'enfermer quand dehors il fait encore grand jour .

Que votre nuit soit bonne et reposante .

et

ne vous fiez pas à la superbe bannière de Panda du jour.

Non, il ne pleut pas ! en revanche le Mistral annoncé est là et bien là

Chouette ca va finir de sécher les mares d'eau et le ciel est tout bleu

Déjà vendredi, va falloir commencer à réfléchir au WE

Mamé a bien envie d'inviter leurs amis alsaciens et aussi Ninette e Marcel. Ils iront aussi chercher Augustin, cela lui fera plaisir ca c'est sûr

Alors, quoi leur faire ? peut être du poisson dit la Mamé

Le Papé ronchonne... et les arêtes ? vous savez tous qu'il n'aime pas le poisson à cause de ca

- peut être de la lotte ? dit la Mamé Là tu ne pourras pas te plaindre des aretes

En plus, dimanche c'est le Printemps aussi en entrée la Mamé envisage de faire des oeufs mimosas...

Le Papé est enthousiaste ! Il adore ca !

Passez un bon vendredi

Le soleil est revenu enfin....................grâce au Mistral qui a tout balayé le ciel des gros nuages gris menaçant d'hier encore , il a fait place à l'azur et une éclatante lumière .

Mamé en rentrant de sa gym a étendue sa lessive , et dit elle elle va être vite sèche , pas comme la semaine dernière qu'il a fallut finir de sécher devant la cheminée.

Bien beau Dimanche jour du Printemps qui se prépare au Cabanon.....

Mamé perso je mettrais du poisson en entrée , un colin en gelée avec mayonnaise bien citronnée, et petite macédoine de légumes .
Suivit d'un rôti de bœuf avec pommes sautés et salade .

Plateau de fromage et dessert.

Ceci n'est qu'un gout personnel, mais cela peut te donner une idée .....de plus dans le colin pas trop d'arête au niveau de la queue, comme cela Papé ne râlera pas .

En attendant on mange quoi ce midi....

Ahhhhhhhhhhhhhh des pâtes sauce tomate, super , c'est Papé qui saute de joie .

Bonne journée au Cabanon.....

et

Pour demain, la Mamé a décidé d'adopter le beau menu de Panda ses invités vont se régaler

Aujourd'hui, elle est partie faire quelques courses.

Toujours du vent à décorner les boeufs ici. Mais le ciel est bien bleu c'est superbe de le voir apres le gris qu'on a eu toute la semaine

Cette apres midi les enfants vont venir jouer au cabanon. Ils ont hâte de profiter de dehors et de courir dans les champs !

Demain, chouette... c'est le printemps !!! On l'attendait avec tant d'impatience qu'on en revient pas qu'il est là - à notre porte !

Alors je lui ouvre tout grand mon coeur et mes fenêtres...

La vie renait !

Bon samedi à tous

Ben zut alors , mon message de ce matin n'est pas là,Il a disparu.

Pas grave , je donnais l'organisation du menu de demain de la Mamé, qu'elle était toute guillerette car le soleil et le ciel bleu était enfin retrouvé...

Voilà son poisson est cuit , il est dans le court bouillon à présent il est refroidit et elle va le sortir pour le nettoyer , lui enlever l'arête centrale et toutes les plus grosses de l'intérieur et lui enlever la peau.
Tout ceci avec d'infini précaution pour ne pas l'abimer .
Mais Mamé à le coup pour cela , mais elle attend que les enfants soient rentrés chez eux, elle ne veut pas les avoir dans les pattes .

Ensuite elle le reconstituera et le décorera avec de fines rondelles de carottes et du persil, avant de le laquer d'une fine couche de gelée , pour le faire bien beau .

Pour ce soir, elle a simplement prévu une salade avec des légumes grillés et un reste de poulet froid .

La journée a été bien belle et elle a fait trois lessive qui ont bien séchées.

Les enfants sont arrivés après le déjeuner et ils ne vont pas tarder à rentrer chez eux, Jean a dit à 18h 30 au plus tard, les devoirs sont à faire .

Papé et Paulo ont passés le tracteur dans les terres pour traiter un peu après toutes ces grosses pluies .

La journée se termine , le soleil commence a décliner derrière la colline , il illumine a fond la grande fenêtre qui donne côté jardin, et apporte une belle clarté dans le Cabanon.

Passez une bonne soirée .......

on l'attendait...

il est là enfin



Allez on chante avec Michel Fugain !



Au cabanon c'est la joie ce matin, le Printemps on adorrrrrrrrrrre !

Le repas de la Mamé est presque pret

Elle a déjà mis sa table avec une jolie nappe toute fleurie et la voilà partie à la messe

Le Papé se fait beau en l'honneur de leurs invités, il a même mis du sent-bon

Un bon dimanche à tous et régalez vous !

Oui c'est aujourd'hui son entré officielle dans le calendrier, il y avait bien des prémices depuis quelques temps , mais avec le froid, le vent et la pluie, difficile d'apprécier, mais aujourd'hui tout est réuni pour le saluer.

Au Cabanon, tout est prêt, reste que le rôti de bœuf que Mamé mettra à cuire en même temps qu'elle servira son poisson....
Il fait 1,5Kg , donc elle compte 1/4h par livre , cela sera juste pile poil quand elle le servira .....

Son poisson est superbe , elle est contente et sa Mayonnaise bien citronnée, elle en a fait un bol dans lequel elle a rajouté de l'estragon ciselé, mais elle a séparée car certains n'aiment pas le gout .

Bonne journée au Cabanon......

Joie du printemps

Au printemps, on est un peu fou,
Toutes les fenêtres sont claires,
Les prés sont pleins de primevères,
On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte!
Ses feuilles sortent de l'étui!
Une tulipe s'est ouverte...
Ce soir, il ne fera pas nuit,
Les oiseaux chantent à tue-tête,
Et tous les enfants sont contents
On dirait que c'est une fête...
Ah! que c'est joli le printemps!


Lucie DELARUE-MARDRUS (1874-1945)