Le Cabanon N°7 - ouvert le 04/07/2006

Encore un numéro à la sauvegarde incomplète...

C'est l'été...



le soleil donne.... Eperdus de chaleur, les épis de blé ploient dans les champs... bientôt la moisson

le soleil donne... affalés dans nos hamacs nous nous laissons aller aux douces siestes sous le ronronnement des ventilateurs.. nous rêvons de cascades, d'eau fraîche, de vents doux, de nos amours passées et actuelles...

le soleil donne... à l'ombre de la pergola nous dégustons le pastis bien frais après une partie de pétanque sous les pins

le soleil se couche... Dans l'air du soir, le chant du grillon et des rainettes succède à celui des cigales... et allongés dans l'herbe notre oeil se perd dans le ciel étoilé.

Transhumance, vacances... la vie semble arrêtée... et pourtant non.... écoutez...

Citation :

L'envie que tout le monde s'aime
Le soleil donne
Ce vieux désir super
Qu'on serait tous un peu frères
Le soleil donne...

Clic pour écouter

et eux aussi...



Comme vous pouvez voir.... y'en aeu des arrivées d'animaux au cabanon depuis le début juin...

Frisette et Bouclette.... la brebis dont on a assisté à la mise bas.

Roussette la chèvre

des bébés oisons

et même deux perroquets Pico et Saxo - hermétiques au provençal pourtant le Papé a essayé !

et Kamel recueilli car abandonné d'un cirque..

Lui le Papé lui voue une affection particulière et même que l'année dernière il a eu une compagne...

Sibel à ma demande nous fait partager la fete nationale du 4 juillet

Citation :

Voila. Je sais que cela n'a rien a voir avec le Cabanon, mais simplement vous faire connaitre la vie ici.
Pour ceux que ca n'interesse pas, pardon, c'est vite fait de passer le chemin, je ne fais pas de propagande americaine, juste montrer que la vie ici, n'a rien de different ou presque pas de la vie dans d'autres pays en Europe.

A cette époque là, nous ne nous doutions pas que le fils du Papé et de la Mamé existait et était en Amérique !

Limpide

Citation :

Magnifique la présentation du Petit Cabanon
n° 7 c'est vrai la chaleur de l'amitié ne manque pas , tout y est la Mamé
le Papé et toutes nos amies les bêtes longue vie et bonne continuation au Petit Cabanon dans la joie et la gaité , et merci a toi Solaire et a tous .

Sibel j'ai bien apprécié ton récit sur la fête de l'indépendance (4 juillet)

en ce soir du 4 juillet 2006

L'orage gronde au loin. J'ai rentré tous les animaux sans exception.. La mamé a fermé les volets car elle n'aime pas l'orage...

quant au papé, je l'entends marmonner de vieux souvenirs... où il est question d'orages, de parapluie et de tendres moments sous une pluie battante... heureusement que la Mamé ne l'entend pas.... car l'orage pourrait se transporter à l'intérieur du cabanon.... et le Papé lui ne craint pas l'orage mais les colères de la Mamé.... car elle a le verbe haut quand elle s'y met !

Limpide nous amène de belles girouettes







waouuuuuu je suis contente ! vous pensez bien ..

Citation :

Limpide tu es vraiment un amour ... il suffit de dire que l'on a envie de quelque chose et hop ! tu nous l'amènes... Mille merci !

Elles sont toutes bien belles ces girouettes.... et on pourrait les adopter au cabanon... soit celle du chat en l'honneur de kiki, ou celle de la vache en clin d'oeil à Marguerite... ou celle du dromadaire pour nous rappeler Kamel !!

Sibel

Citation :

Limpide, j'aime beaucoup les girouettes aussi. j'en avais une avec un coq et elle est restee sur la maison que mon ex et moi avons vendue...
J'aime bcp les coqs surtout que pour moi cela represente la France.

Je propose que l'on adopte celle du chat, parce qu'une vache sur un toit... J'avais une photo de mon chat sur le toit de la voisine et j'ai passe un temps infini a la chercher... pas trouvee...

Limpide

Citation :

La Mamé et le Papé sont venus visiter Lyon Ils ont pri le TGV Marseille
Lyon gare de la Part Dieu

le Papé a voulu voir les éléphants



et la Mamé les pélicans



Sibel

Citation :

Eh bien, LIMPIDE, quel voyage!!
J'espere que le Papé avait enferme tous les animaux avant de partir, leur a donne a manger et a boire et qu'il n'a pas oublie de dire a la Mame de verifier le gaz et de dire au facteur qu'il mette le courrier chez les voisins.
Merci pour toutes ces photos, maintenant nous connaissons un peu mieux LYON !!

Solaire

Citation :

Merci beaucoup Limpide de nous avoir emmené à Lyon et d'avoir distrait le papé et la mamé ! Un beau voyage comme cela.... voilà bien longtemps qu'ils n'en avait pas fait.... bien sûr ils montent en ville à marseille de temps en temps - car le cabanon comme vous le savez - n'est pas à Marseille : il est à la campagne !! mais à lyon pfttttt !! cela faisait si longtemps.... qu'ils ont eu l'impression de tout reconnaitre. Et puis ce TGV.... ça a décoiffé la mamé cette vitesse et ce confort... il y a même la clim dans ces engins là... et à peine partis déjà arrivé ! Ah c'est plus comme au temps de diligences.... vous souvenez ?? La mamé essaie de fredonner la chanson... mais elle s'en souvient plus et bien sûr le papé ne lui est d'aucune aide... elle va fouiller dans son grenier et la rechanter cette chanson là !

J'ai retrouvé la chanson de la mamé qu'elle fredonnait.... sans doute va t'elle vous rappeler quelque chose !

La petite diligence de André Claveau

Paroles et Musique: Marc Fontenoy 1950

Mon arrière Grand-Mère m'a conté
L'histoire de son mariage
C'est un beau roman du temps passé
Qui débuta par un beau voyage
En ce temps-là, pour aller loin,
On connaissait à peine le train
Et l'on trouvait déjà bien beau
La voiture et les chevaux !

La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Il y avait un vieux notaire
Un curé et son bréviaire
Une fille à marier
Un monsieur très distingué
Le notaire dormait, le curé priait
La belle rougissait en silence;
Le monsieur parlait et lui récitait
Des rondeaux et des sonnets
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Par la pluie et le beau temps

2- Lorsque les chevaux péniblement
Avaient fait trente kilomètres
A l'hostellerie du "Cheval Blanc"
On passait la nuit, pour s'en remettre ;
Pour aller de Paris à Tours,
Il fallait bien au moins huit jours
Evidemment ça donnait le temps
De se connaître amplement

La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S'en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Lorsque la côte était dure
Ils descendaient de voiture
Et poussaient allègrement
Car c'était le règlement
Le ciel était bleu et le beau monsieur
Faisait les doux yeux à la belle.
Tandis que le curé se disait :
"Ca y est ! Ces deux-là je vais les marier !"
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
Arriva enfin à Tours
Et c'est tout le roman d'amour !
C'est toujours pareil en France
Mis à part les diligences
Quand on veut se marier
Il faut savoir voyager
Il faut savoir voyager Hue !

Il fait chaud en ce 7 juillet 2006..

Sibel

Citation :

Il faut surveiller le Papé et la Mamé, ils s'en sont mis plein la panse, encore une fois et ils vont etre malades, surtout qu'ils ont decide d'aller se baigner toute de suite apres ce dejeuner copieux...

Solaire

Citation :

merci Sibel

Ce papé et cette mamé... il faut toujours les surveiller !! Et leur ambre solaire !! Encore oubliée ??

Pour ne pas être malade pour cause d'indigestion... le mieux c'est de manger dans l'eau...

Kamel, Picolo et Saxo font jaser au village...

Citation :

les perroquets... ils tiennent bien compagnie au papé et font jaser au village comme la venue du dromadaire kamel...

les vieux sur la place ils disent qu'on est un peu jobastres au cabanon .. tous ces z'animaux.... mais en fait c'est parce qu'ils sont jaloux - je le vois bien !

Mais ils peuvent toujours causer... nous on continue notre train train... et en plus on est même pas revenchards.... si ces vieux là ils passaient au cabanon.. té.... on leur offrirait même l'apéro avec les olives !!

Kishar nous fait rire

Citation :

Humour

La tragédie de la tomate

" au secours on me tue "

et Limpide nous fait chanter

Maria de Rossi - Il est Marseillais



Année : 1975
Auteur(s) : Jean-Michel Rivat - G. Bonnet

J'ai vu les Italiens joueurs de mandoline
Les danseurs de java
Tous les Ivans, les terribles, les Raspoutine
Les beaux bruns, la mafia
Les mercenaires et les révolutionaires
Qui ont le feu
Dans les yeux
Et des balles dans le fusil
Mais pour qu'un homme soit un homme vraiment
Il faut qu'il soit du midi
Et qu'il ait de l'accent
(chœur) De l'accent

[refrain :]
Celui qui me plaît
Il est marsaillais
Son grand-père aussi
Était de Marseille
Je suis née là-bas
Je suis sa pareille
Il n'y a vraiment
Que lui qui me plaît
(chœur) Elle est née là-bas
(chœur) C'est ça la merveille
Celui qui me plaît
Il est marseillais

J'ai vu les heureux barbus de Californie
Les boxeurs argentins
Les rois de l'industrie, les Tarzan d'Arabie
Les tueurs siciliens
Les Ali Baba
Les Idi Amin Dada
les bateliers de la Volga
Et les soldats bavarois
Les gars des docks
Les mangeurs de manioc
Mais on est homme vraiment
Quand on a de l'accent
(chœur) De l'accent

[refrain]

[refrain, parfois en chœur]

Limpide

Apérophiles : à vos olives !

L'été est aux portes de Marseille, le soleil brille: l'heure est aux traditionnels apéros entre amis. Enfilez vos tongs et vos lunettes de soleil, sortez les glaçons, le pastaga et la tapenade d'olives noires, et suivez le guide pour des débuts de soirées pur bonheur TCC (Toutes Cigales Comprises).


Tout Marseillais qui se respecte se doit d'avoir pris au moins une fois l'apéro à l'Estaque. Si ce n'est pas encore fait, n'hésitez plus et rendez-vous tout de suite devant les baraques à chichis frégis et à panisses qui ont fait la réputation du quartier. Prenez une douzaine de panisses et installez-vous à une terrasse de café pour les déguster encore tout chauds avec un petit verre. Ne craignez pas que le serveur vous regarde de travers si vous mangez à sa terrasse quelque chose que vous n'avez pas acheté chez lui, à l'Estaque c'est la coutume !

Pour un apéro-tapas dans le quartier du Vieux-Port, le lieu idéal est le Bar de la Marine au Quai de Rive-Neuve. Retrouvez-y un décor années 30 que vous avez peut-être déjà vu dans la trilogie de Pagnol ou dans Love Actually, qui ont été tournés là-bas. A La Caravelle, vous avez vue sur le Vieux-Port et Notre-Dame, et les kémias, tapas marseillais, vous sont offert en début de soirée. Idéal pour un petit apéro après le boulot.

Et pour ceux qui préfèrent la nature, la Cité Phocéenne regorge de petits coins parfaits pour faire un pique-nique-apéro. Quoi de plus agréable qu'un début de soirée au bord de l'eau dans le quartier des Goudes ? Si vous trouvez que cela fait trop loin, profitez que la saison n'ait pas encore tout à fait commencé pour aller un soir de semaine admirer le coucher du soleil sur la Plage de la Pointe Rouge. Prenez de quoi grignoter, calez votre bouteille dans le sable et laissez la mer la tenir au frais. Calme et détente assurés !

Aurélia Ponte

Maminette revient de sa campagne

Citation :

Bonjour le petit cabanon ........

J'ai caressé au passage Pastis et Cadichon, ils m'ont fait une lèche .....

Il fait meilleur sur Paris, 21 degrés seulement, Ouf .........

J'ai regardé avec bcp de plaisir les deux films de Pagnol l'autre jour, j'ai même enregistré...... c'est du miel ....... j'aime bien quand le petit Lili dit à Marcel : "riche, tu ne peux pas manger six côtelettes, tu n'as qu'un trou du cul, alors ........"

J'ai vu des extraits du Festival d' Avignon, personnellement je n'aime pas ce nouveau style.

Les filles, j'ai loué un téléviseur et un petit moteur pour que la mamé et le papé puissent regarder le match .........

Du coup, tout est chamboulé et même Cadichon et Pastis veulent regarder aussi, impossible de les emmener à l'écurie......

Pendant le match on croquera des cerises ..........

on est un soir de 10 juillet 2006.... un coup de boule qui en a attristé plus d'un

Limpide :

Citation :

Bonsoir Solaire et TLM

Eh oui c'est triste pour la France !!!! mais on ne peut pas gagner a tous les coups, la Mamé et le Papé sont déçus ils avaient mis une bouteille de
champagne au frais pour féter l'évenement et malgré leur déception ils
ont bu le champagne et sont allés au dodo en chantant

ALLEZ ZIZOU (WALLÉ !)

Marseille la douce, souvenirs de vacances
Des clubs de France, un attaquant se lance
D’Afrique, d’Europe, ton foot a pris naissance
Asie, Amérique, ne veulent pas ton absence

Allez zizou wallé x 3
Joyeuses sont les ruelles
Allez zizou wallé x 3
Le bleu devient merveille

L’équipe mérite, le match de la finale
Ta porte est chance, Berlin est amicale
Une tête qui plante, le but arrive du ciel
Esprit du groupe, le coq sonne le réveil

Allez zizou wallé x 3
Bientôt les retrouvailles
Allez zizou wallé x 3
La coupe ou les médailles

(Pont : goaaaaaaaalllll !)

Allez zizou wallé x 3
L’avenue sera si belle
Allez zizou wallé x 3
Les bleus la tour Eiffel

Allez zizou wallé x 3
Joyeuses sont les ruelles
Allez zizou wallé x 3
Le bleu devient merveille

Allez zizou wallé x 3
Bientôt les retrouvailles
Allez zizou wallé x 3
La coupe ou les médailles

11 juillet.... toujours la canicule

J'ai donné de grands baquets d'eau aux animaux.... les perroquets m'ont dit

- fais trrrrrrrrrrrop chaud !!

pourtant ils devraient être habitués à la chaleur.... Kamel, le dromadaire cela l'a fait se marrer... j'ai vu sa babine se retrousser....

Les ânes eux ils sont "bonne pâte" et du moment qu'ils ont de quoi manger et boire .... ils sont toujours contents !

Marguerite trouve que par rapport à l'Allier (son lieu de naissance) la Provence manque de verdure... et pourtant l'Allier en plein mois d'aout... l'Allier c'est tout jaune !!

Les oisons sont sous la surveillance de papa Jojo et de maman oie....

La brebis et son agneau vu qu'elles sont tondues ... elles ne se plaignent pas et elles sont coutumières de l'été et des grandes chaleurs..

y'a que kiki qu'est content... les chats aiment bien la chaleur !

Le papé et la mamé se font un bain de pied bien rafraichissant au frais... le papé s'est ajouté un grand mouchoir mouillé sous son chapeau et il trouve que cela fait un bon rafraichissement... quant à la mamé elle a ressorti son bel éventail ramené de là bas, de l'Espagne...

A la source près du cabanon, l'eau est toujours fraiche... n'hesitez pas... arrêtez vous et savourez un grand verre bien frais...

Limpide :

Citation :

Bonsoir Solaire et TLM

l'histoire des tirettes de Barbentane Les « Tirettes » des spécialités locales qui ressemble à des beignets

La « Tireto » : La spécialité locale

Est-ce pour dissiper une équivoque ou pour se distinguer par une création originale ? Quoiqu’il en soit, il y a quelques décennies déjà, les barbentanais inventèrent la "Tireto" francisée en "Tirette" avec l’amuïssement du Provençal. La tireto apparut rituellement sur la table de leur petit-déjeuner dominical et devint ainsi la spécialité locale.

D’après le Trésor du Félibrige, la "tireto" (du catalan tireta) désigne plusieurs objets : outil de boulanger pour retirer le pain du four, patte d’un vêtement, fil de fer à découper les pains de savon, petit pain long. De ces désignations apparaît un point commun : la longueur et l’étroitesse de ces objets. C’est par ces deux aspects qu’on peut expliquer l’origine du mot désignant "la tireto".

Fabriquée artisanalement, comme toutes les bonnes choses, elle a été l’objet d’une pièce théâtrale en Provençal d’Henri DAUDET, autour d’une tentative d’industrialisation par un boulanger qui avait confondu l’amour du travail bien fait et celui du tiroir-caisse... Cette redoutable erreur finit mal : après de violentes pétarades dans son installation infernale, les pompiers ne réussirent pas à sauver grand chose et encore moins à retenir la panouche que sa femme lui brisa sur le crâne.

Conscient du mystère qui entoure ses origines, nous ne sommes pas peu fiers de posséder cette succulente spécialité locale dont aucun fabricant aux alentours n’a encore réussi à percer le secret de fabrication. Il n’y a qu’une seule "Tireto" sur la planète : c’est celle de Barbentane ! Préparée seulement le samedi, le dimanche et les jours de fête bien sûr.

Après avoir soigneusement dressé la table de votre petit-déjeuner, rendez-vous chez l’un de nos débonnaires boulangers : les tirettes sortent du four et sont encore douces et tièdes, délicatement orangées et brillantes de leurs minuscules grains de sucre...

Mangez-les lentement... Elles supportent même d’être trempées dans un lait tiède, un café léger ou une simple tisane. Elles expriment alors pleinement ce qui fait leur charme savoureux et qui leur donne une saveur inégalable. Les vrais connaisseurs vous diront que c’est la seule façon de sublimer l’effet "estoufarello" qui peut accompagner une dégustation inextinguible.

N’en demandez surtout pas la recette, c’est le secret de Barbentane, mais venez les goûter

ah voilà qui pourrait intéresser notre Jean pour son Fournil ?

Limpide nous parle "moutons" au cabanon, et ça nous interesse

Les moutons de Panurge

Le compagnon de Pantagruel, Panurge, s'est embarqué pour le pays des Lanternes. Sur le bateau il rencontre Dindenault, marchand de moutons qui emmène un troupeau avec lui.

Panurge, ayant obtenu pour un prix élevé l'une des bêtes, la saisit et la jette à la mer. Tous les moutons suivent et se précipitent dans les flots, avec le marchand qui tente de les retenir.

C'est depuis cette époque que l'expression "les moutons de Panurge" désigne les gens qui suivent les autres sans réfléchir.

"Soudain, je ne sais comment, le cas fut subi, je n'eus loisir de le considérer, Panurge, sans autre chose dire, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons, criant et bêlant en pareille intonation, commencèrent à se jeter et à sauter en mer après, à la file. La foule était à qui le premier y sauterait après leur compagnon. Il n'était pas possible de les en empêcher, comme vous savez du mouton le naturel, toujours suivre le premier, quelque part qu'il aille".

Compter les moutons

cette expression vient d'une "technique" visant à s'endormir. On "compte les moutons" en imaginant un troupeau de moutons qui sautent un par un au dessus d'une barrière ou d'une haie, à l'infini, jusqu'à ce qu'on s'endorme. Un écran de veille pour insomniaques avait même été créé sur ce thème.

De plus, selon l'imagination, les yeux sous les paupières fermées peuvent être amenés à suivre ces moutons sauteurs, inconsciamment, légèrement, faisant ainsi travailler les muscles optiques et effectuant le même travail de lassitude que la lecture tardive d'un livre.


Pour s'endormir, une tradition conseille de compter les moutons. L'idée est que le spectacle imaginaire d'un troupeau de moutons sautant successivement une barrière est suffisamment répétitif et hypnotique pour provoquer le sommeil.

Eton chante toujours au cabanon...

Le p'tit bonheur de Félix Leclerc

Clic pour écouter


C'était un petit bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moi

Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

J'ai pris le p'tit bonheur
L'ai mis sous mes haillons
J'ai dit: " Faut pas qu'il meure
Viens-t'en dans ma maison "
Alors le p'tit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson

Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvré, j'avais dégoût d'la r'commencer
Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines
J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais: "C'est toi ma reine"

Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était le paradis
Ça s'voyait sur mon front
Or un matin joli
Que j'sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main

J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli
Il me restait l'mépris
Enfin que j'me suis dit:
Il me reste la vie

J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...

C'est le 14 juillet...

Le p'tit cabanon a aujourd'hui sorti guirlandes et lampions pour fêter dignement la fête nationale...



Le Papé trépigne d'impatience pour aller à la ville suivre le défilé... quant à la mamé elle péfère regarder à la télévision... elle voit le beau Paris où elle est "montée" une fois... et dans son souvenir : c'est comme si c'était hier !

Alors ils ont eu déjà comme des répétitions avec les entrainements de la patrouille de France dans le ciel de Provence au dessus de leur tête ! Ah eux ils sont plus gâtés que les parisiens... ils n'ont pas à attendre le 14 Juillet pour qu'elle fende leur ciel en y dessinant de si jolies courbes telles un feu d'artifice...

... oui l'égalité.... eux ils ont la tour eiffel ... nous on a le soleil ... et la garrigue et les bonnes odeurs des collines .... mais avec le TGV on est presque à égalité parce que Paris... il est aux portes de la provence presque...

La liberté... la provence la chante de partout ... et la fraternité : au cabanon elle est de rigueur !

Cette après midi en restant bien au frais à l'intérieur du cabanon le papé et la mame vont regarder un vieux film :

Citation :

Lors d'un bal de 14 juillet, Jean, chauffeur de taxi, et Anna, fleuriste, s'avouent leur amour. Mais le lendemain Anna apprend que Pola, l'ancienne maîtresse de Jean, a reconquis son amant. Ils retrouvent un jour pourtant cet amour né sous le signe de la fête nationale.

À Paris, dans chaque faubourg de Lys Gauty

Paroles: René Clair. Musique: Maurice Jaubert 1933

autres interprètes: Patrick Bruel (2002)

Clic pour écouter


À Paris dans chaque faubourg
Le soleil de chaque journée
Fait en quelques destinées
Éclore un rêve d'amour
Parmi la foule un amour se pose
Sur une âme de vingt ans
Pour elle tout se métamorphose
Tous est couleur de printemps
À Paris quand le jour se lève
À Paris dans chaque faubourg
À vingt ans on fait des rêves
Tout en couleur d'amour

Ils habitaient le même faubourg
La même rue et la même cour
Il lui lançait des sourires
Elle l'aimait sans lui dire
Mais un jour qu'un baiser les unit
Dans le ciel elle crut lire
Comme un espoir infini

Après des jours dépourvus d'espoir
Tous deux se sont rencontrés un soir
Ils n'ont pas osé sourire
Mais leurs regards ont pu lire
Que bientôt ils pouvaient être heureux
Et s'ils n'ont rien pu se dire
Leurs yeux ont parlé pour eux
À Paris dans chaque faubourg
Quand la nuit rêveuse est venue
À toute heure une âme émue
Évoque un rêve d'amour

Des jours heureux il ne reste trace
Tout est couleur de la nuit
Mais à vingt ans l'avenir efface
Le passé quand l'espoir luit
À Paris dès la nuit venue
À Paris dans chaque faubourg
À toute heure une âme émue
Rêve encore à l'amour

... et ce soir... la mamé ne se sent plus de joie !!!!

Devinez... le papé l'emmène danser sur la place du village ... tout comme au bon bieux temps au son de l'accordéon !!

Elle a déjà sortie sa robe à volants, astiqué les chaussures à talon... et s'est fait la "mise en plis"... à peine le jour levé !!

Dans sa tête tous le bons vieux airs des bals populaires tournent comme une folle farandole...

Clic pour écouter

c'est sur ces flons flons du bal que s'arrêtent mes archives de ce cabanon N°7

Solaire pour ce boulot.