Le Petit Cabanon - Juillet 2009

le Cabanon,Mamé,Papé.

Et voilà un arrosage de moins a faire et de l'eau économisé,de plus celles qui a servit est remplacée ,c'est pas beau ça dit le Papé en rentrant ....

Paulo est parti au car de 19h ce soir ,il ne rentrera que Lundi soir ,les moissons et fenaison sont terminées pour lui ,et il peut souffler un peu .
Il restera un peu de Maïs et le raisin mais nous avons encore le temps ........

Cela est redevenu normal après l'orage ,mais effectivement l'air est beaucoup plus respirable ,et un peu de fraicheur se fait sentir.

Jean est rentré du Fournil avec Kate et ils ont ramenés des pizzas qu'ils ont fait exprès pour le souper de ce soir .
Tout le monde est content ,Mamé rajoute une salade et tout le monde va passer a table ,pour les déguster chaude .

Bon appétit et bonne soirée ............................

le Cabanon,Mamé,Papé.

Beau Dimanche encore chaud qui commence avec les cigales qui ne savent plus s'arrêter .

C'est la fête au village ,des manèges ,stand de tir et marchands de guimauve et chichis sont sur la place de la mairie ou une estrade est monté pour y accueillir l'orchestre dés ce soir .

Avec ces chaleurs nul doute qu'il y aura du monde qui viendront pour passer un moment au frais écouter de la musique .

Les enfants ont hâtes d'y être pour monter sur les autos tamponneuses .

Oui ,oui nous irons faire un tour dit Papé,mais il est encore trop tôt pour cela ,nous irons à l'heure de l'apéro ,il fera beaucoup moins chaud ....

Mamé est prête pour aller a la messe ,et les enfants aussi .Pastis est attelé ,car il fait trop chaud pour elle y aller à pied.
Elle a préparé un panier pour Albertine ,comme cela Romain qui est en vacances lui aussi n'aura rien à faire que de s'occuper de la maison pendant au moins deux jours .

Bonjour le p'tit Cabanon

Mr le curé a dit aux paroissiens, je part dans les bois avec mon pique-nique, ceux qui veulent me suivre, qu'ils viennent .... Le jacki est partant, comme ça il ira sonner chez Fanny en demandant de l'eau fraîche... beaucoup vont suivre le curé car toutes les maisons ne sont pas fraîches, il existe des maisons modernes avec du béton et la chaleur s'y installe bien. Les gens souffre beaucoup, même avec des ventilateurs.
Du coup, un monde fou à la boulangerie pour acheter du pain frais, des gâteaux. Ils réclame des sandwichs mais Jean n'a pas prévu ça : "il va falloir que je m'y mette vers le 14 juillet, car les touristes vont en vouloir". Antonin prend ses vacances au mois d'août, Jean songe à prendre un ouvrier de remplacement......
Kamel et Frisot sont heureux comme tout, du soleil toute la journée, le bonheur ... avec sa patte avant il gratte le sol ; le Paulo vient de lui donner des dattes, il en bave le Kamel et grogne lorsque Frisot veut en prendre quelques unes.............

Bonjour Papé, Mamé et le Petit Cabanon

un pique nique : chouette ... je vous accompagne !

et en plus je ne veux pas louper ... Jackie et Fanny seront là... je prends mon Apn pour les mettre dans la boite

A tout à l'heure...

ah quelle réussite ce pique nique !

regardez plutôt



L'ambiance étair super !

Et j'avais mon apn pour flasher Jackie et Fanny ..



Vous avez vu comme elle est belle cette Fanny ! Ces yeux.... Pas étonnant que le Jackie en soit tombé amoureux !

En attendant, monsieur le curé ne les a pas quitté des yeux.. ils ne risquaient pas d'aller folatrer quelque part.

Et la Mamé et la Parisienne... elles en ont tiré des plans dur la comète !!!!!

Bref tout le monde était heureux

Bonne fin de dimanche à vous

le Cabanon,Mamé,Papé....

Les enfants sont ravis,ils sont sur la place de la mairie ,et les manèges aussi ,ainsi que la marchande de "Barbe à Papa " qui fait monter son cône de sucre filé qui ressemble à du coton le plus haut possible pour leur plus grande joie .

les manèges font jouer leur musiques a fond pour attirer tout ce qui passe et l'orchestre a de la peine à se faire entendre pour jouer pendant l'apéritif concert .

Mamé et Papé sont installé à une table à m'ombre et Romain et Albertine sont venus les rejoindre ,que la rue à traverser.

Les gosses jouent et dansent au son des musiques variés ,tout le monde est heureux de se retrouver dehors à la fraiche ,un bon moment de détente après une journée bien chaude encore .

Je laisse tout ce monde se désaltérer et discuter entre eux...............

Allez venez les enfants ,je vous paye un tour de manège et une friandise .

le Cabanon,Mamé,Papé.

Nouvelle semaine qui commence au Cabanon,et ce sur les chapeaux de roues comme l'on dit .

ce matin branle bas de combat,dés 5h Bobette a commencé à aboyer comme une dératée ,pas possible dit Papé ,mais qu'est ce qu'elle a cette bête à rouspéter ainsi.

Effectivement ,il y avait un couple de personnes qui étaient couchés devant l'entrée du Cabanon ,ils dormaient du sommeil du juste et ont étés surpris eux aussi par la réaction de la chienne .

Ils se sont égarés hier au soir tard ,et n'ont pas voulu déranger,mais ce matin en fait cela est fait .

Papé les a fait entrer et offert du café chaud ,leurs voitures est en panne a plus de 5 km de là et ayant aperçu des lueurs se sont dirigés vers ,mais la fatigue les a gagnés et ils se sont endormis .
Ils se confondent en excuses ,d'avoir réveiller tout le monde si tôt.
Pas grave dit la mamé en arrivant et soirtant le pain beurre et confiture ,une heure plus tôt ou plus tard cela ne change guère ,avec cette chaleur c'est aussi bien,nous ferons une plus grande sieste .

Tout le monde est attablé autour du café fumant .......

Bobette a droit à des caresses,bonne chienne dit Papé ,toi au moins tu nous défends des intrus si cela avait été le cas ,mais seulemnt deux personnes toutes confuses d'avoir déranger.

Les enfants eux dorment encore ,et n'ont apparament rien entendu ,c'est que hier a la fête ils s'en sont donnés à coeur joie .




Bonne journée au Cabanon..........................

Bonjour Papé Mamé et le Petit cabanon

oui c'est toujours portes ouvertes au cabanon.

- ouf qu'il n'a pas plu a dit la Mamé

Le garagiste doit passer. On verra si la panne est importante.

C'est un couple d'Alsaciens qui vient découvrir la région.

Du coup, ca papote ca papote.

Ils sont à la retraite et aimeraient bien venir dans le midi. Avec toutes les maisons vues par Jean, ils trouveront peut être leur bonheur ?

J'en profite pour reboire un café avec eux.

Le pique-nique dans les bois a été une vraie réussite. Les enfants, et les grands aussi, ont fait un jeu de cache-cache. Le petit John n'a pas fait attention, il s'est caché dans un buisson épineux, il était griffé de partout et le short était déchiré. Sa mère lui avait dit de se méfier, quand il joue, il n'écoute personne.
Il a quand même fait un tour d'auto-temponneuse et mangé une barbe à papa.
Effectivement la mamé se souviens que l'an passé, elle avait prêté un morceau de champs à un couple du Nord ; ils avaient leur caravane et ne faisait pas de bruit. Lui, le monsieur voulait un mois de silence total, pas de télévision, rien .... ils étaient très gentils et bien élevés. Ils ont écrit que cette année, ils ne viendront pas au p'tit Cabanon car ils ont des frais à faire dans leur maison du nord de la France.
Quant aux Alsaciens, ils cherchent une petite maison à acheter pour vivre leur retraite : Jean leur montre les photos de ce qu'il a déjà visité ;

le Cabanon,Mamé,Papé.

Ce soir un peu de fraicheur et cela fait du bien dit Mamé ,on respire ouffffffffffffffffffff.

Le couple d"Alsacien est bloqué au village ,leur voiture est chez le garagiste et il en a pour au moins 2 jours a réparer .
Une bielle coulée ,il a commandé les pièces et dés qu'elles sont là il répare .

Pas de soucis ont ils dit ,ici nous sommes bien ,ils ont prit une chambre aux Platanes ,et ce soir ils ont souper avec Papé et Mamé qui les a gardés ...Quand il y en a pour 6 deux de plus ou de moins ,on rajoute une omelette et le tour est joué.

Aussi ce soir le repas a été plutôt joyeux,Papé leur a fait gouter de la cartagène et son petit vin qu'il sort pour les occasions .

Ensuite ils iront avec eux jusqu'au village ou la fête est encore là pour le dernier soir ,et ils emmèneront les enfants .

Bonne fin de soirée ..............................

Bonjour Papé Mamé et le petit cabanon

oui cette fête ils vont s'en rappeler... les enfants étaient heureux comme tout.

Qu'est ce que ce couple est sympatique. Une franche entente est née spontanément entre eux. Ils n'arrêtent pas de remercier le Papé et la Mamé de leur accueil. Ca fait chaud au coeur.

Ils sont invités tous les deux en Alsace, la Mamé aimerait bien y aller. Elle ne connait pas.

Le Papé lui connait, ca remonte loin - du temps du service militaire.

Alors il a raconté.. et les deux hommes auraient pu se connaitre à ce moment là. Fritz a eu beau chercher dans sa mémoire, il ne s'en rappelle pas.

Aujourd'hui la dame alsacienne - Lisbeth - va leur faire une surprise. Elle va leur faire un kougloff et acheter un beau moule pour faire cadeau à la mamé.

Ils iront en Avignon pour le trouver.



encore une belle journée en perspective.

le Cabanon,Mamé,Papé.

Un peu plus de fraicheur,et moins de soleil qui jouent par moment à cache cache avec les nuages .

Oui ce couple qui est installés pour quelques jours de vacances au village apporte au Papé et a la Mamé de la joie car ce n'est pas souvent qu'ils ont l'occasion d'avoir des personnes étrangères qui restent aussi souvent et avec qui ils s'entendent si bien .

Alors si en plus ,ils arrivent a trouver une maison dans le coin qui leurs conviennent ,cela sera souvent qu'ils se rencontreront pour passer un moment ensemble .

Les enfants sont allés manger dans leur cabane ce midi avant le départ de Mireille qui va chez ses grands parents a la fin de la semaine .

Rémy a eut droit de venir aussi ,mais il faut qu'à 17 heure il soit remonté a la ferme pour la traite ,aussi il s'en donne à coeur joie avec ses amis .

Mamé et papé ont fait une bonne sieste ,et Paulo aussi .Mamé fait un café qui embaume tout le Cabanon,cela va les remettre sur pieds....

Dans un moment ils iront au jardin ramasser les haricots verts et les tomates .
papé déterrera quelques pieds de pomme de terre ,et ce soir il va y avoir une bonne salade de haricots vert ,pomme de terre nouvelle et tomates fraiche .
Agrémentée de quelques ooeufs durs et d'olives le repas est trouvé .

Bon après midi.................................

Bonsoir les amis du cabanon

Quel plaisir de rencontrer , l'ami Fritz et avec Lisbeth .

Qu'est donc devenue la petite Suzel ?

Je vous fais juste un "coucou" du soir, je suis fatiguée,

à demain

(P.S. je vois que Kishar à des lettres ...)

le Cabanon,Mamé,Papé.

Kishar qu'est ce que la Mamé est contente que tu sois passée dire bonjour ,c'est souvent qu'avec Papé ils demandent de tes nouvelles .Est ce que tout va bien ?????.

Ce soir les enfants sont partis avec leur parents ,ils sont allés au cinéma ,car demain ils ne travaillent pas et Jean a dit à Kate ,nous y allons pour la séance de 19h comme cela en sortant nous grignoterons un morceau avec eux et nous rentrerons tranquillement ,
Cela nous fera du bien un peu à nous aussi de s'évader de derrière le Fournil et aussi de passer un pezu de temps avec eux,nous ne les voyons pas trop .

Vous pouvez croire qi'ils étaient fiers les enfants ,et de plus en cachette Papé leur a donné une pièce et Mamé de son côté a fait pareil ....

La nuit sera plus fraiche ,tant mieux dit Mamé nous dormirons mieux ....

Bonjour le p'tit Cabanon,

La température a chutée ce matin, "ça nous repose" dit la mamé. Jean et Kate vont faire une dernière visite dans la région pour trouver une maison, du coup ils emmènent les alsaciens avec eux. Les enfants en ont marre des visites, ils préfèrent rester au p'tit Cabanon ; "décidez-vous" dit le petit John. Ils vont commencer par la maison du frère du fermier d'En-Haut, pas très grande et habitable de suite. Le gars de l'agence est là, il voudrait bien concrétiser........
Les Alsaciens ne veulent pas d'un grand terrain, mais aimeraient un petit bassin pour y mettre quelques poissons.
Lisbeth propose d'offrir le restaurant ce midi à Jean et Kate ... ma fois, ils sont ravis !


Lisbeth a repéré un resto à Tourrettes sur Loup

Bonjour Papé Mamé et le petit cabanon

ah quel plaisir de te voir Kishar tu nous manques ! J'avoue que c'est en pensant à toi que j'ai fait de ce couple des Alsaciens.

Veux tu parler de ce conte ? C'est la petite Francette

Conte d'Alsace




Sur les rives du Rhin, dans notre vieille Alsace, là-bas, au cher pays vers lequel se tournent tous les yeux dans un regard mêlé de larmes et d'espérances, on a gardé profond et vivace le souvenir de la patrie.


Souvent, aux jours de grandes fêtes, les jeunes filles aux longues tresses d'or envient le temps où leurs mères, plus heureuses, étoilaient le large ruban noir d'une cocarde tricolore et, furtivement, prennent la chère relique dans le tiroirs aux souvenirs et l'essaient devant la glace ; mais en cachette, après avoir tiré les rideaux, car si le bourgmestre venait à passer...



Puis le soir, à la veillée, quand le sarment pétille dans l'âtre, que l'aïeule file sa quenouille au coin de la cheminée et que les petits sommeillent sur les genoux de leurs mères ou gazouillent dans leur berceau - charmant babil de l'enfant qui s'endort et continue avec les anges sa petite conversation du soir - les vieillards secouant gravement la cendre de leurs grosse pipes, devisent tout bas des anciens jours, et racontent parfois quelque touchante histoire, quelque glorieuse aventure où l'on parle de nous de la France !


Ils disent que, la nuit, quand la plaine est déserte, que tout dort au village et dans les alentours, on entend résonner, mêlées à la plainte du vent à travers les branches, les fanfares des clairons ; et que dans le lointain, au flanc des vertes collines, passent des escadrons dans des éclairs de feu et de fumée.



Puis ils disent aussi, qu'aux murs des citadelles, où flottent tout le jour, comme un vivant affront, les étendards allemands, dès que les douze coups de minuit on gravement tinté au cloche de la cathédrale de Strasbourg, on voit partout briller, malgré les sentinelles, les trois couleurs de nos drapeaux.


Une toute petite Alsacienne, Francette, la mignonne fille du grand Fritz et de la blonde Lisbeth, croyant de tout son coeur à ces touchantes légendes, résolut de passe une nuit dans le Champ du Combat là-bas, près du petit bois, pour voir, elle aussi, ces fiers soldats français que son aïeul et son grand oncle entendaient pendant leurs longues insomnies, et dont il lui semblait, par les nuits claires de juin, voir l'ombre se profiler sur les rideaux de son lit d'enfant.


Or, un soir, voyant ses parents endormis, elle se glissa furtivement hors de sa chaumière, sans bruit, ses petits sabots à la main ; puis sous la pâle clarté de la lune, pris sa course vers le Champ du Combat. Et là, l'oreille au guet, les yeux grands ouverts, la mignonne attendit.


C'était par une nuit merveilleuse et sereine, où les grillons chantaient dans les blés endormis tout émaillés de fleurs, où les coccinelles s'assoupissaient au sein des roses, où le papillon sommeillait au coeur des grands lis, tandis que, là-haut, les étoiles d'or se penchaient sur la plaine pour voir les vers luisants, leurs frères de taillis, se poster dans les mousses vertes afin d'éclairer les sentiers assombris.



Dans le bois tout chantait, la brise en passant baisait le front rosé des petites centaurées ; le zéphir, dans les rameaux, murmurait doucement sa chanson aux jeunes feuilles, le rossignol lançait ses trilles sonores, et là-bas, sur l'étang, les larges nénuphars se miraient dans l'eau claire, tandis que le ruisseau jaseur caressait, en riant, les cailloux blancs et roses de son lit.


Minuit sonna. Les grands yeux bleus de Francette se fermaient doucement. Appuyée contre une vieille roche toute moussue, elle sentait ses petites idées devenir confuses, sentiment vague et charmant qui tient de la veille et du rêve.


Tout à coup, une vive clarté l'environna, rougeoyant les coteaux, flamboyant dans les branches ; un bruit sourd qui augmentait en se rapprochant, fit résonner le sol, se répercutant dans tous les échos de la colline. Et dans la nuée lumineuse, voici que passèrent, au grand galop, des régiments entiers : cuirassiers resplendissants, hussards chamarrés de brandebourgs, dragons, lanciers. Puis tête haute, nos braves petits fantassins, tous drapeaux et clairons en tête.



Et quand le dernier bataillon défila devant elle, le porte-drapeau se détacha du groupe, descendit dans le Champ du Combat, s'approcha de Francette, ébahie, charmée, et, dans ses petits bras, déposa le drapeau.



Un étendard superbe, tout en soie, frangé d'or, dont les trois couleurs ondoyaient victorieusement dans la brise douce et parfumée de cette tiède nuit d'été. En même temps les cloches du village et celles des églises voisines sonnaient à toutes volées ; les fleurs tricolores étoilant les blés se dressaient joyeusement comme pour dire : "Et nous, ne portons-nous pas aussi les trois couleurs de la Patrie ?"


Francette se baissa et, de ses petites mains cueillis, en les baisant, coquelicots, bleuets, marguerites, dont elle couronna glorieusement la hampe dorée du drapeau. Et les clairons sonnaient la charge, les tambours battaient, mêlant leurs roulements graves aux hennissements des chevaux ; tandis que les oiseaux gazouillaient doucement sous les rayons de la lune attendrie.


Mais, tout à coup, le coq chanta, l'aube blanchit le contour des collines... et Francette ouvrit les yeux. Autour d'elle plus rien, ni cavaliers, ni fantassins ; dans ses bras, point de drapeau ; mais seulement une grosse gerbe tricolore où les blanches marguerites faufilaient leurs collerettes entre les barbes des bleuets sous les larges pétales transparents des coquelicots.



Et comme de ses yeux encore ensommeillée, la mignonne interrogeait l'horizon, là-bas, dans la direction de Strasbourg, elle crut voir un bel ange qui, rapide, remontait au ciel emportant le drapeau dans ses bras, et qui, au moment de disparaître, se retourna vers le Champ du Combat, disant : "Adieu, Francette."



Et la petite Alsacienne, pieusement, répondit : "A bientôt, France !"





Hier Libeth a raconté cette histoire aux enfants... ils en ont ouvert de grands yeux.

Soirée cinéma hier, les enfants ce sont régalés. C'est vrai que c'est rare quand ils y vont !

Ils sont régalés. Ils ont vu l'age de glace III



Ca leur a plu bien sûr et aussi à leur parents !

Avec les sous du Papé et de la Mamé ils se sont achetés des pop corn ca leur a rappelé l'Amérique

Une bonne journée s'annonce pour Jean et Kate accompagnés du couple d'Alsaciens. J'espère que cela sera fructueux.

Bonne journée à vous aussi

le Cabanon,Mamé,Papé.

Oui ce matin il fait bien plus frais,mais comme dit la Mamé ça repose .

Kate jean et le couple d'Alsaciens sont partis assez tôt dans la matinée ,car voir les maisons et de plus allez jusqu'à Tourette Sur Loup cela fait une trotte pour y aller ,c'est assez loin du Cabanon.
mais ce petit restaurant parait 'il qu'il est réputé ,alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Du coup les enfants ont préférés rester au Cabanon,et s'occuper des animaux avec Paulo et aider Papé au jardin.

Mamé ce midi leur a fait leur plat favoris ,steack,haché et frites .....

Bon appétit à tout le monde .....

Solaire ,

ce conte je ne le connaissais pas . Mes référence en sont à ce bon Fritz Kobus .
Par contre le prénom Francette était très fréquent au temps d'alors ,on devine pourquoi .

un p' tit conte lorrain

Le Graoully



Le Graoully était un dragon légendaire qui sévissait sur Metz au temps des premiers chrétiens, et qui terrorisait le peuple messin. Cette bête à l'aspect immonde tient plus du Linnorm scandinave que du dragon indo-européen: en effet, il n'a pas d'ailes et se déplace en rampant, dévorant au passage personnes et biens. Son nom résonne comme un rugissement.

Le premier évêque, Saint-Clément, avait de grands pouvoirs de conjuration du mal. Son oratoire se situati alors dans l'ancien amphithéâtre romain (quartier de la gare aujourd'hui). Ainsi, vint le moment de combattre leur maître, le dragon Graoully. Au terme d'un combat épique, Saint-Clément enfonça sa crosse dans le coeur du monstre, qui succomba.

Un moine de l'Abbaye de Saint-Arnould au Xème siècle écrivit ceci:


"Alors saint Clément ôta son étole, en lia le plus gros des serpents - le Graouilly - le traîna d'avant sont peuple et lui ordonna de se jeter à l'eau et à disparaître à jamais avec toute sa bande infernale. Et le bon Evêque, tirant avec son étole le monstre vaincu, le mena noyer dans la Seille. Mais le souvenir du Graoully ne se noie pas dans la Seille comme ce dernier; ainsi des générations d'enfants messins peu sages ont entendu parler du terrible dragon, qui a même donné indirectement son nom à une célèbre rue de Metz : la rue Taison."

Cette rue doit son nom à la légende du Graoully. Les gens n'osaient sortir le soir, et même en journée, vous pouviez entendre ce refrain: "Taisons, taisons-nous, voilà le Graoully qui passe".



Encore aujourd'hui, on perpétue la mémoire de Saint-Clément: sur sa sépulture s'élève une basilique. Mais on n'oublie pas le dragon dont on peut admirer une réplique à l'intérieur de la Cathédrale de Metz, et qui orne le blason du FC Metz. Un prix littéraire récompensant un auteur de science-fiction porte même son nom: le graouilly d'or.



Par Sabrina - Publié dans : Les légendes de la Lorraine

Bonjour Papé Mamé et le Petit cabanon

et merci Kishar pour ton conte lorrain.

etbien je ne connaissais pas pour ma part l'ami fritz...

Citation :

L'Ami Fritz est un roman de Erckmann-Chatrian peignant la vie dans une ville auXIX^e siècle.


Fritz Kobus, bon vivant, héritier de son père juge de paix, décide de vivre sans travailler ni se marier afin de profiter de la vie, du bon vin, de la bonne chère, des amis à la brasserie du Grand-Cerf.

Fidèle à sa philosophie pendant 15 ans, malgré les pressions du meilleur ami de son père, le rabbin David (rebbe), qui lui présente régulièrement les plus jolies veuves.

Comme chaque année, au premier jour du printemps, le bohémien Iôsef vient jouer du violon sous sa fenêtre, en remerciement d'un jour de Noël où Fritz le sauva du wachtmann Foux. Il l'invita à diner, ainsi que plusieurs de ses amis.

C'est à la fin de ce repas copieux, préparé avec art par la vieille Katel, et arrosé des meilleurs vins accumulés par le père et les grands-pères de Fritz dans sa cave, que passa la jeune Sûzel, la fille du fermier anabaptiste Christel qui s'occupe de la ferme des Kobus, Meisenthâl...

L'ami Fritz est une description réjouissante d'une petite ville . Si les tensions politiques et sociales ne sont pas effacées (le quartier juif est le plus pauvre, des fermiers émigrent vers les Amériques, on y décrit le prélèvement de l'impôt dans un village reculé et pauvre), le personnage de Fritz semble être au-dessus de toutes ces considérations et ne se préoccupe que de bien vivre, en bonne amitié avec ceux qu'il aime. C'est un homme très tolérant...

Les Alsaciens et Jean et Kate ont vu de belles maisons hier.

Je crois que pour Jean et Kate ca va être l'heure du choix.

Ils étaient tous volubiles hier au soir... du coup ils se sont couchés tard.

Au cabanon, il fait bon ce matin, les enfants sont dehors à jouer, et la Mamé prépare un petit piquenique pour eux dans le jardin. Ils veulent manger dans leur cabane.

Bien sûr Rémi et Mireille seront là. Il y aura du poulet froid, des chips et des vache qui rit. Apres, ils viendront chercher des esquimaux.

Les petits arrangent leur cabane pour être à l'aise.

Les grands eux resteront dans la maison, ce sera un repas tranquille.

Bonne journée à tous

Bonjour le p'tit Cabanon

Les tomates sont mûres à point dit la papé : donc aujourd'hui tomates farçies au repas.... la mamé va faire du coulis cet après-midi, pour l'hiver prochain.
Le boucher est passé elle a acheté du bifteck haché pour mettre dans certaines sauces tomate, façon sauce napolitaine ... le papé aime beaucoup cette sauce là sur un plat de spaghetti.

Chez Ninette se sont les haricots vert qui donnent ; elle en mange tous les jours en ce moment et en donne au Marcel, mais déjà épluchés et cuit car il ne sait pas cuisiner........elle a même mis quelques haricots dans la soupe du chien, il avale tout .....
Max est passé dimanche dernier pour boire le café, il a emporté son chien EXTRA ; il reste donc à Bobette EUREKA et ELIOS ; ces petits chiots font la joie des Alsaciens. Ils jouent avec, et leur achète des petites boites spéciales, alors les chiots commencent à les connaître et remuent leur queue quand Lisbeth arrive.
Bobette ne s'occupe plus des petits, ils la mordille, lui saute dessus alors qu'elle veut dormir dans son panier ...

le Cabanon,Mamé,Papé.

Grand soleil ,léger Mistral sont la tendance au Cabanon pour la journée .

Hier le restaurants était super, bien que un peu loin ,mais cela valait le coup de voir ce si joli village qu'est Tourette Sur Loup ,mais aussi le bon moment passé autour de la table gourmande .

Les recherches pour la maison se poursuivent ,car ni Jean et Kate ,ni les Alsaciens n'ont trouvés chaussure a leur pied.......
mais ni les uns ,ni les autres ne sont vraiment pressés ,donc on croise les doigts avec eux pour que les prochaines soient les bonnes .

Ce week-end beaucoup de monde est attendu au village du Cabanon,car nouvelle semaine de Vacances qui commence et en plus le 14 Juillet au milieu,va y avoir de l'animation.

Comme il fait moins chaud ,les enfants peuvent aller jouer dehors et ils sont dans leur cabane ,Bobette les a suivit .

Papé fait la sieste et Mamé somnole dans son rocking chair que Paulo lui a installé sous la treille qui est bien fournie à présent ...

De douces odeurs de lavande arrivent des champs situés sur les hauteurs, bercées par le vent jusqu'aux narines de la mamé qui se régale .