Le Petit Cabanon - Mars 2009

Vieille Charité

Conçu par Pierre Puget, lui-même né au Panier, le centre de la vieille Charité abrite deux des plus beaux musées de la ville : le musée des Arts africains, océaniens et amérindiens et le musée d’Archéologie méditerranéenne.

Parc Montredon, Campagne Pastré

Campagne Pastré En quittant la Pointe en direction de la Madrague, le parc de Montredon ravira les amoureux de nature ; il offre un espace aménagé (pelouses, aires de jeux) et un espace sauvage (pinède et sentiers de randonnées menant au sommet de Marseilleveyre). vue sur la mer.

Vallon des Auffes
En plein cœur de la ville, en contrebas de la Corniche, se trouve l’un des ports de pêche les plus pittoresque de Marseille : le Vallon des Auffes

Le Cabanon,Mamé,Papé.

ce soir je passe tard et aussi tout le monde est couché.Seul un rayon de lumière filtre aux volets de Jean et Kate .

Mamé et Papé dorment déjà ainsi que les enfants .

Je rajoute une buche dans la cheminée car bien que les journées soit très douces les nuits sont encore fraiches.

Chuttttttttttt Bobette ,c'est moi ma fifille , je repars doucement pour ne réveiller personne .

Bonne nuit au Cabanon.................

Jardin de la Magalone
Peu connu car un peu caché, le jardin de la Magalone est un havre de paix à deux pas de la cité radieuse de Le Corbusier. Dans ce petit jardin, une bastide du XVIIIème siècle, des fontaines, des statues et mêmes des poules.

Alors vous le saviez bien sûr qu’en Camargue, il n'y a pas que le riz et les taureaux ?


Mais la "pomme de terre" de Camargue ? Vous connaissez ?


Pourtant, je vous garantis qu’au milieu des pins parasols, pousse bien des patates qui semblent s'être bien intégrées dans un sol composé à 90% de ce fameux sable venu à la fois du Rhône et de la mer.

En fait, pour vous en dire un peu plus, c’est l’histoire de sept producteurs de ces fameuses pommes de terre qui ont décidé de créer une SICA (Société d'intérêt collectif agricole) appelée Aprimage et ils espèrent bien obtenir le label du Parc voire même le célèbre Label rouge.

L'idée, après de 20 ans de pratique, c'est de valoriser cette production unique en France en profitant de la publicité que peut apporter le Parc naturel de Camargue sur lequel est située une grande partie de la production, soit 140 hectares et donc de labelliser un produit de qualité pour en faire une vitrine comme le riz ou les taureaux.
Bon à savoir, deux d'entre ces producteurs sont en agriculture biologique et les autres en agriculture raisonnée, et quelques 8000 à 10000 tonnes de pommes de terre primeur (Amandine, Charlotte…) sont produites par an.

Dès la fin avril, voire début mai, commence la récolte des pommes de terre primeur qui dure jusqu'au 31 juillet.
Alors, si vous voulez la goûter cette pomme de terre des sables de Camargue, à compter de ces dates, surveillez bien les marchés de Provence !!!

Résumé d’un article paru dans La Provence 12/02/2009


Bonne et douce nuit le petit cabanon

Le Cabanon,Mamé,Papé.

Tout le monde est en train de déjeuner ,aussi je m'invite avec eux pour le faire et me régale de café frais et de tartines grillées qui embaument la cuisine du Cabanon.

Les enfants sont ravis d'avoir de la visite a cette heure là,quand Nannychant est passé ils n'étaient pas levés .

Paulo quand a lui est déjà en train de traire la Marguerite ,et les biquettes .Mamé fera sans doute un peu de fromage avec le lait des chèvres .

Bien belle journée en perspective au Cabanon avec encore du beau soleil.

Jean est déjà parti,car les camions arrivent ce matin pour apporter le matériel qui manquait .
Il veut voir encore plein de choses avant qu'ils ne soient là ,pour pouvoir les décharger au bon endroit .

Bonne journée ...............

Regarde Papé ,nous avons encore avancer au classement .C'est super non!!!!!!!



C'est Solaire qui va être contente de nous tous ,de voir que le Cabanon marche bien malgré son absence .

Bonjour le p'tit Cabanon, bonjour toussssssssssss

Aujourd'hui mamé repasse le linge qui est sec, il y avait un peu de vent hier, c'est tout bon pour la lessive. Elle attend le boucher, elle va acheter un bourguignon et du haché pour les petits. Elle va prendre aussi une palette de porc pour demain midi qu'elle fera avec un peu de patate douce et des feuilles de laurier !
Ninette aussi, va venir acheter sa viande, un peu pour le chien et un peu pour elle. Quelquefois elle achète du plat de côte qu'elle cuit en pot-au-feu et tous les deux mange la même soupe.... le petit lapin est bien sage, il a des croutons de pain rassis et Paulo lui a donné des vieilles carottes. Ninette cueille de l'herbe, mais elle le met à sécher au soleil, car l'herbe mouillée donne le gros ventre aux lapins ; elle est contente avec cette bête. Marcel va venir lui apporter de la paille et lui installer un vrai clapier, il est ravi de lui faire plaisir ......

Le Cabanon,Mamé,Papé.

Encore une très belle journée ,en ce moment elles se suivent et se ressemblent.

Je vous passe un petit coucou de Solaire qui est ravie que nous grimpons au classement.

Elle est toujours en attente de sa connection et se languit vraiment de vous et de son Cabanon.

Si Jeudi elle n'a rien elle commencera à rouspéter auprès de son FAI.
Elle fait de gros bisous à la Mamé et au Papé sans oublier tout le monde .

Les camions sont arrivés tard dans la matinée et de plus avec seulement la moitié,des commandes ,et ils ne savent pas quand ils auront le reste ,Jean était furieux.
Mais le papé lui a dit ,ne t'énerve pas cela ne sert à rien et cela ne fera pas venir plus vite ce qu'ils n'ont pas .

En fait il a raison le Papé ,rien ne sert de s'énerver pour rien .Aussi il en a profiter pour faire nettoyer tous les alentours de la bâtisse ,et cela est beaucoup plus propre .
Il y aura cela de moins à faire par la suite .Kate était très heureuse qu'il ait fait faire cela est beaucoup plus acceuillant même si rien n'est terminé.

Les enfants sont rentrés avec quelques devoirs et leçons ,aussi après le gouter ils s'y sont mis de suite ,car demain ils veulent profiter de toute leur journée au dehors avec les animaux et aller à leur cabane avec Mireille et Rémy.

Pour le souper la Mamé a préparer une grosse salade composée,et une belle omelette aux champignons.
Tout le monde va se régaler ,Paulo est ravie car c'est ce qu'il préfère ...

Au Cabanon,au soleil couchant mais tellement doux encore ,les animaux ne se pressent pas pour rentrer aussi Paulo leur prépare tout a l'intérieur et quand ils seront décidés ,tout sera fait .

Les poules elles commencent à se réunir sur l'échelle pour monter au poullailler ,c'est bien vrai qu'elles se couchent tôt,mais là tout de même ,je pense plutôt qu'elles sont crevées d'avoir grattées toutes la journée comme des folles à se disputer un ver ou un insecte .

Bonne soirée .......................

Bonsoir le petit cabanon et Tous




Vue du Frioul de Marseilleveyre ( au dessus de Pastré)


Marseille posséde une "montagne" de 432 métres de haut :
MARSEILLEVEYRE

A Moscou on sait que Marseilleveyre est le berceau de la préhistoire et à Marseille on ne le sait pas !

Les savants du monde entier s'accordent à dire que la préhistoire est d'origine essentiellement Française;
un peu de précision les aménerait à dire qu'elle est d'origine essentiellement Marseillaise. Car c'est l'exacte vérité !

Le premier qui s'avisa de fouiller le sol pour y découvrir le livre scellé de la nature et y déchiffrer ses archives jusque là
inviolées, ce fut un gentilhomme Picard; BOUCHER DE CREVECOEUR DE PERTHES qui fit ses premières fouilles et
prospections à Marseille dans la Baume-Rolland, en plein massif de Marseilleveyre vers .... 1805.

BOUCHER de PERTHES
Jacques BOUCHER de Créve-Cœur de Perthes né à RETHEL (Ardennes) le 10 novembre 1788, d’une famille apparentée
à Jeanne d’ARC. Son père directeur des Douanes sous Louis XVI lui fait obtenir un poste dans cette administration.
Nommé à MARSEIILE le 09 mai 1805 , le jeune BOUCHER à 17 ans visite la grotte ROLLAND à la recherche de
coquillage pétrifiés découvre des fossiles humains. Il retourne à Paris puis à Abbeville où il est nommé directeur.
C’est en 1826 qu’il fait ses premières découvertes importantes et flaire la présence de l’homme aux temps préhistoriques.
Il découvre les premiers silex taillés. Précurseur de la préhistoire il meurt à Abbeville le 2 aout 1869.







Baume de l'ours - st Michel d'eau douce










Calanque de Sormiou, les douaniers




Calanque de Sormiou, grotte du Capellan




La roche perçée vue
du chemin de Mazargues

Marseilleveyre (ou Marsilho-Veiré pour les puristes) est une montagne d'une exceptionnelle majesté aux falaises et roches d'une blancheur fascinante. Tumulte de rochers arides aux formes torturées et aux vallons boisées mystérieux et profonds ce massif regorge de sites magnifiques et préservés.

Lieu nommé « verrus Massilium Verterm » en 1298. Massilia Vêtus en 1365. Veire du latin VERTERM : vieux, stérile, lieu inculte.
Du provencal Veiro qui signifie aussi Vigie.

Sur le versan entre le Roy d'Espagne et Pastré se trouvait un Oppidum Salien occupé du 7éme au 2éme siècle avant notre ére. Des fragments de meules en basalte de céramique et de poteries votives trouvées sur ces lieux ont prouvés une fréquentation importante du site.





La fenêtre du Poilu





Haut de Marseilleveyre, vu du bois de la Selle.




La croix de Marseilleveyre devant la ville




Fleurs du massif




Aigle de Bonelli, le roi du massif

Vue du haut de Marseilleveyre sur l'ile de RIOU




Col de la selle et Malvallon








La roche perçèe




Le fameux Téléscaphe qui a relié
la terre ferme à l'ile Maire
dans les années 60
par une promenade sous-marine




Vue du haut du Cirque des Walkiries



Fleurs du massif



Guide des années 30

Une preuve que même les martiens aiment cette belle montagne c'est qu'ils l'ont visité en soucoupe volante le 28 mai 1954

Les OVNIS dans la presse quotidienne:
LA VAGUE FRANCAISE DE 1954 DANS LA PRESSE:
L'article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal France, pages 1 et 9, le 28 mai 1954








Une soucoupe volante aperçue dimanche soir au-dessus de Marseilleveyre
ON RECHERCHE D'AUTRES TEMOIGNAGES D'OBSERVATEURS EVENTUELS

Des témoins oculaires ont rapporté avoir vu une nouvelle "soucoupe volante" dans le ciel de Marseille.

Selon le récit qu'ils ont fait, cet engin mystérieux a été aperçu vers 18 h. 45, dimanche, au-dessus du massif de Marseilleveyre. C'était le moment où, après s'être couvert, le ciel se dégageait sous l'effet du vent.

Apparaissant à peu près à 30 degrés au dessus de l'horizon, l'appareil avait la forme arrondie et une couleur orangée, avec des éclats métalliques sur les bords. Il avançait en "ondulant" bord sur bord, à une vitesse que les observateurs ont estimée ne pas excéder sensiblement celle des avions classiques.

L'observation des témoins a duré près de cinq minutes, au terme desquelles l'engin mystérieux a disparu, caché par la colline.

Un spécialiste privé de la question des soucoupes volantes, M. J. Guieu, auteur de plusieurs livres et correspondant avec d'autres observateurs, notamment l'Américain Desmond Leslie, s'efforce de recueillir de plus amples détails sur cette apparition.

D'où viennent les soucoupes?
Selon lui les soucoupes volantes seraient d'origine extraterrestre. Viennent-elles de la planète Mars? Certains techniciens se le demandent et ont même laissé entendre que les apparitions de soucoupes se multiplieraient entre juin et août 1954, époque où au cours des révolutions planétaires Mars et la Terre sont le plus proches. Dans cette hypothèse, à raison de 30.000 km-heure - vitesse évaluée à la suite de plusieurs observations de soucoupes en vol, notamment par des bases radar anéricaines - il ne faudrait pas plus de trois mois aux soucoupes martiennes pour atteindre notre globe.

L'appareil étrange aperçu dimanche est-il une sorte d'éclaireur?

Les personnes qui auraient pu observer le phénomène de dimanche dernier ou d'autres semblables sont invitées à faire partager leurs témoignages que nous recueillerons bien volontiers.

C.V.

Le puit de lierre




Marseille vue du plateau de l'homme mort






Boulevard de la grotte rolland




La calanque de marseilleveyre

Magnifiqu Mymosas merci j'aime beaucoup Marcel Amont et ses chansons

[Ref. 1666] JOURNAL "LE PROVENCAL":




Les "soucoupes volantes" continuent à visiter Marseille
Elles ont été aperçues à Marseilleveyre à l'Estaque et au-dessus de la Pointe-Rouge

Après la "soucoupe volante" aperçue dimanche dernier sur le massif de Marseillevyre, vers 18 h. 45, deux autres témoignages viennent confirmer la présence dans le ciel de Provence d'un engin mystérieux.

Un camionneur de l'Estaque, M. Guy M... a déclaré qu'il avait aperçu une "lueur phosphorescente"; en forme de disque, dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h. 40 du matin, alors qu'il se trouvait sur l'autoroute Nord.

Il a pu observer cette apparition pendant environ deux minutes, le disque s'étant immobilisé pendant ce laps de temps au-dessus même de l'autoroute Nord.

Il a pu observer cette apparition pendant environ deux minutes, le disque d'étant immobilisé pendant ce laps de temps au-dessus même de l'autoroute, puis brusquement, après un virage de 40 degrés environ, il disparut à une vitesse vertigineuse en direction de la mer.

Hier un architecte nous déclarait qu'il avait vu, mercredi vers 12 h. 30, une "soucoupe volante": "J'étais au haut du boulevard Michelet, lorsqu'un disque orangé, venant de l'Ouest-Est [!?] filant vers la pointe rouge, apparut dans le ciel. J'ai pu observer pendant trois minutes environ ce disque, dont le diamètre apparent était celui d'un ballon de football. Il marchait à une allure modérée en oscillant légèrement, sa bordure était d'une teinte plus sombre, et j'ai approximativement estimé son altitude entre 2.5500 et 3.000 mètres. Subitement, son allure s'accéléra, la luminosité augmenta nettement et le disque disparut".

Pour la première fois, au début du siécle dernier la France organisait, avec faste, une vitrine de ses territoires coloniaux.

Elle le fit à Marseille. Les terrains militaires du rond point du prado furent choisis comme site. Sur 24 hectares entre le boulevard rabatau et le jarret (sur l’emplacement actuel de la foire et du stade vélodrome) allait se dérouler pendant plus de six mois la plus fabuleuse exposition que Marseille ait jamais connue.






Imaginez ...
vous êtes aujourd'hui le 15 avril 1906, le jour de l'ouverture au public.

Hier, c'était l'inauguration officielle et solennelle par Monsieur Amable CHANOT, maire de Marseille.

Autour de vous une foule compacte se presse en habits du dimanche. Les attelages circulent par centaines autour du rond point du prado et vous, vous passez maintenant les grilles gigantesques de l'exposition.

On vous composte votre ticket et en avant pour la visite.


EXPOSITION COLONIALE
DE MARSEILLE 1906





L’exposition Coloniale de MARSEILLE 1906

(extraits d'un guide d'époque consacré)






Un décret présidentiel a autorisé la tenue à MARSEILLE d’une exposition coloniale durant l’année 1906, du 15 avril au 30 novembre. Cette exposition est installée sur les terrain de l’ancien champ de manœuvres à l’angle formé par le rond point du Prado, les boulevards RABATAU et MICHELET




Elle occupe une superficie de 24 hectares, non compris les annexes. Les nombreux tramways sillonnant le Prado la mettent à portée de la ville.





La porte principale s’ouvre sur le Rond-point même. Les palais et les pavillons sont répartis dans un parc magnifique ou près de 1000 arbres d’espèces diverses ont été plantés entre des massifs de verdure et de fleurs semées à profusion.






A droite et à gauche de l’entrée sont disposées les serres coloniales. Une grande allée centrale et deux avenue parallèles aboutissent au PALAIS DE L’EXPORTATION : c’est une vaste construction à l’architecture élégante, dont la façade se développe sur 140 mètres de long et où figure tout ce que l’industrie et la fabrication Française expédient dans nos colonies: là aussi sont représentées toutes les grandes usines métropolitaine



La façade monumentale du palais de l’exportation encadre un majestueux château d’eau d’où jaillissent des fontaines lumineuses. Derrière un vaste hall renferme les machines actionnées et mises en marche sous les yeux des visiteurs. Un peu plus loin sont exposées en des hangars spéciaux les machines agricoles en usage dans les colonies. Les moyens de transport sont également groupés auprès du même palais : une place importante y est réservée aux chemins de fer et à l’automobile qui chaque jour deviennent plus important dans l’extension de nos possessions d’outre-mer. De chaque coté, en arrière, figurent les expositions particulières des colonies de l’Atlantique, de l’Inde, de l’Océanie, de la nouvelle Calédonie, etc.




A droite du palais de l’exportation le terrain affecté à l’Indochine occupe une surface de 3 hectares; on y accède par trois ponts de styles Cambodgiens et Annamites jetés sur un cours d’eau portant les divers types d’embarcations fluviales usitées dans cette colonie. Un vaste pavillon de 2.800m² contient les expositions des services généraux et les principaux produits locaux. Tout à coté, chacun des pays de l’union Indochinoise possède un emplacement.



Le pavillon de la Cochinchine représente une superbe pagode aux toits recourbés, surmontés de dragons ailés. Il est flanqué d’une maison de riche Annamite, entièrement construite en bois d’essences différentes tirés des forets de Cochinchine. Le pavillon du Tonkin figure exactement une pagode des environ de Bac-Ninh; celui de l’Annam est la reconstitution de la pagode de Confucius à Hué, que surmonte une tour centrale de 26 mètres de haut; celui du Cambodge, un des plus originaux, reproduit une des tours du Baion de la fameuse pagode en ruine d’Ankor-Wat. Dans une annexe sont réunis les produits forestiers du Laos.




A coté un théâtre de style Siamois, comporte un rez-de-chaussée réservé aux représentations cinématographiques et un 1er étage ou dans une grande salle de 500 places ont lieu des spectacles Cambodgiens, Annamites, Tonkinois donnés par des troupes indigènes. C’est là que dansent les bayadères envoyées par le roi du Cambodge. Les attractions de l’Indochine se complètent par la reconstitution de deux rues d’Hanoi et de Saigon avec leurs artisans, leurs boutiques, un marché, un Van-ki, etc. .






Des tirailleurs Tonkinois et les gardes civils indigènes assurent l’ordre.





Sur l’avenue principale, le palais de l’Algérie silhouette une vue d’Alger. En face une construction est réservée au ministère des Colonies. Un peu plus haut se dresse le pavillon de la Tunisie. Sur une cour intérieure ornée de fontaine s’ouvre l’ensemble des constructions ajourées de fines galeries, que domine un élégant minaret.





Plus loin on trouve la rue des souks de Tunis dont le grouillement pittoresque ravit les artistes.






Le pavillon de Madagascar, placé vis-à-vis de celui de la Tunisie est inspiré des différents motifs architecturaux caractérisant les immigrations anciennes ( Arabes, Indiennes, Malaises) dans la grande île. Ce palais comporte un dôme dorée, des créneaux, des portes aux arcs trilobés et les pylônes de Betsiléo qui flanquent les portes d’entrée. A l’intérieur de l’édifice sont présentées de précieuses et instructives collections qui permettent de suivre les progrès accomplis à Madagascar sous l’impulsion du Général Gallieni.






Le palais de la Cote Occidentale Française figure la demeure bizarre d’un chef Soudanais: le long de larges murailles dominés par une tour carrée, haute de 35 mètres, s’ouvrent des éventaires où Sénégalais et Soudanais fabriquent des objets exotiques.


Dans l’enceinte de l’Exposition se trouve un restaurant-glacier, un restaurant populaire, deux cafés brasseries et divers kiosques ou bars de dégustation.


En outre, il a été organisé des attractions multiples, notamment un waters-toboggan placé à droite de l’entrée.


Enfin, pendant toute la durée, ont lieu diverses fêtes originales, notamment la fête du Dragon . Des musiques exotiques se font entendre l’après-midi et le soir.

Bonne nuit Mymosas

Douce nuittout le Petit Cabanon

le Cabanon,Mamé,Papé.


Mais que font les enfants déjà debout ,habillés,ils sont en train de déjeuner .je m'assois à la table de la cuisine avec eux et Mamé qui m'offre le café .

C'est que avec ce beau temps ,ils ne veulent pas en perdre une miette de cette journée de repos.

Ils vont aller aider Papé et Paulo aux animaux et après,jusque au Diner on ne le verra plus trainer dans les parages .

Ils sont attendus par Rémy et Mireille dés 9h à leur cabane.Alors!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ils doivent aussi aller voir Ninette et lui porter un peu de fourrage sec pour son lapin en passant .
Tiens en parlant de lapin dit la Mamé et les vôtres est ce qu'ils sont brossés et nettoyés.
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mamé firent en échos deux voix,à peine éclaircit par le bol de chocolat chaud et crémeux.

Ok ok dit la Mamé ,vous savez ce que vous a dit Paulo,qu'ils vous faut bien les brosser.
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mamé.

Allez je me sauve avant que eux ne sortent ,moi aussi j'ai du travail

Bonne matinée

Bonjour le p'tit Cabanon.

Limpide merci pour tous ces renseignements, j'ignorais qu'il y avait eu une exposition coloniale à Marseille.

Ce matin, catéchisme pour les enfants, déjeuner et jeux. Mais auparavant ils doivent s'occuper de leurs petits lapins. Ils ont ouvert la cage et l'un des lapins s'est sauvé, quel travail pour le rattraper car l'animal est vif. Bobette a vu le manège, aussitôt elle venait courir aussi mais le papé n'était pas tranquille car la chienne peut tuer un lapin.....
Vers 17 h le petit Rémi ira chez son filleul, le garder jusqu'au retour de sa mère. Le père est dans la vigne, il ne peut pas surveiller le petit, mais Rémi s'y prend bien avec Martin, il le promène dans une petite cariole et l'enfant s'amuse énormément.

Voilà,voilà Papé le résultat du classement ce matin.Nous progressons toujours dans le général et ce pour nôtre plus grand plaisir .



Bonne continuation..............

Bonjour, bonjour le petit cabanon



Je viens de lire une histoire très triste qui fait bien réfléchir
Je vous la propose :

La légende de l’homme à la cervelle d’or

Alphonse Daudet

jeudi 31 octobre 2002





A la dame qui demande des histoires gaies.



En lisant votre lettre, madame, j’ai eu comme un remords. Je m’en suis voulu de la couleur un peu trop demi-deuil de mes historiettes, et je m’étais promis de vous offrir aujourd’hui quelque chose de joyeux, de follement joyeux. Pourquoi serais-je triste, après tout ? Je vis à mille lieues des brouillards parisiens, sur une colline lumineuse, dans le pays des tambourins et du vin muscat. Autour de chez moi tout n’est que soleil et musique ; j’ai des orchestres de culs-blancs, des orphéons de mésanges ; le matin, les courlis qui font : « Coureli ! coureli ! », à midi, les cigales ; puis les pâtres qui jouent du fifre, et les belles filles brunes qu’on entend rire dans les vignes...

En vérité, l’endroit est mal choisi pour broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers de contes galants. Eh bien, non ! je suis encore trop près de Paris. Tous les jours, jusque dans mes pins, il m’envoie les éclaboussures de ses tristesses...

A l’heure même où j’écris ces lignes, je viens d’apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara ; et mon moulin en est tout en deuil. Adieu les courlis et les cigales ! Je n’ai plus le coeur à rien de gai... Voilà pourquoi, madame, au lieu du joli conte badin que je m’étais promis de vous faire, vous n’aurez encore aujourd’hui qu’une légende mélancolique.



Il était une fois un homme qui avait une cervelle d’or ; oui, madame, une cervelle toute en or. Lorsqu’il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré. Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant d’olivier ; seulement sa grosse tête l’entraînait toujours, et c’était pitié de le voir se cogner à tous les meubles en marchant... Il tombait souvent.

Un jour, il roula du haut d’un perron et vint donner du front contre un degré de marbre, où son crâne sonna comme un lingot. On le crut mort, mais en le relevant, on ne lui trouva qu’une légère blessure, avec deux ou trois gouttelettes d’or caillées dans ses cheveux blonds.

C’est ainsi que les parents apprirent que l’enfant avait une cervelle en or. La chose fut tenue secrète ; le pauvre petit lui-même ne se douta de rien. De temps en temps, il demandait pourquoi on ne le laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue.

On vous volerait, mon beau trésor ! lui répondait sa mère... Alors le petit avait grand-peur d’être volé ; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se trimbalait lourdement d’une salle à l’autre...

A dix-huit ans seulement, ses parents lui révélèrent le don monstrueux qu’il tenait du destin ; et, comme ils l’avaient élevé et nourri jusque-là, ils lui demandèrent en retour un peu de son or. L’enfant n’hésita pas ; sur l’heure même - comment ? par que moyens ? la légende ne l’a pas dit -, il s’arracha du crâne un morceau d’or massif, un morceau gros comme une noix, qu’il jeta fièrement sur les genous de sa mère... Puis, tout ébloui des richesses qu’il portait dans la tète, fou de désirs, ivre de sa puissance, il quitta la maison paternelle et s’en alla par le monde en gaspillant son trésor.

Du train dont il menait sa vie, royalement,, et semant l’or sans compter, on aurait dit que sa cervelle était inépuisable... Elle s’épuisait cependant, et à mesure on pouvait voir les yeux s’éteindre, la joue, devenir plus creuse. Un jour enfin, au matin d’une débauche folle, le malheureux, resté seul parmi les débris du festin et les lustres qui pâlissaient, s’épouvanta de l’énorme brèche qu’il avait déjà faite à son lingot : il était temps de s’arrêter.

Dès lors, ce fut une existence nouvelle. L’homme à la cervelle d’or s’en alla vivre, à l’écart, du travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tâchant d’oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher... Par malheur, un ami l’avait suivi dans sa solitude, et cet ami connaissait son secret. Une nuit, le pauvre homme fut réveillé en sursaut par une douleur à la tête, une effroyable douleur ; il se dressa éperdu, et vit, dans un rayon de lune, l’ami qui fuyait en cachant quelque chose sous son manteau... Encore un peu de cervelle qu’on lui emportait !...

A quelque temps de là, l’homme à la cervelle d’or devint amoureux, et cette fois tout fut fini... Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l’aimait bien aussi, mais qui préférait encore les pompons, les plumes blanches et les jolis glands mordorés battant le long des bottines.

Entre les mains de cette mignonne créature moitié oiseau, moitié poupée -, les piécettes d’or fondaient que c’était un plaisir. Elle avait tous les caprices ; et lui ne savait jamais dire non ; même, de peur de la peiner, il lui cacha jusqu’au bout le triste secret de sa fortune.

Nous sommes donc bien riches ? disait-elle. Le pauvre homme lui répondait :
Oh ! oui... bien riches ! Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait le crâne innocemment. Quelquefois cependant la peur le prenait, il avait des envies d’être avare ; mais alors la petite femme venait vers lui en sautillant, et lui disait :
Mon mari, qui êtes si riche ! achetez-moi quelque chose de bien cher... Et il lui achetait quelque chose de bien cher.

Cela dura ainsi pendant deux ans ; puis, un matin, la petite femme mourut, sans qu’on sût pourquoi, comme un oiseau... Le trésor touchait à sa fin ; avec ce qui lui restait, le veuf fit faire à sa chère morte un bel enterrement.

Cloches à toute volée, lourds carrosses tendus de noir, chevaux empanachés, larmes d’argent dans le velours, rien ne lui parut trop beau. Que lui importait son or maintenant ? ... Il en donna pour l’église, pour les porteurs, pour les revendeuses d’immortelles : il en donna partout sans marchander... Aussi, en sortant du cimetière, il ne lui restait presque plus rien de cette cervelle merveilleuse, à peine quelques parcelles aux parois du crâne.

Alors on le vit s’en aller dans les rues, l’air égaré, les mains en avant, trébuchant comme un homme ivre. Le soir, à l’heure où les bazars s’illuminent, il s’arrêta devant une large vitrine dans laquelle tout un fouillis d’étoffes et de parures reluisait aux lumières, et resta là longtemps à regarder deux bottines de satin bleu bordées de duvet de cygne. « Je sais quelqu’un à qui ces bottines feraient bien plaisir », se disait-il en souriant ; et, ne se souvenant déjà plus que la petite femme était morte, il entra pour les acheter. D

u fond de son arrière-boutique, la marchande entendit un grand cri ; elle accourut et recula de peur en voyant un homme debout, qui s’accotait au comptoir et la regardait douloureusement d’un air hébété. Il tenait d’une main les bottines bleues à bordure de cygne, et présentait l’autre main toute sanglante, avec des raclures d’or au bout des ongles. Telle est, madame, la légende de l’homme à la cervelle d’or.

Malgré ses airs de conte fantastique, cette légende est vraie d’un bout à l’autre... Il y a par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre avec leur cerveau, et payent en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie. C’est pour eux une douleur de chaque jour ; et puis, quand ils sont las de souffrir...



Ne soyez pas triste , apprennez à aimer ce que vous avez et pas à convoiter ce que vous n'avez pas et vous aurez une douce quietude qui vous envahira



Bonne journée le petit cabanon

Bonsoir le petit cabanon et Tous

Mymosas merci pour cette belle chanson "le chapeau de Mireille"
La petite Mireille du cabanon est toute contente elle a demandé à la mamé si c'est pour elle que Marcel Amont chante cette chanson.
Eh voilà les enfants sont tous en train de chanter le chapeau de Mireille, la petite Kelley voudrait aussi une chanson pour son chapeau.


John dit a la mamé ne craint rien nous aux Amériques nous n'avons pas peur des martiens il y en pleins partout et j'ai aussi des livres qui en parlent tu peux les lire mamé c'est génial.
je vais vous raconter une blaque sur les martiens dit John :

Deux martiens sont arrêtés au feu rouge. Le feu passe au vert. L'un d'eux s'écrie :
- Tu as vu, il me fait de l'oeil !

Un martien débarque dans une station-service et dit à une pompe à essence :
- Enlève ton doigt de ton oreille quand je te parle !

mamé et papé ont rigolé de bon coeur.

Bonsoir le Cabanon,Mamé,Papé.

Les enfants dorment du sommeil du juste ,c'est que ils s'en sont donnés toute cette journée encore .

Ce soir la Mamé a même trouvé que leur visage était déjà tout halé par ce beau soleil,et cela leur va très bien ,ils ont bonnes mines.

C'est que ici ils mangent et dorment bien au bon air et la campagne il n'y a rien de meilleur a répondu le Papé tout fier .

Mais ce soir il est un peu fatigué de sa journée à tailler et bruler tous les déchets.

Mamé tu pourras me frictionner un peu le dos en montant te coucher ,oui ,oui, dit elle je fais ma toilette et j'arrive .

Jean et Kate eux vont rester un peu devant la cheminée ,ils discuteront de l'avenir ,de la prochaine ouverture du Fournil qui prends du retard ,la faute à qui
aux fournisseurs qui ne tiennent pas leur promesses et a ceux qui les fournissent eux mêmes ,et ainsi de suite ,mais bon pas la peine d'épiloguer cent ans la dessus n'est ce pas Kate .

Si ce n'est pas ce mois ci ce sera pour le prochain après tout ,pour le moment nous ne devons rien à personne ,après .........on verra n'est ce pas ...

Les voilà un peu mélancoliques ce soir ,mais ils gardent tous leurs espoirs et leur bonne volonté pour recommencer dès demain une nouvelle et belle journée .

Je tire tout doucement le volet et me retire tout doucement ,je leur laisse leur intimité.

Bonne nuit au Cabanon