Le Petit Cabanon - Février 2011

Bien quelle triste journée encore de passé, alors que hier c'était une journée printanière .

Il a plut toute la journée , finement mais suffisamment pour se mouiller.Papé et Paulo qui ont "été dehors un bon moment pour le jardin en ont eut pour leur frais, .
Quand ils sont rentrés pour le café à 16h ils étaient trempés, Mamé leur a dit allez hop une douche et mettez des vêtements secs, sinon vous allez attraper la mort .

Allez Paulo, va vite chez toi, et tu reviens , j'ai fait un gâteau .

Papé est monté et il est vrai que de suite ils se sont sentis mieux avec chemise et pantalon sec devant la cheminée a boire un bon café avec une belle part de ce cake au citron et poudre d'amandes que Mamé a préparée cet après midi.

Pour ce soir, c'est une belle salade verte avec du jambon, le gouter étant tardif et copieux, le souper n'en sera que plus léger .

Le feu crépite, et dans la pénombre de la pièce lance des lueurs étranges qui dansent et crépitent .

Passez une bonne soirée ..................

Bonjour Papé Mamé et le Petit Cabanon

ah oui Kishar hier on a pu décliner le verbe pleuvoir sous toutes ses formes

Aujourd'hui, in va pouvoir conjuguer le verbe "mistraler". Quoi ? il n'existe pas ??? pourtant il le devrait.

D'un grand coup de balai il a chassé les nuages, peint le ciel tout en bleu et dessiné un joli soleil : voilà de bonnes augures pour le début des vacances demain.

Aujourd'hui, c'est les Nadine qui sont à l'honneur.

Vous pensez bien que le Papé et la Mamé n'ont pas oublié



aussi le Papé t'invite à venir boire une petite coupe ce soir, la Mamé fera un apéritif dinatoire et on papotera gaiement.

A cette heure ci, Mamé ets à la gym, elle ne voulait pas la rater car durant 2 semaines ... ca sera aussi les vacances

Passez une bonne journée et de gros bisous à tous

Pour ces vœux pour ma fête ...je n'oublierais pas de passer ce soir pour boire une petite coupe...

Cela fait plaisir aujourd'hui le soleil inonde le Cabanon, si seulement cela avait été le temps d'hier, nous aurions fait une super ballade en colline , n'est ce pas Paulo....mais bon on en profite a fond de cette journée .

Les vacances pour la seconde zone c'est ce soir, et les petits espère en avoir beaucoup du soleil pendant celle ci qui pour eux commence aussi .

Ils ont déjà fait leur emploie du temps pour occuper ses journées de loisirs , ils comptent bien sur Rémy, et Mireille aussi , ainsi que leur copains d'Avignon qui viendront certainement passer un week-end avec eux.....


Passez un bon après midi.....sous le soleil .....

J 'arrive pour boire la petite coupe et souhaiter à

Panda

J'arrive Kishar pour trinquer avec toi , et merci pour ces belles fleurs....

Papé a débouchée le champagne , mazette et Mamé a fait plein de petits canapés .


Merci beaucoup de cette attention.

Papé nous avons 5 minutes pour commencer, le temps de discuter un peu .

Alors !!!!!! comment s'annonce la floraison des abricotiers? est ce que le temps va se maintenir ou nous risquons encore des gelées ?.

Ben tu sais Panda, nous ne sommes à l'abri de rien, avec ces changements climatiques, les saisons sont malheureusement un peu détraquée , effectivement , nous pouvons encore avoir des gelées jusqu'à la mi Avril , croisons les doigts fort pour que cela n'arrive pas, sinon , perdue les récoltes .

Dis , tu n'en veux pas une petite avec moi et Kishar qui elle attend depuis un moment la pauvre ...

Allez zou, avant qu'il ne réchauffe dit Mamé , et nous voilà tous les quatre à lever le verre ...

Je sent que nous allons pas partir tôt de chez eux ....

Je vous souhaite une bonne soirée, au Cabanon, elle va être bien bonne et chaleureuse ...

Nous attendons Paulo bien sur et Maguelonne le rejoindra ainsi que Solaire ...

A ta santé Panda et à la santé du Petit Cabanon

moi aussi je trinque avec vous et en profite pour vous faire des bisous

Beau soleil sur le Cabanon ce matin, ceux sont les enfants qui en sont ravis, leur premier jour de vacance sous le signe du soleil, c'est chouette....

Mamé a ouvert partout et fait son ménage à fond, elle aère comme elle dit, mais Papé lui dit, on est pas encore en été pour laisser tout ouvert toute la journée, alors quand tu as finit une pièce , bien tu refermes derrière , sinon tu refroidis les murs ...

OK Papé je ferais ainsi , mais c'est tellement bon ce soleil, il nous a tellement manqué ....

Paulo , lui aussi fait le ménage à fond, mais des écuries, toutes les bêtes sont dehors,n et lui dedans avec la fourche et les brouettes, il cure, et lave à grands coup de jet d'eau...
les portes sont ouvertes des deux côté pour sécher plus vite ..

Il brosse de suite et ne laisse pas couler l'eau trop longtemps, lui non plus ne veut pas détremper le ciment , sinon les bêtes serait sur l'humide ensuite , mais juste de quoi faire propre pour remettre de la belle paille bien craquante et odorante.

Je fais comme Mamé, mon ménage a fond, et avant que Papé ne rouspète que je laisse moi aussi ouvert trop longtemps, je vais fermer, et aller étendre le linge .

Passez une bonne journée ...................

Bonjour Papé Mamé et le Petit Cabanon

Jolie bannière de Panda aujourd'hui, toute colorée ! Elle annonce le début des vacances de février que tous attendaient avec impaticience !

Les enfants vont venir au cabanon cette apres midi. Leur chambre est déjà prête avec les lits refaits avec les beaux draps qui sent bon la lavande !

En plus il fait beau, c'est chouette ! La Mamé va partir faire quelques courses pour remplir le frigidaire. C'est que ces petits, ils ont toujours faim !


- vaut mieux les emmener au cinema qu'au resto plaisante le Papé !

Mais la Mamé aime que les enfants aient un bon coup de fourchette ! Ah ! Ca veut dire qu'ils sont en bonne santé, ils en ont besoin pour grandir

- Et moi ?? quand j'ai un bon coup de fourchette tu me dis que je suis trop gourmand !! plaisante le Papé

- oui mais toi, tu ne grandis plus et puis... tu veux toujours avoir raison !

Le Papé est tout content de lui, c'est qu'il a de la répartie !!

Allez viens que je te fasse un bisou lui dit il !

- Tu n'es qu'un grand enfant lui dit elle

- ah tu vois !! tu le reconnais !! rigole le Papé

Elle éclate de rire, elle sait qu'avec lui elle n'aura jamais le dernier mot

Sacré Papé !!!!!

Allez passez un bon samedi

oops je me suis fait doubler par Panda

Ménage et courses.... y'a de l'effervescence au petit cabanon !

La journée ne s'est pas aussi bien terminée que ce qu'elle avait commencée, ce matin un beau soleil, ce soir de la pluie , grrrrrrrrrrrr disent les petits qui viennent d'arriver....

C'est jean et Kate qui les ont amené, ils ont fermés et de suite chez Papé et Mamé....Ils souperont avec eux avant de repartir .

La journée a été belle et douce , jusqu'à ce qu'en fin d'après midi, ce beau ciel se charge et que le soleil tombe en confettis mouillés .

Mamé est toute heureuse car son ménage a été fait et toute la lessive séchée et rangée.

Un peu de repassage , mais elle attendra d'en avoir un peu plus pour sortir son attirail pour repasser, et avec les petits cela ne saurait tarder à en avoir du linge .

La soupe est cuite , l'omelette et la salade seront servit ensuite , et Kate a porté une tarte aux fruits ....

De quoi régaler tout ce petit monde .

Passez une bonne soirée au Cabanon.................................

Waouhhhhhhhhhhhhhhhhh, se sont écriés les enfants au réveil, car le soleil est là , un beau soleil éclatant , qui nous l'espérons tous va tenir ses promesses toue la journée .

Pour le moment , tout le monde est autour de la table du déjeuner, mais habillé, car c'est bientôt l'heure de la messe, et Mamé ne veut pas être en retard .

Ce midi, les enfants ont demandé si Rémy et Mireille pouvaient être avec eux pour le déjeuner, donc c'est Papé qui se charge d'aller voir les parents , mais il ne devrait pas y avoir de soucis.

Mamé a mis a cuire un beau gigot à la braise que Papé doit surveiller bien sur, mais elle a surtout demandé à Maulo de le faire, dessous ce sont des pommes de terre, qui rissolent dans le jus.

La salade est nettoyée et ils ramèneront pain et dessert du village .

Bien beau Dimanche de vacances pour les pitchouns , en joyeuse compagnie .


Bonne journée ..............................

bonjour Papé Mamé et le Petit Cabanon

oh !! la jolie tarte ! zut il ne reste plus rien !

Ca commence fort les vacances des petits au cabanon ! Papé vient juste de rentrer accompagnés de Mireille et Rémi ! Les enfants sautent de joie

Ce soir ils ont la permission de rester dormir et ne rentreront chez eux que demain soir - au moins pour Rémi car Mireille a le droit de rester un peu plus si le Papé et la Mamé le veulent bien

C'est une vraie volière au Cabanon. La Mamé adore

- quand les petits sont là on croirait que le cabanon revit !

Et le Papé lui aussi a le sourire jusqu'aux oreilles !

Le ciel se couvre un peu mais qu'importe la joie est dans les coeurs.


Alors ce gigot ?? miam miam il embaume d'ici et je partagerais bien avec eux, pas vous ?

Je vous souhaite un joyeux dimanche

Hello le soleil brille ! Quelle chance pour les enfants tous réunis au cabanon . Ils vont passer un bon moment ensemble .Même Rémi a une " permission spéciale "
son père à la demande de papé lui a accordé tout son après midi et il va en profiter c'est sur !

j'ai ressorti mon livre de contes ,
voici un avant goût ;

* * Le dernier vol d’Héli, taxi-libellule * *


- Héli ! Viens par ici.
Répondant à l’injonction, la gracile petite libellule se posait sur la plus grande feuille de nénuphar de l’étang numéro 2.
Héli assurait le transport des habitants d’une mare à l’autre. Ses quatre ailes transparentes aux nervures solides lui permettaient cette fonction mais il lui arrivait qu’en fonction de la charge de ses passagers, ses atterrissages loin d’être stationnaires l’amenaient parfois à quelques bains forcés.
Ils étaient nombreux ceux qui n’utilisaient plus ses services à cause de cela mais comme ses tarifs étaient les plus bas, elle conservait cependant une certaine clientèle.

- Où voulez-vous aller, Monsieur Nèpe ?
- Voir mon cousin Dytique à l’étang numéro 5.

Ce n’était pas la course la plus aisée. Dans l’étang numéro 5, les nénuphars, aux hautes fleurs jaunes comme des renoncules, avaient de toutes petites feuilles qui rendaient les atterrissages scabreux. Combien de fois avait-elle dû remettre les gaz pour faire un deuxième, voire un troisième passage avant de se poser.

Or, pour le transfert qui nous intéresse, il y avait ce jour-là grand vent. Un vent suffisamment fort pour faire voler les ramures des saules pleureurs et en décrocher quelques feuilles qui allaient certainement gêner sa progression.

- Cela ne peut pas être reporté, émit-elle d’un ton de prière.
- Non, on m’y attend pour le baptême de sa petite dernière.
- Dans ce cas, en route si l’on peut dire ainsi. Accrochez-vous bien, on risque d’être un peu ballottés.

Leur vol en effet était des plus incertains. Ce fort vent, de trois-quarts face, ralentissait leur allure, les repoussant même parfois légèrement en arrière. Il n’y avait qu’aux bords des rives qu’il ne soufflait pas aussi fort mais cette voie était plus périlleuse à cause justement des saules pleureurs.

- Je crains que nous ne puissions aller jusqu’au bout, aujourd’hui.
- Pourtant, il le faudra bien car j’ai l’honneur d’être le parrain de la petite de mon cousin Dytique et le baptême a lieu aujourd’hui.

Héli, pour économiser son souffle, n’avait rien répondu. De tous les parcours qu’elle avait faits jusqu’à présent, c’était à coup sûr le plus difficile qui l’attendait.


Il faut préciser qu’Héli n’était plus de première jeunesse. Trop souvent sollicitées, ses articulations clamaient souffrance et si ses ailes étaient encore intactes, elle ne le devait qu’à sa bonne fortune. Combien de ses congénères avaient dû cesser leur activité à cause de cela. Elle ne les comptait plus et bénissait son protecteur de lui avoir épargné ce tourment.

Pour le moment, elle n’était qu’une libellule qui se battait contre les éléments. Elle soufflait tellement qu’on aurait cru entendre un bœuf tirant un attelage. Elle continuait pourtant, tête baissée, fouettée par les vents, cherchant son chemin en se repérant au sol.

L’étang numéro 3 venait d’être dépassé. C’était le plus vaste, celui où les pistes d’atterrissage étaient les plus nombreuses. En dehors des nénuphars qui pullulaient à sa surface, il présentait quelques petites parcelles de terre dont l’accès était toutefois contrarié par de hauts roseaux qu’il fallait contourner.

Encore quelques encablures, se dit-elle pour se donner du courage, et je pourrais m’abriter du vent grâce aux érables qui me font face. Mais après, il me faudra passer au-dessus.

Ce fut à cet instant qu’elle entendit monsieur Nèpe lui crier : Attention, une feuille….., avant qu’elle se retrouve littéralement recouverte d’un bout à l’autre de ses ailes.

- Par tous les diables de notre aviation, qu’est ce qui m’arrive ! Je n’y vois plus rien.
- Moi non plus, répondit en écho, monsieur Nèpe.

Héli ne distinguait plus la ligne d’horizon. Seul le sol, qui défilait sous ses pattes, lui était encore perceptible mais rien ne lui indiquait qu’elle put s’y poser sans crainte. Les herbes de la prairie qui ondulaient comme des vagues couchées par les vents, lui disaient que tout atterrissage était impossible. Pourtant il fallait qu’elle le fasse avant de percuter un obstacle et mettre ainsi en danger sa vie et surtout celle de son passager.

- Monsieur Nèpe, cramponnez-vous, je vais descendre au plus près pour tenter de me poser… dès que je verrais un semblant de terre dénudée. Peut-être pourriez-vous aussi me débarrasser de cette feuille.

Mais monsieur Nèpe, trop angoissé par cette aventure, n’avait pas plus de voix pour répondre que de volonté à faire le moindre geste. Héli en était réduite à se débrouiller toute seule. Plus elle descendait, plus la feuille lui paraissait lourde. Le vent, à qui elle offrait ainsi par cette action une plus grande surface, la repoussait même en arrière.
Héli n’était pas sotte par nature. Bien au contraire, avec l’expérience de son métier, elle avait été souvent obligée d’interpréter les avatars de sa profession pour en faire des avantages. Puisque le vent poussait sur la feuille dans sa phase descendante, peut-être se dit-elle qu’en remontant, il la soulèverait. Cela imposait un effort important mais le jeu en valait la chandelle. Mieux valait essayer que d’entreprendre un atterrissage trop compromettant.

- Tenez-vous bien, monsieur Nèpe, je crois que j’ai trouvé un moyen de nous débarrasser de cette feuille, et joignant le geste à la parole, elle entreprit sa phase ascendante, mais la feuille tenait bon.
- Peut-être pourriez-vous faire le gros dos, monsieur Nèpe.
Ce dernier, qui reprenait un peu d’assurance en voyant le sol s’éloigner, tout en se cramponnant encore plus solidement de ses six pattes sur le dos d’Héli, arrondi ses épaules pour tenter l’expérience. Puis comme un athlète faisant des pompes pour se chauffer les muscles, il fit ce qu’elle lui avait demandé créant ainsi un coussin d’air qui, d’un seul coup, arrachait la feuille gênante.

- Ca y est, elle est partie !

C’était inutile de le crier à Héli. Avec le vent qui lui fouettait maintenant le visage, elle était de nouveau au cœur de la tourmente.
- Si vous vouliez bien maintenant relâcher un peu vos pattes qui me brisent le dos, cela me conviendrait bien, monsieur Nèpe.
- Oh pardon, j’ai eu tellement peur que je n’y ai pas pris garde.
- Vous me permettez de descendre un peu pour me reposer les ailes et reprendre mon souffle. J’en ai grand besoin.
- Je crois que moi aussi, j’en ai besoin.

Une langue de terre venait justement de se proposer à un atterrissage plus aisé que sur une feuille de nénuphar. Avec ce vent l’opération aurait été périlleuse.
- Ouf, ça fait du bien d’avoir les pieds sur terre, vous ne pensez pas, monsieur Nèpe.
- Que si, Héli, mais il va falloir continuer notre voyage. Je vous rappelle que mon cousin m’attend.
- Je ne le sais que trop bien. Laissez-moi, s’il vous plait, une minute pour reprendre mon souffle.

En fait, le temps qu’elle s’accorda fut un peu plus long. L’effort qu’elle avait consenti lui imposait une plus grande récupération.
Comme par miracle, peut-être avait-il eu pitié d’Héli, le vent s’était soudainement calmé. Les feuilles des arbres reposaient détendues et les roseaux ne courbaient plus leur tête.
- On va partir maintenant pour profiter de cette accalmie. Allez, monsieur Nèpe, montez sur mon dos et que le Dieu de l’Aviation nous protège.
- Ainsi soit t-il, répondit en écho notre passager.

Héli avait pris de la hauteur pour se repérer. La feuille et le vent conjugués l’avaient déroutée, elle ne reconnaissait plus les lieux qu’elle survolait.
- N’ayez pas peur, monsieur Nèpe, il faut que je monte au-dessus de ces arbres pour voir où l’on se trouve.
- Pourquoi, bégaya t’il d’une une voix tremblante. Vous avez perdu votre chemin ?
- Pas tout à fait mais le vent nous a déporté et avec cette feuille qui me cachait l’horizon, je ne sais pas exactement où nous nous sommes posés.
Ce n’était pas monsieur Nèpe qui allait la renseigner. Ce dernier était en effet très casanier et il ne sortait que rarement de chez lui.
- Je crois que nous devrions aller vers la droite. Je vois là-bas un bouquet d’arbres qui me rappelle quelque chose.
- Je vous fais confiance mais si ce n’est pas le cas, comment allez-vous faire pour me conduire jusqu’à mon cousin Dytique qui doit se faire du souci de ne pas me voir encore là.
Héli ne répondit pas. Elle concentrait son regard sur le paysage lointain, cherchant le moindre indice qui la remettrait sur la bonne voie.

Depuis que le vent s’était calmé, grâce au soleil qui avait fait son apparition, Héli distinguait au loin les tâches scintillantes des différentes mares et étangs qui composaient son domaine. Elle n’avait plus qu’à les compter pour savoir où elle se trouvait exactement.
- Eh bien, le vent nous a drôlement déporté, dit-elle à monsieur Nèpe qui se cramponnait de plus en plus fort sur son dos au fur et à mesure qu’elle prenait de l’altitude. On est complètement à l’Ouest et légèrement en arrière de l’étang numéro 3 que nous avions survolé tout à l’heure.
- Si vous en êtes certaine, peut-être pourriez-vous redescendre un petit peu. Je ne suis pas habitué à ces voltiges et je souffre du vertige.
- Bien sûr, répondit Héli en amorçant un piquet vers le sol qui effraya un peu plus monsieur Nèpe qui se promit de ne plus rien dire pour éviter ce genre d’expérience.

Héli s’employait maintenant à accélérer l’allure. Il fallait qu’à tout prix son client parvienne en temps et heure à destination. Il y allait de son prestige et elle n’avait plus l’excuse du mauvais temps.
L’étang numéro 4 venait d’être dépassé et Héli commençait à prendre son virage pour se mettre face au vent léger sur l’étang numéro 5, qui n’était séparé du premier que par une mince langue de terre.
- Par tous les saints de l’aviation, on dirait que toutes les feuilles de nénuphars sont déjà occupées. Regardez, monsieur Nèpe !
- Ma foi oui, vous avez raison. Mon cousin à dû faire beaucoup d’invitations.
- Alors, dites-moi où je peux me poser.
- Je ne sais pas moi, c’est vous le pilote, il me semble.
- Je ne le sais que de trop, répondit Héli sur un ton agressif. Quand je vous disais au départ que ce voyage pouvait être difficile, je n’avais quand même pas envisagé que ça se terminerait comme cela.

Héli envisageait le pire. Il ne restait de libre que deux ou trois feuilles d’un format réduit. Un nouveau bain en perspective peut-être ?
Monsieur Nèpe, qui avait déjà eu son contingent de peur tout au long du trajet, ne jugeait pas la situation de même manière. Trop content d’être arrivé chez son cousin, malgré les intempéries, son seul souhait pour le moment était d’être auprès de lui car il voyait en contre-bas tous les invités déjà réunis.
- Cramponnez-vous, monsieur Nèpe, je descends… et que le Dieu de l’Aviation soit avec moi, finit-elle par dire à demi-voix.

Il faut croire qu’elle fut entendue car pour la première fois, elle put se maintenir sur une feuille après avoir quand même rebondi sur une première sans pouvoir s’y accrocher.
- Ouf, dit monsieur Nèpe, je crois que nous avons mérité d’aller boire un verre. Venez avec moi, madame Héli, vous l’avez bien gagné. Mon cousin sera heureux de vous connaître.
Héli ne se fit pas fait prier.

chibani

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Bonjour Papé Mamé et le Petit Cabanon

Kishar les enfants (et moi aussi) on a adoré ton conte ! Ca me rappelle un disney avec Evinrude la libellule maince je ne me souviens plus du titre. Il y avait aussi 2 enfants - un garçon et une fille. Ma fille adorait ca et on l'a regardé en boucle !

Ah Panda l'annonce dans sa bannière du jour !!

Qui a laissé le clapier ouvert ???

Tous les lapins sont dehors et tous les enfants les cherchent avec Papé et Paulo

- c'est pas nous disent ils !

Pourtant c'est Paulo le dernier qui y est allé et il est bien sûr d'avoir tout fermé

Il est tout soucieux car Papé est fâché !

C'est quand même bizarre cette histoire !

D'ailleurs, vous n'avez pas entendu Bobette grogner cette nuit et aboyer ?

C'est vrai dit le Papé. Même que j'ai failli me lever

- il va falloir mener une enquête disent les enfants

Le Papé est sérieux.

- je te nomme Inspecteur en chef dit il à John. Relevez les indices.

- Paulo, viens là j'ai quelque chose à te dire !

Ils papotent plus loin, et bien sûr je n'entends pas ce qu'ils disent. Tous les deux font des grands gestes

Les voilà qui reviennent, le pli soucieux qu'avait Paulo entre les deux yeux a disparu

- allez les enfants, au boulot !

Les petits partent dans tous les sens, comme une nuée d'oiseaux.

La Mamé est derrière sa fenêtre et je la vois rigoler en douce

... ah ah... je commence à me douter de quelque chose ! Pas vous ?

Allez transformez vous en détective et trouvez qui a fait le coup !

Qui a ouvert le clapier ? c'est pas moi ! Je n'ose même pas formuler une idée du ou de la coupable . je préfère le suspense ....

la fin de l'histoire d ' Heli c'est pour tout à l 'heure .

Héli, le taxi-libellule -suite et fin


Sur une parcelle de terre, qui avait été dégagée des herbes par une compagnie de lapins de garenne, toute la famille de monsieur Dytique était réunie, même les cousins les plus éloignés. Il y avait là, dans un mélange de formes et de couleurs tout ce que la faune des étangs pouvait assembler. Les Coccinelles avaient revêtues leurs plus beaux habits, les Gendarmes leurs costumes de cérémonie et les Cétoines brillaient au soleil dans leurs carapaces émeraude. Les Mantes-religieuses, les Moustiques et les Puces, à cause de leur voracité légendaire, avaient été exclus. Chaque fois qu’ils avaient été invités, la fête avait été gâchée.

Lorsque Héli et monsieur Nèpe eurent rejoint la cérémonie, l’orchestre des Grillons sous la direction de monsieur Criquet, par un bref rappel à l’ordre musical, invitait les participants à se regrouper pour entendre le maître de cérémonie, Monsieur Dytique, prononcer son discours de bienvenue.
- Mes amis, nous voilà réunis et je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation malgré que le temps n’ait pas été propice au transport de tous. Tout d’abord, je veux présenter mon cousin Monsieur Nèpe à ceux de la famille qui ne le connaissent pas encore. Il est venu de l’étang numéro 2, accompagné d’Héli dont certains ont déjà pu bénéficier de ses services.
Quelques applaudissements timides saluèrent l’exploit et le courage de nos deux convives. Comme nous l’avons vu précédemment, la notoriété d’Héli était plutôt basée sur le nombre invraisemblable d’incidents en vol ou à l’atterrissage que sur ses réelles compétences.
- Je tiens quand même à remercier particulièrement madame Héli pour le courage qu’elle a manifesté pendant son vol. Mon cousin m’a tenu informé de leurs péripéties, mésaventures qui auraient pu être dramatiques sans sa parfaite lucidité. Nous allons donc lui faire un ban d’honneur pour la remercier.
Mais, ce que n’avait pas pensé notre hôte dans son plaisir de vouloir bien faire était que chaque famille avait sa façon personnelle de faire les bans. Il en résulta donc une cacophonie du plus bel effet qui au lieu de jeter un froid sur l’assistance, procura au contraire un fou-rire général.

- Maintenant, foin de balivernes, nous devons baptiser mon petit dernier. Viens Rose qu’on présente notre loustic à nos invités.
Madame Dytique, qui s’était tenue à l’écart, s’avançait dans sa superbe carapace qui brillait comme un sou neuf au soleil. Entre ses fines pattes, elle tenait un petit bambin qui pour le moment était endormi. Cela valait mieux car la nature l’avait doté d’un organe particulièrement puissant que certains avaient déjà pu apprécier. D’ailleurs, par précaution, ceux-là s’étaient mis du coton dans les oreilles.

Le baptême, chez ces gens-là, était tout à fait semblable aux nôtres. Le parrain, monsieur Nèpe, tenant maintenant dans ses pattes le précieux fardeau, s’était approché d’une vasque, une feuille de platane tenue à l’envers, emplie d’eau prélevée dans l’étang numéro 5. A ses cotés, les parents et les invités avaient été conviés à former un cercle et un vénérable bousier, dans sa robe noire quelque peu lustrée, faisait office de prêtre.
Avec l’une de ses pattes, il préleva de l’eau dans le bénitier dont il arrosa le front du petit dytique en prononçant la formule traditionnelle de cette cérémonie.
- Je te baptise Raoul, au nom de tous les insectes ici présents. Qu’il te soit permis, par cette offrande, d’avoir dans ta future vie d’adulte toute la joie et le bonheur que tu mérites. Ainsi soit-il par les eaux sacrées de nos cinq étangs.

Brusquement réveillé par l’eau froide qu’il venait de recevoir sur son front, Raoul se mit à crier de sa plus belle voix ce qui eut pour effet d’agrandir le cercle des invités de fort belle manière. Ceux qui ne le sachant pas, n’avaient pas mis du coton dans leurs oreilles, avaient leur cerveau qui tintait comme une grosse cloche.
- Vite qu’on sorte les dragées s’écria monsieur Dytique, mais sa voix couvrait à peine celle de son rejeton.
Heureusement tout avait été prévu et le premier servi fut l’horrible petit garnement pour atténuer ses cris. Les dragées étaient en fait des baies prélevées dans la nature. Il y avait des mûres, des framboises sauvages et même quelques prunelles cueillies dans un endroit protégé et particulièrement bien ensoleillé.

Toute l’assemblée était maintenant réunie autour d’un buffet près duquel un groupe de sauterelles jouant des maracas offrait un spectacle haut en couleurs de leurs ailes rouges ou bleues déployées au soleil.
Des papillons, petites piérides en tenue blanche faisaient office de barmaids et remplissaient des cornets de feuilles d’acacias d’un nectar qu’avaient offert les pucerons à l’insu des fourmis qui n’entendaient pourtant pas que cela se fasse. Le tour avait été réussi grâce aux cigales qui les avaient suffisamment occupées en détournant leur attention. C’était un véritable délice et nombreux étaient ceux qui restaient près du comptoir et quelques-uns même en avaient déjà les jambes flageolantes.

Héli s’était abstenue d’en boire, elle en avait humé le parfum mais sa fonction ne lui permettait pas d’y goutter. Monsieur Nèpe au contraire y faisait grand honneur mais il était toutefois navré que son amie ne puisse en profiter. Il alla donc quérir dans la cuisine de sa cousine, un petit pois qu’il creusa pour en faire une gourde. Avec un bout d’épine du prunellier, il confectionna un bouchon et satisfait de sa réussite, il demande à une des piérides de la remplir à ras bord, ce qui fut fait.

La fête battait toujours son plein lorsque le soleil passa derrière la rangée de peupliers qui bordait l’étang numéro 5. Il était plus que temps que tous regagnent leurs abris avant que les mulots ne sortent des leurs. Les embrassades s’éternisaient et Héli se faisait du souci.
- Allons monsieur Nèpe, dépêchez-vous, nous allons être pris par la nuit et comme je n’ai pas demandé aux lucioles d’être là pour notre retour, la piste d’atterrissage ne sera pas éclairée. Nous risquons de nous casser le nez.
Enfin, monsieur Nèpe se décida à partir mais compte tenu de son état, de monter sur Héli n’était pas du plus facile. Il fallut l’aider et même l’attacher avec des brins d’herbe pour qu’il ne tombe pas en cours de route.
Héli prit son envol du premier coup sous les applaudissements de l’assistance. Elle en était tellement contente qu’elle prit le risque de faire un nouveau passage au-dessus d’eux. Sur son dos, monsieur Nèpe s’était déjà endormi, ce qu’elle ne regretta pas car elle pouvait ainsi mieux se concentrer sur son parcours.
Grâce au léger vent arrière qui la poussait un peu, elle survola d’une seule traite, l’étang numéro 4, puis l’étang numéro 3 avant de traverser la large bande de terre au bout de laquelle était l’étang numéro 2.
- On va arriver, monsieur Nèpe, réveillez-vous ! Il faut vous cramponner pour l’atterrissage.
- Déjà, dit celui-ci, émergeant à grand’ peine de son sommeil.
- Déjà, c’est pas vous qui volez, cela se voit.
- Pardon Héli, ce n’est pas ce que je voulais dire. Déjà, c’était pour dire que… mais il ne put finir sa phrase car Héli avait amorcée sa descente.

L’ombre était là estompant certains obstacles et ce qu’avait prévu Héli risquait de se produire. Il pouvait y avoir de la casse. Pas une luciole autour du terrain, elle devait atterrir avec sa seule mémoire.
- Si vous voyez quelque chose devant nous, vous me le dites, monsieur Nèpe. On ne sera pas trop de deux pour y voir clair. Moi je m’occupe du sol et vous des obstacles. OK.
- Reçu cinq sur cinq.
- Allons bon, voilà que vous parlez le langage de l’aviation maintenant.
- J’ai lu quelques livres dans le temps.
- Alors, vous savez ce qu’il faut faire.
- Ben… c'est-à-dire que…
- Attention, on y est, je mets les rétros en marche.

Comme par miracle, ce fut le meilleur des atterrissages qu’elle fit sur cette piste. Héli n’en revenait pas.
- Les dieux de l’aviation sont avec nous aujourd’hui, vous ne trouvez pas monsieur Nèpe.
- Si, si … mais si vous ne me détachez pas, je ne vais pas pouvoir descendre de votre dos.
Et ce fut à ce moment là que le petit pois qu’il tenait serré entre eux tomba au sol et roula un peu plus loin.
- Ah, mais dites donc, qu’est-ce que cela, ce n’était pas prévu dans le programme. Je vais être obligée de vous compter un supplément de bagage.
Monsieur Nèpe, n’avait rien répondu et après avoir été ramasser l’objet du litige, il revint vers Héli et lui dit d’une voix très gaie.
- C’est donc vous qui en paierez les frais car je l’ai emmené rien que pour vous. Comme vous n’avez rien bu chez mon cousin, j’ai pensé que ce serait bien si je vous en gardais un peu.

C’est ainsi que ce finit cette journée inoubliable et que commença entre Héli, la petite libellule, et monsieur Nèpe une très grande amitié.


Et vous savez quoi après !

Ils ont créé une compagnie aérienne qui emploie de jeunes libellules, des hannetons en intérimaires au printemps, quelques papillons pour les plis urgents et même un Jeannot Lapin, Panpan de son prénom, pour oblitérer les courriers.

Comment elle s’appelle la compagnie ?

Héli-coptère…bien sûr !


Chibani

notre transporteuse pour être vue de loin c'est une
Libellule écarlate
Crocothemis erythrae : Bouches du Rhône : juillet 2003

Bonjour Papé Mamé et le Petit Cabanon

merci Kishar de la suite de ce conte, j'adore quand les animaux sont mis en oeuvre comme ca, c'est vraiment mignon

Alors je vous lève le voile ??

Qui a laissé ouvert la porte du clapier ????

Vous avez deviné c'était une blague, un jeu de piste organisé par le Papé avec la connivence de Ninette et Marcel !

Ah ils ont couru hier... toute la journée... et je te cherche par ci et je te cherche par là...

Ils se sont pris au jeu les enfants et ils étaient tout triste...

aussi sir le coup de 4 h quand sont arrivés Ninette et Marcel les bras chargés de panier... avec tous les petits lapins ca a été l'explosion de joie vous pensez bien !

- vous les avez retrouvé !!! ont ils crié de joie

Le Papé a éclaté de rire... oui c'est moi qui avait été les cacher chez eux et laissé la porte ouverte.

Je voulais vous faire faire une course au trésor !

Les enfants n'en croyaient pas leurs yeux ni leurs oreilles !

- mais Papé ??? on a eu vraiment peur !!!

Du coup il ne sait plus quoi dire le Papé !!

La Mamé les prend dans ses bras en les cajeolant. C'est que dans la journée elle avait bien envie de vendre le morceau, Paulo aussi d'ailleurs !

Il ont regardé le Papé d'un drole d'oeil croyez moi

- tu ne nous fais plus JAMAIS ca hein Papé ??

Finalement tout s'est terminé dans les rires mais ils s'en souviendront de ce 1er lundi de vacances, ca c'est sûr !

Bonne journée à tous

Ahhhhhhhhhhhhhhh, ce Papé quand même, il est un grand enfant si on regarde bien....

Ce matin, c'est un soleil voilé qui est sur le Cabanon, cette nuit cela a été de la pluie, de nouveau....

Bien belle journée que celle d'hier, bien riche en émotion forte pour les petits qui croyaient bien que tous les lapinots étaient de sortis, et ils ne pensaient pas qu'ils arriveraient à las récupérer tous....

Marcel rigolait bien quand ils voyait tout ce monde qui cherchait dans les buissons et appelait .

Mais tout est bien qui finit bien, n'est ce pas......................

Que vont ils faire aujourd'hui!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mamé pour le moment est en train de boire son café, les chambres sont ouvertes pour s'aérer puisque tout le monde est debout...

Les hommes John y comprit sont aux animaux, et les femmes, donc elle et Kelley, vont s'occuper de la maison, la petite aime bien aider sa grand mère .

Elle l'aide à éplucher les pommes de terre et carottes pour la soupe de ce soir.

Mamé quand a elle prépare le rôti de porc qu'elle mettra à cuire dans du lait, après l'avoir bien saisit en cocotte .

Passez une bonne journée .....................

Quelle drôle d'idée il a eu le !
Traumatisés ils ont du être les lapins .

La soirée est fraiche ,mais devant la cheminée ou les enfants sont allongés sur leur gros édredon ,il fait bon et ils écoutent religieusement les contes que Mamé est en train de raconter , de plus elle y met les voix et les intonations , du coup tout cela devient vivant .

Papé lui aussi écoute, mais les yeux fermés, et Mamé dit aux enfants , je crois bien qu'il est déjà parti au pays des songes ......

Bobette s'est elle aussi lové avec les petits et se laisse caresser par Kelley.

Allez Mamé continue.......

"Et voilà que le loup entre dans la bergerie et que ...................................le poulain..............................les poules....................................


Je vous laisse en bonne compagnie , si je reste moi aussi je vais faire comme Papé .

Bonne nuit tout le monde ..........................

Petit Mistralet sur le Cabanon ce matin, mais le soleil est là, et il éclaire bien .

Mamé a ouvert les volets et une belle lumière entre côté levant , la cheminée crépite Papé l'a relancé avec du bois bien sec et cela claque et de belles flammes claires montent dans l'âtre .

les petits dorment encore, tant mieux dit Mamé, cela leur fera trouver les journées moins longues, hier John s'ennuyait déjà, faut le faire quand même après trois jours de congés.

C'est que il ne fait pas beau, si le temps s'y prêtait , les journées ne serait pas assez longues comme toujours en pareil cas.

Paulo, va les accompagner à leur cabane, après le déjeuner, ils vont vérifier si rien n'a bougé depuis la dernière intervention.....

Passez une bonne journée ..........................

bonjour Papé Mamé et le Petit cabanon

ah les enfants sont en train de prendre un bon petit déjeuner. Un grand bol de chocolat tout fumant, des tartines beurrées avec la bonne confiture de la Mamé.... ils en ont jusqu'aux oreilles

Chouette journée "cabane" aujourd'hui, c'est qu'ils l'aiment leur belle cabane ! Et c'est comme au jardin, y'a toujours quelque chose à faire !

Vendredi leurs deux copains vont venir alors vous pensez bien qu'ils sont tout content !

Aie j'espere que le papé ne va pas leur concocter une surprise comme celle des lapins de lundi ??

Je suis inquiete car je le vois cogiter.... il faut s'attendre à tout

Bien occupée aujourd'hui, j'ai plein de rangements à faire

Passez une belle journée

Viens me dit assieds toi

Le soleil était bien présent tout ce jour, mais pas la chaleur , ce petit vent est glacé, dit Mamé, ce soir en rentrant de pousser ses volets .

Après le déjeuner Paulo a dit aux enfants qu'il les emmenait à leur Cabane ,vous pensez comment ils étaient heureux , surtout que le matin même Papé leur avait interdit d'y aller, seul tant que il n'y étaient pas allés voir avec Paulo , ils voulaient tout vérifier que les assises aient bien résister au froid....

Mais quand Paulo leur a annoncer c'est avec des cris de sioux qu'il a été accueilli.

Mamé discrètement lui a passé un sac, avec à l'intérieur un bon gouter et une grosse bouteille thermos remplit de chocolat chaud .

Ils sont rentrés tous les trois vers les 17h, et les enfants ont ensuite aider Paulo pour les animaux.

La cabane, n'a pas bougée Mamé, et même Paulo a dit que la toiture était resté en très bon état ce grâce a toutes les couches que nous avons mise l'an dernier .

Youppy, si demain il fait encore beau , on pourra y retourner dit Papé, on pourra !!!!!!! siou plait....

Et est ce que tu pourras demander au Papa de Rémy si il accepte de le laisser venir jusqu'à 17h......

Je monterais demain matin le voir , et vous le saurez ..Chouette, ce sera super .
Et toi Mamé si tu vas chercher du pain chez Papa tu pourras demander aux parents de Mireille ....

Oui si ce n'est pas moi ce sera Paulo, mais nous demanderons .

Ce soir ils sont fatigués, car ils se sont donnés avec Paulo ils ont jouer au ballon , et après la douche ils sont sur leur édredon devant la cheminée, les joues rougit par l'air vif, mais les yeux ont peine de tenir ouvert.

Allez les petits , tenez bon encore un moment , la soupe sera servit et ensuite vous pourrez dormir ....

Regardez donc un peu les revues qu'Albertine m'a donné hier , il y en a de bien belles avec de jolies images d'été, cela nous donnera des idées .

Bonne et douce soirée au Cabanon, en très bonne compagnie , avec les enfants