Le P'tit Cabanon
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


En Provence, entre collines et garrigue, c'était le Cabanon du Papé et de la Mamé
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 21:06

Kishar

Poème de Noël de Clément Moore
La nuit avant Noël

En 1822, un pasteur new-yorkais du nom de Clément Clarke Moore écrivit un poème mettant en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l'attente des cadeaux.

Ces images poétiques ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d'enfants. Publié anonymement dans un journal de l'état de New York, ce poème séduisit immédiatement l'imagination du public.


C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.

On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.

Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.

Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,

Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir díun coup de sous ma couette.

Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.

Au dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.

Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,

Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.

Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "

Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.

Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.

Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.

Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Etaient un peu salis par la cendre et la suie.

Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,

Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.

De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.

Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.

Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.

Mais d'un clin d'oeil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.

Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.

Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.

Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.

Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 21:20

Kishar

Nos envoyés spéciaux en Suède nous l'ont confirmé ce soir. Le Père Noël est en train de charger son traineau afin de se diriger vers les chaumières des enfants du monde entier. En prenant d'incomensurables risques, ils ont réussi à déjouer la surveillance des lutins du Père Noël et ont pu ramener des photos de leur expéditions dans le nord de la Suède.

Ils nous décrivent leur expédition et les risques qu'ils ont pris pour vous !


Tout a commencé par une nuit suédoise. La lune se reflétait dans la neige, ce qui permettait de voir ce qui se passait. La rumeur disait que le Père Noël avait sa chaumière dans le coin. Et plus nous nous enfoncions dans la forêt, plus nous en étions persuadés. Nous avions déjà croisé plusieurs lutins, les petits Tomten du Père Noël. Mais à chaque fois nous avions réussi à nous cacher. Ou bien peut-être avaient-ils fait semblant de ne pas nous voir ?
Après un long trajet dans une forêt sombre, nous arrivâmes près d'une petite maison. Deux étoiles brillaient à la fenêtre dans le noir total. S'il était dans cette forêt, cela ne pouvait être qu'ici

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 09012107205584947

Après quelques heures d'attente, notre patience fut récompensée. Le Père Noël arriva avec son traîneau et ses rennes, entouré de lumière. Nous restâmes d'abord à bonne distance, ne voulant le déranger dans ces préparatifs.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090121072148528155

Mais ne pouvant résister, nous nous approchâmes.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090121072255588466

Et le Père Noël nous fit coucou de la main.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090121072407173666

Avant de s'envoler avec son traineau.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090121072502121814
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 21:22

Maminette

Citation :
Merci Kishar pour ton conte.

Le papé et la mamé s'inquiète pour SOLAIRE, je leurai dit que, dès qu'elle sera installée, elle fera un saut jusqu'au cabanon.
Et, pas les mains vides évidemment.
Carottes pour les ânes,
Boîtes délicieuse pour la minette
Un bout de viande pour Bobette,
et une soupe aux horties avec du son pour les canards et l'oie.... non mais, tout le monde aura quelque chose.

Le papé aura une nouvelle pipe et la mamé aura un beau tablier tout neuf........

Monsieur le Maire viendra leur rendre visite lundi et apportera une grande boîte de chocolat ...................

Bonne soirée à tous,
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyMer 21 Jan - 21:23

Je m'arrête ici pour ce soir...

à suivre.........
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:10

Sibel

Citation :
Oh Kishar, que ca fait plaisir!! Je me disais bien en lisant ce poeme en francais, qu'il me rememorait qque chose de connu.

J'ai bien aime les photos pour illustrer la venue du pere noel, qui est plus connu sous le nom de Santa Claus, ici.

J'avais emporte une bouteille de rhum pour faire un "hot toddy" comme on dit ici, pour le Papé. Il presser sur le cul de la bouteille pour en mettre plus dans son verre, le coquin. La Mamé n'a pas crache dessus non plus, mais la bouteille est cachee et je vous le dis tout bas: Dans le tiroir de la cuve, entre les 2 seaux, comme aurait dit mon pere!!

Aujourd'hui, c'est vraiment l'hiver (depuis hier d'ailleurs). Cela me rejouit, parce que maintenant, les nuits vont aller en diminuant et cela permet l'espoir de jours plus longs, bien sur et d'autant plus agreables s'ils sont ensoleilles.

Pas comme aujourd'hui par ex ou il a plu toute la journee, juste au moment ou je me mettais en route pour faire ma marche habituelle.
Il fait 12 degres, cela ne m'etonnerait pas que nous ayons de l'orage avec une temperature elevee comme ca. Si ca continue, les tulipes vont fleurir
Cela ne me derange pas, mais il y a encore Janvier et Fevrier a subir. En tous cas, mon pommier du japon a ses bourgeons de fleurs prets a eclater. Les rosiers pareil, je me demande si je ne vais pas les couvrir, car le froid les gelera, je n'aurais plus rien au printemps
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:13

Limpide

NOEL, AVANT TOUT UNE FETE DE FAMILLE

L'expression qui disait "on a passé fête ensemble" voulait tout dire sur la qualité des relations que l'on entretenait avec quelqu'un.

En effet, les fêtes de Noël étant logiquement réservées aux rencontres familiales, le fait de faire Noël avec quelqu'un signifiait qu'il faisait quasiment partie de la famille.

La fête de Noël était également un moment privilégié pour rapprocher les membres de la famille qui s'étaient un peu éloignés dans le courant de l'année.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122051839245178
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:16

Limpide

JOYEUX NOEL


Noël nous réserve tous
des surprises de toutes sortes:
que ce soit des paroles douces,
ou des amis à la porte;
une belle soirée tranquille,
ou de beaux cadeaux utiles.
Que ce Noël soit rempli de joie!

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122052011357523

Pilou

Citation :
Bonjour "Le petit cabanon",

Pas toujours le temps de passer partout mais comme on est une grande famille c'est le moment de présenter aux amis mes voeux pour un

JOYEUX NOEL
à Solaire et à tous ses amis.

Maminette

BON NOEL AU P'tit Cabanon,

Citation :
y compris le papé, la mamé, Cadichon, Pastis, Bobette, la chatte, l'oie et les canards .............

On remet une bûche, on balaye et on se réveille. Tiens, mamé, il y a des paquets pour toi et aussi pour le papé, regardez un peu vos cadeaux............

En ce beau jour que tout le monde soit heureux
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:19

Sibel

Bonjour le petit Cabanon. et Joyeux Noel

Bien que levee tot, j'arrive trop tard pour l'ouverture des cadeaux de nos bons vieux papet et mamee. J'espere qu'ils sont contents avec l'echarpe que je leur ai tricote a chacun.

Citation :
Joyeux Noel a tous et toutes qui passez .

SOLAIRE, tu nous manques, mais nous savons que tu es dans ton chez toi. Tu as du dormir au milieu des cartons. Bientot, ce ne sera plus qu'un souvenir.
Nous esperons que tout c'est bien passe et que passes Noel en famille et au chaud.

Ca y'est, le Pere Noel retourne au Pole Nord apres avoir acheve sa tournee annuelle

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122052347652078

Maminette

Citation :
BON NOEL SOLAIRE, SIBEL, PACHINOU, MAMIJOJO, KISHAR, VIVE LA VIE ET CEUX QUI PASSERONT AU P'TIT CABANON

Solaire : si tu passes dans un cyber-café tu nous liras .........

Meilleurs Voeux

Je vous souhaite ...
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir .
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns
Je vous souhaite d'aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier
Je vous souhaite des passions ,
Je vous souhaite des silences ,
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants ,
Je vous souhaite de résister à l'enlisement
A l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite d'être vous ...

Jacques Brel
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:20

Rikita

Le Petit âne gris

Ecoutez cette histoire, que l'on m'a racontée
Du fond de ma mémoire, je vais vous la chanter
Elle se passe en Provence, au milieu des moutons
Dans le sud de la France, au pays des santons (bis)

Quand il vint au domaine, y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines de brebis et d'agneaux
Marchant toujours en tête, aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette, il mettait tout son coeur (bis)

Au temps des transhumances, il s'en allait heureux
Remontant la Durance, honnête et courageux
Mais un jour de Marseille, des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille, alors on l'a vendue (bis)

Il resta au village, tout le monde l'aimait bien
Vaillant malgré son âge, et malgré son chagrin
Image d'évangile, vivant d'humilité
Il se rendait utile auprès du cantonnier (bis)

Cette vie honorable, un soir s'est terminée
Dans le fond d'une étable, tout seul il s'est couché
Pauvre bête de somme, il a fermé les yeux
Abandonné des hommes il est mort sans adieu (bis)

Mmmmmmmmmm...
Cette chanson sans gloire, vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire d'un petit âne gris (bis)

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122052545149923
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:23

Limpide

Citation :
Bonsoir TLM
Une douce pensée pour Solaire

¨Voilà !!! Noël s'est très bien passé, bien mangé, bien gatés. Je souhaite de la santé pour Tout le Monde.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122052717754378

Kishar

Citation :
Voilà , voila ,c'est fini
t'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu

Pas de perrier mais des rennies .

R. A .S

Amour et ordinateur.

Autrefois, les poètes écrivaient à la plume,
Sur du papier de soie, éclairés par la lune.
Aujourd'hui, c'est à l'aide d'un ordinateur
Qu'ils transforment en données les soupirs de leur cœur.
Si la technologie a changé la façon
Dont, tout autour de la terre, nous nous exprimons,
L'être humain a gardé depuis des millénaires
La même façon d'aimer, les mêmes désirs de plaire.
La nature éternelle jamais ne cessera
De couler dans nos veines, toujours elle survivra.
Et malgré les progrès que connaîtra la science,
Rien, jamais, ne vaudra la volupté des sens.
Aucune machine au monde ne peut rendre un baiser
Aussi bien, aussi fort qu'une personne aimée.
Car l'amour ne peut venir que par notre cœur
Et non par le clavier d'un ordinateur

Sophie

Citation :
Elle dit ça mais c'est bien utile l'ordi . Solaire pour te dire que l'on est avec toi par la pensée et par le coeur , même si tu ne peux pas nous lire
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:31

Limpide

La Fontaine d’IVOIRE

Si la légende de FONTAINE D’IVOIRE est donc née, comme la ville, il y a 2600 ans, son nom actuel est bien plus récent et son origine très peu connue par nos contemporains :

Alors pourquoi donc un nom si poétique et si charmant pour un site si aride ?

Quelle est donc l’histoire de cette énigmatique fontaine ?

Voilà donc une belle histoire de Provence devenue de nos jours une légende.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122053515163908

A cette belle époque, c‘était ici la grande campagne : le voyage du village de Mazargues (moins de 3.000 âmes) jusqu’à la bucolique « Fontaine d’Ivoire » c'est l’assurance d’une superbe promenade dans les bois et les champs.

Une grande promenade, peu difficile car presque toujours plate et l’assurance de prendre un grand bol d’air bien frais et pur bien loin des grandes cheminées des usines de Marseille, qui elles, en plein centre ville, crachent leurs grosses colonnes de fumées noires dans le ciel provençal.

Il y a seulement 120 ans, les Marseillais en balade étaient assurés de respirer ici un bon air parfumé de plantes aromatiques donnant de l’entrain pour tout le reste de la semaine.

Immédiatement, à la sortie de Mazargues, les randonneurs se trouvent alors en pleine campagne. Les champs des fermiers du village, tout autour, ne protégent pas du tout du soleil. Le promeneur chemine sur un chemin aride bordé des murailles caractéristiques des routes des campagnes Marseillaises, seul un pas rapide le mettra à l‘ombre des nombreux chênes au loin, droit devant, sous la montagne de l‘Aigle.

Passé la bifurcation menant au château du roi d’Espagne, les chênes Kermès, les pins et les jolies bruyères ainsi que les genets d’or vous accueillent dans leur domaine tandis que romarins, thyms et lavandes distillent pour vos narines leurs parfums capiteux.

A l’intersection du chemin du Roi d’Espagne et du boulevard Pierotti on remarque une écriteau en bois peint indiquant « Bar Restaurant Camoin à 300 m ». En fait, il faut lire 500m. Les propriétaires de l’époque qui jugèrent certainement la distance dissuasive l’avait malicieusement légèrement réduite pour motiver les assoiffés.

Dans le boulevard Pierotti, qui n’a de boulevard que le nom, vous cheminez ensuite sur les lieux ou le pauvre journaliste, qui a donné son nom à la traverse, a été tué. Il a finit ses jours ci, au petit matin, transpercé dans un duel à l’épée par un mis en cause dans l’un de ses articles. Il a perdu la vie à la suite d’une chronique politique parue dans le Petit Marseillais : on ne plaisantait pas à cette époque !

Fatigué, vous allez pouvoir vous reposer car vous arrivez enfin devant un sympathique établissement à la terrasse ombragée, isolé au bout du monde, à l’attention des randonneurs assoiffés: Le bar restaurant CAMOIN

De nos jours, quelques maisons concluent la traverse avec leurs murs de clôture en pierre d’un autre âge. Sur la droite de la route un curieux vieux mur abandonné s’écroule peu à peu, il serpente jusqu’au plateau là-haut sur la colline, c’est l’ancien mur d’enceinte du château du Roi d’Espagne. C’est le seul vestige d’une propriété légendaire avec le grand cèdre devant la porte du Décathlon .

Le chemin traverse ensuite la grande sablière Doubles, du nom des possesseurs du château du Roi d’Espagne vers 1850. c’est la forêt actuelle que vous traversez après la première barrière et les dernières habitations. A la fin du 19éme, ici, c’était une aride carrière de sable exploitée pour le revêtement des façades des maisons..

Le chemin se resserre alors entre deux pans de colline, la pente s’accentue soudain vous obligeant à un léger effort supplémentaire (la deuxième barrière ONF)

Sur la gauche, la carrière de pierre qui a servi pour la construction du château du Roi d’Espagne et de ses considérables murs d’enceinte se découpe largement dans la colline. Blottie dans un creux de paroi calcaire, la ferme VOIRE est à droite avec ses bas murs épais et complète le décor. De nos jours, il ne reste rien de visible de cette ferme, il faut bien chercher sous les fourrés pour trouver les bases des anciens murs recouverts par la végétation.

La vieille carrière abandonnéePassé ensuite le vallon inférieur de fontaine d’ivoire, au prix d’un dernier effort devant les restanques de la ferme arrive enfin le lieu merveilleux de la Fontaine d’Ivoire. Si de nos jours elle est facilement visible, au débouché du chemin, ce n’était pas le cas il y a cent ou deux cent ans. En effet, un lierre gigantesque ornait alors cette source enserrant toute la masse du rocher, formant alors, par une agréable nuance de verts foncés, le plus délicieux contraste avec les roches grisâtres de ce cirque sauvage.

C’est bien dommage, le grand lierre a été arraché. C‘est certainement l’action du fermier, constatant la baisse du niveau de l’eau dans la source et jugeant le lierre responsable de cette perte de capital en précieux liquide, qui l’a sacrifié sur l’autel de la survie de ses pauvres bêtes et de ses cultures laissant jusqu’à nos jour le rocher autour de la source désormais complètement nu.

A vos pieds en 1890, vous foulez un tapis de gazon parsemé de fleurettes aux larges corolles, les mêmes que celles dont se régalaient les chèvres de la ferme de VOIRE jadis.

Aujourd’hui sous les pins le tapis est moins accueillant, mais jadis sous les hauts chênes Kermès l’herbe était tendre, fraîche et abondante pour les nombreuses chèvres de la ferme. On a vraiment du mal à l’imaginer de nos jours.

La source est située au bas d’un gros rocher calcaire qui n’est frappé par les rayons du soleil que lors des longs jours d’été et encore en toute fin de journée. L’eau sort d’une grotte qui mesurait à son origine sept mètres de profondeur et sept mètres de haut pour une largeur de vingt mètres. Les aménagement successifs ont changés ces dimensions pour la profondeur car en effet deux bassins, construits à deux époques différentes pour recueillir l’eau ont modifiés l’aspect et les dimensions de la grotte.

[/size]

C’est au fond de la grotte que l’eau est censée couler. La source existe mais elle ne coule pas comme on aurait pu s’y attendre à cause de son nom: ce n’est pas une fontaine. Il y a de l’eau mais elle si peu abondante qu’il faut la recueillir dans deux réservoirs construits à deux époques distinctes: L’un, le plus enfoncé, a un mètre de long sur 80 centimètres de large et sa construction date du 16éme siècle. Le mortier qui relie les pierres est dur et solide: c’est là que se réunissent toutes les gouttes d’eaux qui découlent des parois du rocher et filtrent au fond même de la grotte.

Le second réservoir a des dimensions beaucoup plus importantes et il est alimenté par la sur verse du premier. Jusqu’à la dernière guerre l’eau de fontaine d’ivoire était limpide fraîche et potable. Un randonneur du 19éme affirme même, dans un texte, avoir vu cette source couler avec un débit comme le poing entre les deux bassins, . Cependant, même il y a deux cent ans, l’eau stagnait souvent avec le bassin supérieur obstrué par des pierres et la source souvent tarie sous l’effet des fortes chaleurs. De nos jours, les eaux sont toujours stagnantes et en faible quantité. Le bassin supérieur a été couvert et le second refait également pour permettre à la faune des calanques de se désaltérer.

Ces deux bassins ont été créés pour les besoins de la ferme en contre-bas de la source en face de la carrière. Cette ferme s’appelait « la ferme de VOIRE » et c’est elle qui a donné son nom à la fontaine: « Fouent de Voiro » tel était le nom provençal conservé depuis le moyen-âge.

fontaine d’ivoire, il n’y a donc ni fontaine ni ivoire. L’origine du nom actuel est une déformation de VOIRE (vieille famille Mazarguaise propriétaire de la ferme). C’est donc une simple confusion étymologique relayé par les cartes modernes et par le bouche à oreille. Néanmoins, au XIX° siècle la source se serait appelée :"Font de Veyre")."Veire", pour "Vieux" ou "Voir" déjà rencontrée au sujet de Marseilleveyre ! C‘est une autre hypothèse invérifiable.

Dernière possibilité, selon l'abbé Marius GANAY, auteur de "la poétique histoire de Mazargues" édité en 1986 par le maire de MARSEILLE Jean-Claude GAUDIN (détenteur du manuscrit original des années 50) le nom viendrait d'un médecin Mazarguais qui vécu au XVIIIe. Le bon doncteur Voyre, à l'origine de la construction du deuxième bassin, amoureux de ce vallon enchanteur en avait fait son coin préféré.

Roux de Mazargues, un grand poéte de Mazargues, en avait même fait un poème racontant les tournées campagnardes du célébre docteur, bienfaiteur et charitable, gloire locale de l'époque.

La source a donc vu passer des générations de Marseillais et peut-être même les premiers de tous, mais le cortège le plus mystérieux fut certainement pour elle celui qui passa devant ses bassins en avril 1842.

Ce mois là, Joseph MERY, populaire et humoristique romancier fit donner dans le vallon supérieur de fontaine d’ivoire un fantastique concert par l’orchestre du grand théâtre de Marseille se composant de l’ouverture du « Freischûtz » , d’une fantaisie sur « Robert le diable » et le final de « Sémiramide ». Ce concert chanté par Bénédit fut donné au bénéfice exclusif des étoiles et des amateurs assez passionnés pour accomplir une marche de quatre heures (aller-retour) dans la nuit. Mery assurait que les sons étaient répercutés et décuplés par l’écho des vallons et que notamment dans les grandes scènes du « Freischûtz » la musique classique était là dans le seul cadre digne d’elle.

Du classique au tragique, ce même vallon a connu également des épisodes sanglants. Sans remonter 2000 ans, au massacre des saliens par les phocéens en colère qui s’est peut-être passé dans ce vallon, un suicide curieux s’est déroulé dans les deux grottes jumelles qui le surplombent:

En effet, à la fin du XIXéme, un certain Xavier DECHAUX aimait particulièrement parcourir le massif des calanques. Ce personnage, tailleur de pierre, avait pour habitude de graver son nom suivi de la date en divers endroit du massif. On peut voir sa signature au sommet de Marseilleveyre, à Font do Brès (prés du col de la selle) et une autre, bien caché à fontaine de voire justement.

Xavier DECHAUX mis fin à ses jours dans une des deux grottes jumelles du cirque supérieur de fontaine de voire d'un coup de pistolet.

Bien caché dans le vallon supérieur, la marque DECHAUX Son acte avait été longuement préparé, il avait transporté une grande croix de bois et une plaque de marbre ou il avait gravé son nom et la date de sa mort ainsi que des citations indiquant son désir d'en finir avec la vie.

Une échelle lui permis de pénétrer dans la grotte et d'y installer tous ces objets.

L'échelle restée en place, attira la curiosité d'un chasseur qui, 20 jours plus tard, fit la macabre découverte.

L'affaire fini dans les journaux de l'époque et les grottes prirent le nom pour la postérité.

Voilà donc Fontaine d’Ivoire et son histoire, lieu de pique-nique réputé vers 1900, les dames en robes longues et les messieurs en chapeaux mous y venaient alors, avec leurs paniers d’osier, y passer d’agréables moments de détente sur l’herbe. On y trouve d’ailleurs très facilement sur le site des petits morceaux de faïence de l’époque.

Aujourd’hui des colonnes de randonneurs modernes, avec portables et casquettes Américaines, passent et repassent rapidement sur ce chemin en direction du plateau de l’homme mort. Moi, j’y ramasse, à chaque passage, des canettes de coca et des emballages de barres de céréales.

Les VTTistent s’en donnent à cœur joie dans le vallon de la Jarre plus bas, les tags sont évités pour l’instant mais la ville grignote peu à peu la ceinture verte tout autour. Les villas et immeubles sont désormais à proximité immédiate du site. Le classement imminent des calanques en parc National devrait arrêter définitivement cette avancé et protéger à tout jamais des constructions ce lieu merveilleux qui mérite bien notre attention à tous.

Vous, la prochaine fois que vous y monterez, je suis certain qu’après la lecture de ce texte vous ne regarderez plus ces vielles pierres, ces chemins et ces vallons comme avant.

Thierry GARCIA
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:40

Kishar

Le requin des croisettes

Ce que les non-initiés ignorent, c'est que les hauts-fonds qui sont au large de Marseille, vers les îles, comme Riou la majestueuse, se peuplent de requins lorsque le mistral, soufflant plus de cinq jours d'affilée, a chassé toute l'eau chaude vers le large.

Alors les eaux froides des fonds plus importants prennent leur place, entraînant avec elles tout leur écosystème. Puis ces eaux se réchauffent, assez vite, et, incommodés par ce réchauffement de température, les hôtes de ces eaux benthiques regagnent leur habitat naturel, filent vers le large.

Les rencontres intempestives restent rares, car lorsque le mistral a soufflé pendant autant de jours, les eaux sont glaciales, et découragent les baigneurs, mais pas les professionnels, qui ont parfois maille à partir avec des animaux de forte taille.

Dans ces années cinquante, Roger POULAIN, "Tarzan" pour les marseillais, qui habite toujours aux Goudes, se fait dévorer une palme à cinquante mètres de fond, près de l'îlot du Planier. Le requin saisit Roger et le secoue, pour mieux cisailler les cinq centimètres d'épaisseur du caoutchouc de cette palme Cressi. La découpe est nette comme un coup de rasoir, au ras des orteils.

Philosophe, Poulain commente, à son retour à terre :

- Eh bien, il voulait me manger le pied et il n'aura eu qu'un morceau de chewing-gum !

PETIT capturera plusieurs requins ces années-là, dont deux bêtes étranges et assez rares, deux "requins-renards", très reconnaissables dans les pages illustrées des dictionnaires : leur caudale est aussi longue que leur corps.

Ces requins-là se sont jetés sur des poissons pris dans des filets et, ayant avalé leur proie, n'ont su se dégager du filet lui-même. PETIT plonge et passe un noeud coulant autour de la queue des deux animaux (le plus grand faisait trois mètres de long).

La remontée des bêtes semble ne pas poser de problème, à condition de se tenir à distance suffisante des mâchoires. Les dents des requins renards sont comparables à celles de leurs homologues de la Mer Rouge, que PETIT côtoiera des années plus tard. Mais chez cette bête, le danger, c'est la queue, immense faux d'un mètre cinquante, comparable à une règle plate sur laquelle on aurait collé, pliée, une feuille de papier de verre.

Celle-ci fouette l'air et ouvre le mollet du pêcheur : Points de suture.
Ainsi, dans ce bout du monde aux portes de Marseille, dont les citadins ignorent l'existence (à cette époque Croisette ne possède ni l'eau, ni l'électricité) pêcheurs et plongeurs se rendent mutuellement service.

Grâce aux seconds, les premiers sauvent leurs précieux filets, quand ceux-ci par exemple son pris dans une épave. En retour les pêcheurs signalent aux plongeurs les fonds sur lesquels, en calant leurs filets ils ont ramené quelque débris d'amphore.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122054135373901

Le requin qui figure sur la photo jointe, quatre mètres vingt de long, a une autre histoire :

Le moulinet qui a servi à le pêcher est partiellement visible sur la photo, à gauche, derrière la vieille femme qui monte le sentier. C'est un treuil à bateau.

Ce jour-là, les pêcheurs signalent un nouvel égaré, qui traîne dans la passe, entre le port des Croisettes et l'île Maïre.

PETIT et sa bande ramassent tous les cordages qui traînent, les joignent au câble et treuil puis, approchant prudemment le monstre, qui est à une encablure à peine de l'entrée du port, par l'arrière, lui passent prestement un noeud coulant autour de la queue.

Après avoir tiré l'animal sur la plage, où il se débat, Petit et son équipe l'examinent. Non, ça n'était pas un "requin-tigre", comme initialement annoncé par un pêcheur un peu trop émotif, mais un simple requin-baleine, un pèlerin.

Dans la région il arrivait, à cette époque où les eaux étaient moins polluées, que les plongeurs croisent en pleine eau des spécimens dépassant sept mètres de long. Comme disait Roger :

- Ces bêtes-là, ça n'est pas dangereux, mais ça te colle un coup de queue, ça te ruine !

Voici deux dessins, réalisés en 1960 par l'auteur.

Le premier montre l'anse des Croisettes, vue de la terre. Au loin, l'île de Riou. Sur la plus haute de ses dents, un abri avait été aménagé dans l'antiquité, où l'on brûlait du bois, amené par des esclaves, et qui servait de phare pour la ville de Phocée.

Un peu plus près, l'île Maïre. Le port des Croisettes en est séparé par une passe d'une trentaine de mètres de large.

Au delà de l'île Maïre, non visible sur ce dessin, le lieu où coula le Liban en 1907. Au premier plan du dessin, un vieillard portant un seau : le seul habitant permanent du port, qui sauva de nombreuses vies en se portant au secours des naufragés. Comme la ville de Marseille lui avait demandé ce qu'il souhaiterait en remerciement pour ce geste, il demanda qu'on lui construise un appontement, visible au fond et à gauche.

Amarrée, la "bête" de Roger Poulain.

A droite, une croix qui fut érigée en souvenir du drame, qui fit deux cent morts.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 09012205442913379

Pour réaliser le second dessin, l'auteur dut traverser la passe, son carnet de croquis entre les dents.

On retrouve le même personnage, avec son seau. A côté de lui, le treuil qui servit à capturer le requin. Sur la jetée, les bouteilles de Roger.

Les lieux ont aujourd'hui un peu changé et ce dessin est l'unique témoignage de leur état, dans ces années soixante.

A cette époque il n'y avait ni l'eau, ni l'électricité. Le poteau visible date de l'époque où les Allemands avaient aménagé une batterie, sur le versant sud de l'île Maïre.

Le type au chapeau, qui lave la vaisselle au bout du quai, et celui qui se fait bronzer étaient mes compagnons de plongée. Sur la plage on voit notre canot pneumatique et notre moteur de 7,5 CV, matériel avec lequel nous allâmes récupérer la roue de gouvernail de "la Drôme", qui git dans la baie de Marseille, à quelques miles de là, en pleine eau, par 52 mètres de fond

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 09012205455741572
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:44

Kishar

Le saviez-vous ?

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122054729578288

Historique de l'église Saint Lucien des Goudes

Depuis le XI ou XIIe siècle, les Goudois avaient sur leur plage un lieu où ils pouvaient se recueillir.

Ce lieu se nommait : " Chapelle Saint Michel d'eau douce " .

Après avoir été un monastère à part entière, seuls trois moines salésiens étaient encore en place au début du XXe siècle.

La source, qui expliquait sans doute le choix de l'endroit où il se trouvait, avait disparue.

Le port s'était agrandi, les moines après leur mort, n'étaient plus remplacés. Ce beau lieu de culte, devint un hangar qui servait à ranger les filets ! Il était grand temps, pour que ce joli village soit complet, de lui donner enfin son église !

Monsieur Lucien Estrine, époux de Claire Gouin, entendait celle-ci raconter comment son père, Monsieur Edouard Gouin, soucieux du bien être des nombreux immigrés, avait décidé de construire pour ces gens très pieux, l'église de la Madrague.

En effet, trop occupés par leur travail d'ouvriers des quatre usines : de l'Escalette, des Goudes, de Callelongue et de Samena, ou bien par la pêche, il leur était impossible de se rendre à la messe car l'église la plus proche était trop éloignée du lieu de leurs activités.

Au début du XXe siècle, les usines avaient disparu. Monsieur Estrine, né le 13 juillet 1851, constata que bien que les industries soient parties vers l'Estaque, la population goudoise n'avait pas diminué. Il décida donc de demander par testament à ses quatre filles de faire une église aux Goudes. Ce fut un homme très actif sur Marseille. Sa générosité aida plusieurs organisations philanthropiques, en particulier les oeuvres de l'Abbé Fouque. Il s'éteignit le 23 mai 1931.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122054917500370

Peu après sa mort, ses quatre filles, Mmes Lucie Brénier, Isabelle Rathery, Marguerite Hartog et Cécile Grawitz achetèrent un terrain sur lequel se trouvait encore un hangar de l'usine de soufre Chambon.

Elles choisirent tous les ornements nécessaires au culte et lorsque l'église fut prête à accueillir les fidèles, en mémoire de leur père, elles en firent don à l'évêché.

Monseigneur Dubourg, évêque de Marseille, l'inaugura, en grande pompe, le 13 septembre 1932.

Malheureusement, avec le temps, la belle église des Goudes s'est détériorée au point où il est impossible d'y célébrer la messe.

Tous les Goudois, menés par Charles Tani, " Charlot " pour les habitués de l'endroit , et l'Association "Les Portes des Calanques" ont décidé de rendre à ce lieu, le respect qu'il mérite.
(Mireille F. mars 2005)
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:48

Limpide

LA STATUE DE CALENDAL

L'illustre pêcheur Cassidain avait été immortalisé dans les années 1930.

Sa statue, due au sculpteur Cornu, dominait la Plage de la Grande Mer et il était de tradition que les conscrits cassidains se fassent photographier à ses pieds.

Elle fut détruite par un bombardement lors de la libération de 1944. Mais les Cassidains se mobilisèrent pour retrouver leur héros en 1999.
Une nouvelle statue réalisée par Bouvier était érigée sur l'esplanade de Briand.

Elle est en pierre de Cassis d'un seul bloc. Le pêcheur tourne ses regards, vers le Mont Gibal où s'était réfugiée la belle Estérelle pour échapper à la cruauté de son époux le Comte Séveran.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122055351244494

Maminette

Citation :
Merci Limpide de ces renseignements, je vais les envoyer à mon oncle et à ma tante qui habite à Carnoux-en-Provence tout près de Cassis. Ne pouvant plus se déplacer (handicap et vieillesse) c'est moi qui leur parle de leur région........

Autrefois mon oncle était imbattable sur les questions d'histoire ; sa bibliothèque est remplie de livre d'histoire et d' Historia, toute la collection depuis xxxx années ......... c'est dire......

J'ai entendu dire, que N.-D de la Garde avait été bombardée pendant la guerre par les allemands. Que des marseillais s'y étaient réfugiés mais que N.-D avait résisté. Il reste un vieux tank allemand devant elle, comme témoin de guerre.
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:52

Maminette

Citation :
Bonjour le P'tit Cabanon

Il pleut sur le Cabanon et sur l'écurie des ânes et aussi sur la grange mais ça n'est pas grave car la terre commençait à être sèche et le couvreur à bien réparé le toit de l'écurie. C'est un brave homme, qui peine à élever ses 7 enfants...

Le papé veut inviter un vieux copain de l'armée et la mamé n'y tient pas, alors ils se chamaillent ... une dame va venir laver la tête à la mamé et lui faire des frisettes car c'est demain la sortie à Marseille pour le spectacle provençal.

Kishar

Citation :
C'était sûrement une micro averse sur le cabanon, il fait beau le thermomètre affiche 14 °
un peu de nuages sur la mer et de la brume sur les collines .

La mamé a reçu des chocolats, de qui ? mystère , pas de nom d'expéditeur. L'Antonin ? le copain du papé ?

le papé est furieux , aucune ancienne conquête ne lui fait de cadeau à lui .
il est jaloux .

Bonjour l'ambiance !

P S .et la carte anonyme , a qui est-elle adressée ? Maminette tu devrais peut-être y retourner , moi je renonce .

Sibel

Citation :
Bonjour le cabanon,

Kishar, la mame aime bien faire enrager le Papet pourtant elle sait bien de qui est la carte, c'est sa vieille copine d'ecole qui lui ecrit tous les ans et fait toujours la même sottise "d'oublier" de signer pour lui faire croire que c'est un de ses anciens amoureux.

Et le Papé marche...
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 19:57

Kishar

An neuf

Deux étoiles brillent,
Dans le ciel transparent,
Deux yeux scintillent,
Ils sont contents.
Deux mots s'envolent,
Comme deux oiseaux,
Ils vous cajolent,
Ô qu'ils sont beaux !
Ils chantent l'espoir,
Pour bien sonner,
Pour dire un soir :
La bonne année !
Les jours qui suivent
Doivent être heureux,
Entre deux rives,
La vie, le feu,
Le blanc s'habille
De milles couleurs,
Refrain vanille
Un champs de fleurs,
Qui se dessine,
D'un coups d'pinceau,
Une trace fine
Sur la peau....

http://www.crossline.com/filimonova/poemes.htm
Paris jan. 2002 à Anna

Mary

Citation :
Bonsoir le papé , la mamé et tous leurs Zanimaux

pour vous souhaiter une bonne année

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122060239712426
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:10

Limpide

Citation :
Solaire Sibel Maminette Kishar Mailys Mary
la Mamé le Papé et aussi Tous ceux qui aiment le Ptit Cabanon
Mes voeux les plus chaleureux pour cette Nouvelle Année

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122060637273539

Maminette

Citation :
La mamé, le Papé, Solaire, Sibel, Kishar, Mailys, Mary 06, et Tous ceux qui aiment le P' tit Cabanon .... ceux qui ne font que passer,

je leur dis * BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2007 *


une santé de fer, des gains imprévus, du soleil l'été et de la neige en hiver (c'est bon pour la terre), des amis sincères, des prix qui baissent, des armes qui se taisent, des réussites aux examens, des ordinateurs sans virus, des embauches, des magasins qui livrent en 24 h, des vendeuses souriantes, des voitures qui roulent à l'alcool de menthe ; Bref, le bonheur quoi ............ (je blague évidemment).

Kishar

Les CARTES DE VOEUX du Nouvel An
(D'après « Fêtes et coutumes populaires », paru en 1911)

Si l'usage des étrennes nous vient des Romains (les premiers qui aient sacrifié à la déesse Strenna), celui des cartes de voeux agrémentées de quelques mots de politesse ou vierges de toute mention, et envoyées aux personnes avec qui l'on a eu commerce d'amitié ou d'affaires pendant l'année, vient de l'Extrême-Orient.

Les Célestiaux se servaient bien avant nous de ces cartes autrefois dénommées cartes de visite ; seulement, chez eux, les cartes étaient de grandes feuilles de papier de riz, dont la dimension augmentait ou baissait suivant l'importance du destinataire et au milieu des quelles on écrivait les nom, prénoms et qualités de l'envoyeur.

Il paraît que, quand la carte était à l'adresse d'un mandarin de 1 ère classe, elle avait la dimension d'un de nos devants de cheminée !

L a distribution des cartes de voeux à Stuttgart, dans le Wurtemberg, était autrefois le prétexte d'une scène piquante :

pendant l'après-midi du premier de l'An, sur une place publique, se tient une sorte de foire et tous les commissionnaires de la ville s'y donnent rendez-vous, et là, grimpé sur un banc ou sur une table, un héraut improvisé fait la criée des adresses.

A chaque nom proclamé, une nuée de cartes tombe dans un panier disposé à cet effet, et le représentant de la personne à laquelle ces cartes sont destinées peut en quelques minutes emporter son plein contingent.

Chacun agit de même, et, au bout de peu d'instants, des centaines, des milliers de cartes sont parvenues à leur destination, sans que personne se soit fatigué les jambes.

L'usage des cartes de visite du Nouvel An est apparu assez tard chez nous.

Jusqu'au XVIIe siècle, les visites se rendaient toujours en personne. On peut noter cependant, comme un acheminement vers les cartes, l'usage dont nous parle Lemierre dans son poème des Fastes et qui était courant vers le milieu du grand siècle. A cette époque, des industriels avaient monté diverses agences, qui, contre la modique somme de deux sols, mettaient à votre disposition un gentilhomme en sévère tenue noire, lequel, l'épée au côté, se chargeait d'aller présenter vos compliments à domicile ou d'inscrire votre nom à la porte du destinataire.

Mais un temps vint où le gentilhomme lui-même fut remplacé par la carte de visite. Cela se passa sous Louis XIV, dans les dernières années de son règne, comme l'atteste ce sonnet-logogriphe du bon La Monnoye :

Souvent, quoique léger, je lasse qui me porte ;
Un mot de ma façon vaut un ample discours ;
J'ai sous Louis-le-Grand commencé d'avoir cours,
Mince, long, plat, étroit, d'une étoffe peu forte.

Les doigts les moins savants me traitent de la sorte ;
Sous mille noms divers, je parais tous les jours ;
Aux valets étonnés je suis d'un grand secours ;
Le Louvre ne voit pas ma figure à sa porte.

Une grossière main vient la plupart du temps
Me prendre de la main des plus honnêtes gens.
Civil, officieux, je suis né pour la ville.

Dans le plus dur hiver, j'ai le dos toujours nu,
Et, quoique fort commode, à peine m'a-t-on vu
Qu'aussitôt négligé je deviens inutile.


Est-ce l'abus qu'on faisait des cartes de visite qui décida les conventionnels à supprimer le premier de l'An ?

Ou fut-ce la vanité des voeux qu'on y déposait ?

Toujours est-il qu'abolie en décembre 1791, la coutume du Jour de l'An ne fut rétablie que six ans après, en 1797.

Nos pères conscrits, qui ne barguignaient pas avec les délinquants, avaient décrété la peine de mort contre quiconque ferait des visites, même de simples souhaits de jour de l'An.

Le cabinet noir fonctionnait, ce jour-là, pour toutes les correspondances sans distinction. On ouvrait les lettres à la poste pour voir si elles ne contenaient pas des compliments.

Et pourquoi cette levée de boucliers contre la plus innocente des coutumes ?

Le Moniteur va nous le dire. Il y avait séance à la Convention. Un député, nommé La Bletterie, escalada tout à coup la tribune.

« Citoyens, s'écria-t-il, assez d'hypocrisie ! Tout le monde sait que le Jour de l'An est un jour de fausses démonstrations, de frivoles cliquetis de joues, de fatigantes et avilissantes courbettes... »

Il continua longtemps sur ce ton. Le lendemain, renchérissant sur ces déclarations ampoulées, le sapeur Audoin, rédacteur du Journal Universel, répondit cette phrase mémorable :

« Le Jour de l'An est supprimé : c'est fort bien. Qu'aucun citoyen, ce jour-là, ne s'avise de baiser la main d'une femme, parce qu'en se courbant, il perdrait l'attitude mâle et fière que doit avoir tout bon patriote ! »

Le sapeur Audoin prêchait d'exemple. Cet homme, disent ses contemporains, était une vraie barre de fer. Il voulait que tous les bons patriotes fussent comme lui ; il ne les imaginait que verticaux et rectilignes. Mais enfin le sapeur Audoin et son compère La Bletterie n'obtinrent sur la tradition qu'une victoire éphémère.

Ni le calendrier républicain ni les fêtes instituées par la Convention pour symboliser l'ère nouvelle ne réussirent à prévaloir contre des habitudes plusieurs fois séculaires.

Les institutions révolutionnaires tombèrent avec les temps héroïques qui les avaient enfantées.

Le premier de l'An fut rétabli. Il dure encore. Les pouvoirs officiels lui ont donné leur consécration. Le Président de la République reçoit, ce jour-là, dans les salons de l'Élysée, l'hommage respectueux du corps diplomatique, des ministres et des grands corps de l'État.
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:11

Sibel

Citation :
Bonjour le Cabanon.
Maminette, Merci pour ces bons voeux.

J'aime bien ta facon de blaguer. Et si d'y avoir penser qqu'un le realize? Apres tout tes souhaits pourraient se realizer grace a la bonne volonte des hommes, au moins la plus part, tu ne crois pas?

Kishar, en parlant des etrennes, cela m'a rappele des souvenirs de quand nous etions gamins. Nous allions visiter nos oncles et tantes et quand on voyait nos oncles sortir leur portefeuille et nous donner un billet de 100frs... les anciens, nous etions bien contents...

C'etait aussi le jour de la tournee de toute la famille, nous allions visiter le frere aine de mon pere, son neveu, parfois; ma grand mere a l'hospice ou elle etait. C'est comme ca qu'on appellait le home a ce moment la. Elle avait 2 belles pieces aux murs lambrisses, portes sculptees en bois de chene. Grandes fenetres et plafonds hauts en caissons.

La tournee se terminait chez l'un des freres de mon pere ou nous attendait un grand diner, qui commencait a 1:30, 2h et continuait jusqu'a 8h le soir et plus tard pour les jeunes puisque nous dansions apres.

Bonne soiree a tous et toutes et a l'annee prochaine. Encore qques jours et nous aurons Solaire
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:14

Maminette

Citation :
Me v'la je sort de l'écurie... quel travail. Cadichon et Pastis ont mangé plein de pommes cette nuit, ils ont un gros ventre et ils ont vomi. J'ai dû tout nettoyer, remettre de la paille propre et un seau d'eau = aujourd'hui régime.

La mamé à offert une petite boîte en fer remplie de sablés à chaque enfant du couvreur. Ils étaient heureux les gosses, leurs yeux brillaient. Pas étonnant que le beurre disparaissait, le papé ne comprenait rien à la disparition du beurre....

Ils ont trinqué d'un verre de "Laborieuse" un vin champagnisé de la vigne du papé !

Allez, bon appétit pour le jour de l'an.....

(alors là, il faut que je vous conte l'histoire de ce vin pétillant. C'était dans les années 1961-1967 nous allions toujours à Sainte Maxime au RdC d'une villa occupée par une charmante provençale en tablier noir. Elle possédait une vigne dans les collines et son vin s'appellait "La Laborieuse" - Chaque dimanche, elle nous invitait sous le mûrier, pour boire de ce vin excellent et moi, j'achetais un gâteau qui s'appellait "La Tropézienne" - Augustine est partie au paradis, mais je n'oublie pas ces goûters à l'ombre du mûrier - )

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122061944423384

Sibel

Citation :
Bonjour le Cabanon, ca y'est, on est en 2007 apres en avoir tant parle.

Bonne annee au Cabanon, au Papet et la Mamee, a tous les participants/tes. Longue vie au Cabanon!!

Maminette, quel joli souvenir!! et quelle jolie image, je suis sure que cela plairait bcp a Solaire. Je la mets dans mes images pour lui envoyer au cas ou elle ne la verrait pas, quand elle pourra venir nous lire en direct.

Que fait-on le jour de la Nouvelle Annee quand on est seule ?

Ma fille m'a bien invitee, mais j'y suis allee hier pour la veillee. Pas que je n'ai pas envie, mais... toujours a faire dans la maison.

Il ne fait pas froid ici. Quel mois de decembre bizarre... on se croirait au printemps. Il fait 7 degres, hier ou plutot ce matin de bonne heure en sortant de chez ma fille, il faisait presque chaud et tres humide, il avait plu presque toute la journee.

Bonne journee de Nouvel An a tous. a plus tard
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:17

Mamiejojo

Citation :
Bonne année 2007 à tout le monde du Petit Cabanon

Kishar

Tourner la page

Il faut tourner la page
Changer de paysage
Le pied sur une berge
Vierge
Il faut tourner la page
Toucher l'autre rivage
Littoral inconnu
Nu
Et là, enlacer l'arbre
La colonne de marbre
Qui fuse dans le ciel
Tel
Que tu quittes la terre
Vers un point solitaire
Constellé de pluriel
Il faut tourner la page...
Redevenir tout simple
Comme ces âmes saintes
Qui disent dans leurs yeux
Mieux
Que toutes les facondes
Des redresseurs de monde
Des faussaires de Dieu
Il faut tourner la page
Jeter le vieux cahier
Le vieux cahier des charges
Oh yeah
Il faut faire silence
Traversé d'une lance
Qui fait saigner un sang
Blanc

Il faut tourner la page
Aborder le rivage
Où rien ne fait semblant
Saluer le mystère
Sourire
Et puis se taire

C.Nougaro
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:19

Limpide

Citation :
J'espère que la Mamé et le Papé ne sont pas fatigués ils ont fait la bamboula
toute la nuit du réveillon et ont même fait du karaoké qu'est ce qu'elle chante bien la Mamé !!!!! je comprend que le Papé soit en extase devant elle.

Mais si Cadichon et Pastis ont mangé toutes les pommes !!!!! la Mamé ne va plus nous faire ces délicieux strudels que nous aimons tant

Kishar

Si le temps a passé

J'assiste, impuissante,
Au passage du temps
Qui flétrit mon visage !
De mes jeunes années,
Ne restent désormais,
Qu'un très lointain mirage !
Sans doute ai-je été belle
Pour ceux qui m'ont aimé
A travers leur regard,
J'oublie que j'ai changé.
Jeunes gens, prenez garde
Au reflet du miroir,
Il cache, trop souvent,
Ce qui est beau à voir…
Cultivez votre cœur
Et oubliez un peu
Les nombreux artifices
Qui aveuglent les yeux !
Ne croyez pas, enfants,
Que vieillir est bien triste.
A chaque âge son rôle,
Comme pour un artiste !
Enfant, adolescent,
Parent et puis grand-mère,
Chaque âge a ses bonheurs…
On oublie l'éphémère !
Notre cœur s'enrichit
De ce que nous vivons,
Notre vie se construit
Avec nos émotions !
Elles font de notre âme
Un jardin merveilleux,
Où l'on aime flâner
Lorsque, enfin, on est vieux !
Je veux être grand-mère,
Avec des cheveux blancs,
Garder le cœur joyeux
Le regard pétillant !
Et donner de l'amour
A ceux qui me sont chers
Être encore, d'aujourd'hui
Tout en étant, d'hier !
J'espère que l'espoir réchauffera mon cœur,
Le jour du long voyage
Pour le pays… D'ailleurs !
Et, libérée de tout, je réaliserai
Le rêve
Un peu fou...
De pouvoir m'envoler !

AUGUSTA

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 090122062454319943
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:21

Mary

Aujourd'hui, je t'offre la clé du bonheur.

C'est une clé que tu avais peut-être perdue ou oubliée ?
Quoi qu'il en soit, j'aimerais que tu l'acceptes.
Je te la donne en toute sincérité, avec tout mon coeur.

Il y a peut-être longtemps que tu t'empêches de faire des choses qui
feraient ton bonheur. Tu as peut-être mis de côté cette idée de partir
en voyage, de prendre un cours quelconque, de t'acheter des nouveaux
vêtements, de changer de voiture, etc. Enfin, de te faire plaisir.

Je sais que plusieurs raisons ont pu t'empêcher de passer à l'action
pour obtenir ou faire ce que tu désires. Cela peut être la peur de ne
pas être à la hauteur, la peur qu'il t'arrive quelque chose de
désagréable, la peur de manquer d'argent, la peur d'être jugé, etc.
Quelles que soient tes peurs, savais-tu qu'elles existent pour t'aider ?

Les peurs existent pour être dépassées, pour te faire grandir. À chaque
fois que tu te laisses contrôler par une peur, tu n'es plus en contact
avec ton pouvoir. En faisant confiance davantage à la vie ( en passant à
l'action) et en te rappelant que tout ce qui t'arrive n'est
qu'expériences pour apprendre, tu deviendras de plus en plus conscient
que tu as ce grand pouvoir de t'apporter tout ce dont tu as besoin pour
être heureux. Personne n'est responsable de ton bonheur, sauf toi.

Commence par des petits bonheurs et dis-toi que tu y as droit. Tout le
monde doit dépasser ses peurs. Réalise qu'au fond, tu n'as rien à perdre
et que cette expérience te mènera vers de plus grandes réalisations.
Commence dès maintenant en accomplissant des petites actions. Tôt ou
tard, selon la loi de la manifestation, tu atteindras ton but. Sois patient !

Savais-tu que: "Que tu fasses ce que tu aimes pour ton propre plaisir ou que tu fasses ce que tu n'aimes pas par peur de déplaire, il y aura toujours quelqu'un qui critiquera quelque part. Alors pourquoi ne pas faire ce que tu aimes dès maintenant ?"

Aussi, ne place jamais quelqu'un sur un piédestal. Cette personne à le
même pouvoir que toi. N'envie personne. Ce qui la rend heureuse n'est
pas nécessairement ce qui te rendrait heureux. La clé est d'aller
chercher toi-même ce que toi tu as vraiment envie.

Chaque jour est un jour nouveau. Pourquoi ne pas faire de ce jour celui
où tu as commencé à te rendre heureux ? Ouvre tes ailes et dirige-toi
vers ce qui te tient à coeur.

Ceci est la clé du bonheur. Ne la garde pas pour toi.
Plusieurs personnes que tu connais aimeraient aussi obtenir cette clé.
Offre-la leur en toute sincérité et commence à semer le bonheur autour
de toi. En la donnant aux autres , il ne faut pas être inquiète, il
nous en reste une copie. Il ne faut pas être égoiste, le bonheur il faut le partager avec les autres.

Je te souhaite sincèrement tout le bonheur que tu veux !
Un petit conseil il faut avoir des désirs réalisables.
Passe une belle et douce journée,

"Quoi que tu rêves d'entreprendre, commences-le.
L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie."
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:22

Maminette

Citation :
Y' a pas foule au Cabanon en ce moment.

*Certains dorment pour récupérer de leurs réveillons endiablés,
*d'autres ne mangent plus pour éliminer leurs folles bouffes,
*D'autres, aussi, n'ont plus un sou,
*il y en a qui ce sont mis à la diète à cause de la balance qui se dérègle
*Des gens, bien sous tous rapports, sont partis se faire bronzer dans l'autre hémisphère et ne peuvent plus rentrer chez eux, à cause des grèves surprises (la tour de contrôle, les bagagistes, le pipe-line, etc...)

voilà pourquoi notre P'tit Cabanon est désert.

Il reste la vieille garde, l' Antonin toujours de bonne humeur, le papé un peu grognon car il est jaloux de la romance qui a existée entre lui et la mamé.... et bien sûr la mamé entrain de "fourniquotter" dans son chaudron.

Bobette est près d'eux, elle a mangé des restes de pot-au-feu, elle se lèche devant le feu. La chatte est avec elle, ils s'entendent bien.

Aujourd'hui, un homme des téléphones est passé leur proposer, au papé et à la mamé, un ordinateur et un branchement internet. Tous deux étaient affolés, ils avaient l'impression que le bonhomme était un extraterreste et qu'il parlait une autre langue.

Il est reparti comme il était venu............
Bonne nuit, douce nuit
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:25

Mamiejojo

Citation :
Bonsoir tout le monde

Qui pourrait apporter de l'eau à mon moulin ?

Ce P'tit Cabanon pourquoi ?

Le papé et la mamé sont ils virtuels ou existent t'ils ?

J'espère que vous ne trouverez pas mes questions idiotes mais j'ai besoin de savoir car je viens régulièrement vous voir et j'avoue que des fois je n'y comprends pas grand chose.

Bonne soirée et à bientôt

Limpide

Citation :
Mdr!!!!!! Maminette pourquoi tu n'écris pas des ptites histoires je suis sure qu'elles se vendraient comme des ptits pains tu es trop gracieuse sincèrement, je parle avec mon coeur.

Mamiejojo j'apporte une petite réponse a ta question Solaire Maminette Sibel Kishar la complèteront certainement.

UN CABANON
"Petit pied à terre dans la banlieue où les marseillais vont passer le Dimanche et les jours de fête"

Les Marseillais sont toujours très attachés à leurs cabanons qui, généralement, sont situés dans des lieux de rêve, au bord de l'eau. Nichés au coeur de la ville, ils s'accrochent aux rochers comme dans l'anse de Maldormé, Endoume ou Malmousque, bordent des ports de carte postale comme au Vallon des Auffes ou surplombent la plage comme à la Vieille Chapelle et s'arrachent aujourd'hui à pris d'Or! A peine un peu plus loin, les voici parsemés au dessus du Port des Goudes, dans la calanque de Sormiou ou, côté ouest à l'Estaque. Ils n'ont bien souvent ni eau courante, ni eléctricité mais pour rien au monde leurs habitants, ces "vrais cabanonniers", n'échangeraient leur coin de paradis contre une maisonnette avec tout confort moderne. Du lit on peut apercevoir les bateaux au loin.

(Faut voir comme on s'amuse quand on est au cabanon!)

la Mamé et le Papé sont des personnages virtuels et les animaux aussi .

Tu peux faire parler la Mamé le Papé les animaux, aller lance toi Mamiejojo tu vas t'amuser avec nous

Maminette

Citation :
Bonjour le P'tit Cabanon,

Mamijojo notre amie Limpide est un vrai puits de sciences, je l'appelle parfois Professeur ...... elle connaît Marseille jusqu'au bout des ongles et Nantes aussi, pourquoi pas ? pourtant ces villes ne sont pas proches l'une de l'autre.

Le papé et la mamé sont des gens simples, leurs petites économies sont bien cachées dans un pot dans un trou du mur du Cabanon. Non, ils ne veulent pas entendre parler "des banques" ; le papé dit que les banques te donne du papier contre de belles pièces d'or... alors les banques, "c'est tout voleur et compagnie, dit-il" et il rallume une pipe.

Bonne journée,
Revenir en haut Aller en bas
solaire
Admin
solaire


Féminin Age : 81
Localisation : Salon de Provence - 13
Date d'inscription : 19/12/2008

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 EmptyJeu 22 Jan - 20:37

Mamiejojo

Citation :
Bonsoir le P'tit cabanon

Des cigares bien sur que je vais en rapporter au papé car je pars à Cuba le 12 janvier, pour la mamé du sable blanc dans une petite bouteille, chut faut pas le dire peut-être du rhum pour le pousse café de papé

Bonne nuit à tout le monde

Maminette

Citation :
Le papé et la mamé sont allés ensemble vers la rivière mais comme il ne faisait pas chaud, ils sont vite rentrés au Cabanon et ils ont remis une bûche dans la cheminée. Le papé à chauffé une petite casserole de chocolat et tous deux ont bu cela en se regardant dans les yeux.

Demain il attelleront Cadichon pour aller jusqu'à Aubagne, acheter une chemise chaude pour le papé. La mamé aura des sabots fourrés car elle a toujours froid aux pieds.

Kishar

Tout est prêt
La corde une dernière fois vérifiée
Une dernière fois éprouvée
La corde
Le tabouret
Une dernière fois
Sa photo
Puis...................
.........................Le téléphone a sonné
.........................J'irai pendre mon linge plus tard..........


Jacques Esnault

Limpide

Citation :
Ouffffff !!!!!! tu m'as fait peur Kishar j'ai pensé que c'était le Papé qui voulait se pendre.

Mamiejojo

Citation :
la même idée pour moi, tu nous fait des peurs, c'est pas bon à notre âge.

Bonne journée à tous
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06
Revenir en haut 
Page 2 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
 Sujets similaires
-
» Le Cabanon N° 6 - ouvert le 06/06/06
» Le Cabanon N°5 - ouvert le 1er mai 2006
» Le Cabanon N°7 - ouvert le 04/07/2006
» Le Cabanon n° 8 - ouvert le 18/08/2006
» Le Cabanon n°9 ouvert le 19/10/2006

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le P'tit Cabanon :: La mémoire du cabanon-
Sauter vers: