Le P'tit Cabanon
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En Provence, entre collines et garrigue, c'était le Cabanon du Papé et de la Mamé
 
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 Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptySam 24 Jan - 21:24

Limpide

Marcel Orengo

A MONSIEUR JULES VERNE

J'avais alors huit ans, au matin de Noël,
Lorsqu'au pied du sapin parmi d'autres cadeaux
J'aperçus un gros livre illustré de pastels
Et un superbe atlas aux airs d'Eldorado...

En suivant les enfants du Capitaine Grant,
Fasciné par les noms des cartes de l'atlas,
J'explorais l'univers du vieux conteur de Nantes
Et sillonnais les mers, les déserts et les glaces.


J'ai suivi l'albatros et le rire des sternes,
Sur le pont du Duncan j'ai découvert un monde,
Et j'ai lu en entier l'oeuvre de Jules Verne
Du Détroit de Béring aux Iles de la Sonde...


Je me suis embarqué pour Deux ans de Vacances,
Fait le tour de la terre à bord du Nautilus,
J'ai survolé la lune, aboli les distances
Avec Michel Strogoff dans l'immensité russe !


Aucun de mes chagrins ne pouvait résister
Lorsque je m'évadais vers ces lointains rivages
Où l'immense écrivain me faisait accoster
Au milieu des tam-tams des peuplades sauvages...


J'avais souvent du mal à refermer le livre
Quand j'étais pris au jeu des belles aventures,
Et le sommeil tardait lorsque je croyais vivre
Les affres du roulis du haut de la mâture !


Aujourd'hui bien souvent je lis encor ces pages
Et me laisse bercer aux vagues de mes rêves,
Je redeviens enfant et j'en oublie mon âge,
En écoutant chanter le ressac sur les grèves...


(Ecrit à Peyrolles-en-Provence le 22 février 2005,
en hommage à Jules Verne dont j'ai toujours été un fervent lecteur).
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptySam 24 Jan - 21:30

Mamiejojo

Citation :
Il fait meilleur aujourd'hui, le papé et la mamé sont prêt pour partir au marché, ils ont dit à Bobette de ne pas faire de bêtises pendant leur absence, les 2 ânes ont eu leur fourage et la tasse de lait est sur le rebord de la fenêtre pour le chat (je ne me souviens plus de son nom)

Kishar

Citation :
De bric et de broc vieilles photos vieilles cartes postales

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chateau d'If sous la lune

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Morgiou les Baumettes avant les "baumettes "

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St Cannat après le tremblement de terre du 11 juin 1909

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptySam 24 Jan - 21:39

Kishar quel plaisir tu nous fais avec ces cartes anciennes... tu sais que c'est mon péché mignon... J'en ai commencé une petite collection... mais il faut que je les scanne. Pour cela je dois relier mon pc portable à ma multifonction.. mais j'ai pas encore installé cette partie. Une chose que je devrais faire dans pas longtemps.

N'empêche qu'avec la fameuse sardine marseillaise du vieux port... je vois un tigre dans son moteur... enfin dans sa gueule... c'est pour aller plus vite ??

Je vois que vers les baumettes... c'était déjà bien désert à cette époque... quant à l'eglise de st cannat je la connais bien puisque j'ai habité ce village une quinzaine d'années.. mais elle était déjà restaurée. Spécialement, je ne la trouve pas très belle... trop rigide.

Sibel

Citation :
Je reviens faire un petit tour, pour vous border, mais je vois que tout le monde est bien couche. Meme le papet qui d'habitude a toujours une jambe en dehors des couvertures, la il est bien emmitoufle, c'est que si le vent souffle...
Les animaux sont bien au chaud aussi. Il n'y a que le chat, il est encore a chamailler avec le celui de la mere Angele, en haut de la cote.
Il va encore revenir avec des bobos partout... ROOOO....

Maminette

Citation :
Au Cabanon, la mamé s'est enfermée dans son réduit qu'elle appelle pompeusement sa salle de bains, et fais sa grande toilette dit-elle.

Je sais que l'eau de cologne n'est pas loin. Elle veut aller à la messe mais le papé ne veut pas car le chemin est glissant.... ils se chamaillent donc.

ce 28 janvier, on nous offre Pacha... un beau chat angora

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Solaire

Citation :
Et voilà Pacha qui arrive au cabanon jusqu'à chez nous. Il va rejoindre ses petits collègues et va tenir compagnie à Kiki ! J'espère qu'il n'aura pas peur de Bobette N'empêche, c'est la Mamée qui est contente... elle qui a si peur des souris !! 2 chats valent mieux qu'un !

C'est la Mamée qui a gagné... elle est partie à la messe et ne rigolez pas... elle s'est mis sur ses chaussures du dimanche les fameux antiglisse

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.... d'accord ce n'est peut être pas élégant mais c'est efficace ! Futée la Mamée, qu'est ce que vous croyez !!!

Le Papet lui est resté et s'occupe du feu dans la cheminée. Sur la cuisinière à bois une bonne daube mijote depuis ce matin...

je m'inviterai bien au cabanon pour le déjeuner !! Pas vous ?


Dernière édition par solaire le Sam 24 Jan - 21:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptySam 24 Jan - 21:40

Je continuerai plus tard....
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 18:51

Sibel

Citation :
Bonjour le Cabanon.

Eh oui c'est Dimanche, deja et je le souhaite beau et bon pour tous et toutes qui venez visiter, oui je sais, il est deja bien entame et la Mamé est entrain de faire sa sieste.

MMmmm la daube ca devait etre bien bon.!!

J'ai admire ces machins antiglisse, je crois que cela me serait bien utile ici. Je vais me renseigner si je peux en trouver ici.

Il fait toujours aussi froid -6 degres, mais on dirait que le soleil veut percer le ciel tout gris.

Pacha est un tres beau chat, et mon Kiki a cote look un peu pietre, mais il n'est pas mal avec sa fourrure d'hiver.


Limpide

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:05

Sibel pour les chaussures anti gliss je mets directement le lien ici, car elles sont en vente par corresponfdance sur le net et peuvent sservir à tout le monde

Chaussures anti gliss : clic ici

En plus elles coutent vraiment pas cher... et pour éviter une chute tous ceux qui sont dans des zones qui "craignent" devraient en acheter !


Limpide rigolotes ces images de blagues marseillaises. Merci

Pacha a intégré le tableau des z'animaux du cabanon

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:10

Kishar

Chasser la tigresse à Marseille en 1909

Tout était calme ce matin du mardi 14 septembre dans le poste des pilotes du port, au phare sainte Marie, au bout de la jetée

Laurent Ginoux, 29 ans, matelot pilote venait de prendre son quart.
Pour mieux profiter de la fraîcheur de cette fin de nuit, il avait ouvert toute grande la porte donnant sur la jetée. Il était environ 4 heures .

Soudain dans l'embrasure de la porte, l'homme crut apercevoir l'ombre d'un animal rôdant dans l'obscurité.

Encore un chien !" pensa-t-il . Il se leva , s'approcha; " Allez, couché!Sale bête! " Et joignant le geste à la parole, il expédia dans l'arrière-train de l'animal un magistral coup de pied .

Mais la bête n' avait pas envie d'aller se coucher . Elle se retourna , bondit sur le matelot, lui laboura au passage le crâne d'un vigoureux coup de griffes et alla se réfugier de l'autre côté de la pièce.

Aux cris poussés par le malheureux Ginoux, ses camarades accoururent ; derrière le pauvre homme complètement "sonné" , la tête en sang, une splendide tigresse semblait attendre le "suivant " .

Un des pilotes s'empara d'une chaise la brandit en l'air mais l'animal plus leste que lui, sauta d'un bond vers la porte et s'enfuit disparaissant dans les brumes de l'aube.

La bête , une tigresse de Sumatra arrivée à Marseille à bord d'un bateau. elle avait été livré à un éleveur de fauves à Montolivet . Parfaitement ! .
Quelques semaines plus tard celui-ci l'avait revendue à un dresseur d'Alger et l'avait confiée , début septembre , à la Ménagerie " Alexandre " qui après avoir installé son chapiteau sur la Plaine à l'occasion de la foire de St Lazare , devait partir en Algérie.

La foire terminée , la ménagerie avait plié bagages et ses voitures étaient venues se ranger , la veille, le 13 septembre , au quai des Forges , afin d'être embarquées le lendemain sur le bateau de la C ie Transatlantique " l' Aude .

Que s'était-il passé au cours de la nuit . on ne le saura jamais la cage de la tigresse disloquée était vide .On donna les premiers soins au blessé dont les blessures heureusement étaient sans gravité

On s 'empressa d'aller prévenir la permanence de la police
où le commissaire Poggi , prit immédiatement les affaires en main.

Sans perdre une minute, un peloton d 'agents cyclistes fut envoyé sur les quais afin de parer à toute éventualité ,la préfecture fut alertée , la Gendarmerie appelée en renfort , et à 9 heures du matin, la chasse à la tigresse commençait .48 heures durant , elle allait tenir tout Marseille en haleine .

Mais où était passé l'animal ? Il avait du se réfugier dans une de anfractuosité entre les blocs de la jetée. or celle-ci faisait déjà ,à l'époque 4 km600 !

Au large un bateau longeait l'ouvrage , avec à bord un maréchal des logis et 3 hommes armés jusqu'aux dents, au milieu des blocs, baïonnette au canon les gendarmes scrutaient les moindres recoins.on avait même mis des sentinelles aux ponts d'Arenc et de la Pinède.

Monsieur Rambaud "l 'éleveur de Montolivet" était venu prévenir la police : C'est une bête très dangereuse ! Prenez beaucoup de précautions . Le jour vous ne la verrez pas ; mais la nuit méfiez-vous ?

Il avait d'ailleurs dit vrai: en fin de journée , on n'avait toujours pas vu la tigresse.seuls deux chiens avaient disparu. Le pauvre M Alexandre de la Ménagerie , s'était vu dresser un proçès-verbal pour "divagation d' animal dangereux et blessures par imprudence"

Les dispositifs pour la nuit furent impressionnants.Des quartiers de viande empoisonnée furent disposés un peu partout ; les hommes reçurent 10 cartouches chacun.Après avoir envisagée une" battue aux flambeaux " trop dangereuse celle-ci, elle fut remplacée par une "battue aux réflecteurs électriques " .

Vers 22 heures, des coups de feu retentirent; on avait cru voir le fauve.tout retomba dans le silence.

L'aube du mercredi se leva . Vers les 5 heures, on décida d 'enfumé l' animal,et deux heures durant , le longs des blocs ; on fit brûler des balles de paille. La tigresse, suffoquée , montra un oeil. Le dompteur de la ménagerie ,M. Henricksen , déchargea sur elle son browing. On entendit un grognement, et le fauve disparut de nouveau .

Sur les quais la foule s'était amassée , contenue par un cordon de police ;des chasseurs de tout poils étaient venus proposer leur service et des barques de curieux , sillonnaient les bassins .

Et le crépuscule du second jour tomba on comptait seulement deux victimes de plus 2 chiens empoisonnés cette fois par la viande à la strychnine .

Vers 21 heures, la bête sortit de son repaire . de tout côté on tira , dans la nuit . Puis le silence se fit et de nouveau l' inquiétude envahie la jetée.

Au petit jour le jeudi 16, les fouilles reprirent.

Et voilà qu'à 9 heures, du milieu des blocs un cri retentit.L' arme au poing , les gendarmes se précipitèrent , se portant au secours du malheureux que le fauve sans aucun doute venait d'attaquer.

Méprise ! C' était un cri de victoire ! Le dompteur Henricksen venait de découvrir, flottant dans l'eau au ras de la jetée le cadavre de la tigresse.

On embarqua la dépouille sur un bateau . Elle finit par arriver au muséum pour autopsie .qui révéla qu'elle avait reçu plusieurs balles et pas mal de chevrotines . Puis on décida de l' empailler, afin de prouver que du 14 au 16 septembre 1909 on avait chassé la tigresse sur la grande jetée du port de Marseille

Source : Zig Zag dans le passé

Pierre Gallocher


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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:16

Kishar cette histoire de tigresse !!! c'est en rapport avec le tigre dans la gueule de la sardine ??

Maminette

Citation :
Coucou le P'tit Cabanon

contente de vous lire car depuis vendredi soir, internet en panne chez moi. Il m'affiche toujours "câble débranché" dès demain j'attaque Noos, ils vont m'entendre ............

Est-ce que Bobette, Kiki et les ânes ont eu à manger ?

Est-ce que les volets sont bien attachés

Sibel

Citation :
Un simple petit bonsoir au Cabanon.

Eh bien, cette chasse a la Tigresse en a remue du monde!!
Mais ils l'ont eu pour finir.

MAMINETTE, tu vas jouer les tigresses a ton tour?
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:20

Kishar

Citation :
De bric et de broc

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:26

Rikita

Citation :
bonjour le Cabanon et tous ses habitants

un petit coucou en passant pour voir si tout va bien !
Coucou aussi à MAMINETTE, SIBEL, MAMIEJOJO, LIMPIDE, KISHAR, le papé, la mamé, les zanimaux et bonne journée !

chez nous il fait très gris, la température remonte un toutipeu !
j'ai rapporté des sachets pour la mamé à mettre dans la grande armoire provençale en bois massif et quelques olives en vrac pour le papé en accompagnement de son pastis, que j'ai trouvés sur le marché !


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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:30

Mamiejojo

Citation :
Rikita, la mamé m'a fait voir les sachets de lavande que tu lui avait apporté, et le papé était fier de me dire qu'il avait des olives pour manger en buvant son pastis, mais avec un petit sourire malin car j'ai cru comprendre qu'il faudrait qu' il le boive en cachette, la mamé le surveille.

Rikita

Citation :
Je vous mets ce petit texte provençal que vous connaissez déjà peut-être ?
en vous souhaitant à tous et toutes une bonne journée "crêpes" !!!!

proverbe provençal :


A la Candelouse, l'ourse fai tres saut
Foro de soun trau :
S'es nivo, s'envai ;
Se fai soulèu, intro mai
E sort plus de quaranto jour.

Frédéric Mistral, lou Tresor dóu Felibrige

A la Candélouse (Chandeleur), l'ours fait trois sauts hors de son trou : s'il neige, il s'en va ; s'il fait soleil, il rentre et ne sort plus pendant quarante jours.
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:33

Kishar

Légende de Provence
Les oubliettes de Montségur


Oyez , amis , oyez la triste histoire de Lucie de Pracontal

Dans les ruines du château de Montségur-sur-Lauzon,dans la Drôme, ne cherchez pas son souvenir , priez seulement pour son âme fragile dans la chapelle restaurée du -dit château .

On dit que vers 1715 mais peut-être était-ce bien avant, Lucie de Pracontal célébra ici - bas des noces bien cruelles !

C'était la plus jolie des mariée d'alentour , la plus rieuse aussi .

En ce temps là, le château se dressait dans toute la majesté de ses pierres et on y donnait des fêtes somptueuses , qui attiraient la noblesse des lieues à la ronde .

Pour le mariage de Lucie de Pracontal , jamais les grandes salles de ce châteaudu Xèm siècle N'avaient été mieux parées . Les fleurs y abondaient , on y servit des mets aussi nombreux que raffinés . quand le beau monde eut ripaillé à souhait , il se prépara pour la danse.

Les belles dames , firent comme ceci,
Les beaux messieurs firent comme çà..."

La mariée dansa beaucoup ce soir -là ; elle connaissait à merveille tous les pas de son temps. Elle dansa...et se lassa .C'est alors que l'un des nobles seigneurs de l'assistance proposa une partie de cache-cache ; La mariée riait aux eclats. toute à sa joie , elle courait ça et là dans sa robe d'épousailles .

Où trouver la meilleure cachette dans un château aussi vaste ?

Les invités se montraient trop prudent le fait est qu'on les retrouvait bien vite et le jeu perdait beaucoup de son intérêt . Force fut donc de s'aventurer plus avant dans le château, entraînés par la mariée qui s'en allait toujours plus loin dans les sombres couloirs .C'est bien tard dans la nuit que le drame se produisit .

Où s'était donc cachée la jolie mariée ? Ici où là ?" Belle dame " appelait-on ; "dame , dame , dame" répondait l'écho lointain . "Lucie " appelait l'époux ... l'écho répondait par une sorte de ' ici, ici, ici"

Mais Lucie n'était nulle part , on fouilla le château pendant des heures, dans la matinée,; Mais on dut se rendre à l' évidence .Madame de Pracontal avait disparu . On ne trouva aucune trace dans les jardins , dans les allées pas plus que dans les bosquets .

Avait-elle été enlevée ? Les jours passaient, aucun ravisseur ne se manifesta .La nuit , les bruits sont étranges dans les vastes châteaux les boiseries craquent?Les vents s'engouffrent au plus profond des cheminées ça fait comme des soupirs et des gémissements .C'est bien vrai que par deux ou trois fois dans les jours qui suivirent on crut entendre gémir .Mais ça ne pouvait être qu'un effet de l'imagination .

On avait tant cherché , fouillé des combles aux caves immenses qui ressemblaient à des tombeaux .On savait que le château avait des oubliettes comme tout bon château de temps- là ; on savait que derrière tel placard , voire dans telle cheminée il y avait des cachettes prêtes à dissimuler les maîtres de céans, en cas de danger .On avait donc ouverts celles que l'on connaissait , là où Lucie aurait pu se dissimuler au cour de cette tragique partie de cahe-cache .Et puis le temps passa, et l'oubli effaça la peine du seigneur de Pracontal . celui-là même , qui au soir de ses noces, avait perdu son épouse .

Ce fut bien des années plus tard qu'on retrouva Lucie ...ou plutôt son cadavre , momifié au fond d'une oubliette que personne ne connaissait . Elle était là, la mariée encore parée de sa robe de noce, dont la fragile mousseline tomba en poussière au contact de l'air et de la lumière .

L'affaire en son temps fit grand bruit , cette mort était trop cruelle ;Combien de temps avait duré l'agonie de madame de Pracontal? les gémissements entendus étaient-ils les siens ? Certaines personnes en vinrent même à soupçonner l' époux Après tout , ce mariage conclu par les familles était-il dans les goùts du jeune seigneur ?

On enterra discrètement Lucie de Pracontal, ressurgie du passé et lon voulut oublier . il gènait , ce pauvre cadavre -là ; c'était vraiment un mauvais tour qu'il avait joué aux vivants !

C'est ainsi que s'achève l'histoire de la jolie mariée des temps passés , qui depuis est entrée dans la légende.

Source la Provence Insolite

Chistiane Maréchal
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:38

Rikita

Citation :
KISHAR, j'adore ce genre de légende avec des châteaux, des belles dames qui tombent dans les oubliettes ! mais là c'est vraiment tragique, le jour de ces noces ! on aurait pu continuer la légende avec le fantôme de Lucie par exemple qui hantera à jamais ce château où les gens étaient peu soucieux finalement de la retrouver ...... merci ! brrr....

Maminette

Citation :
les ami(e)s je sens que la mamé a mal à ses membres ..... dit-elle ...

c'est pas grave, un peu de rhumatisme .......le papé s'est servi un peu d'alcool de prune devant la cheminée, ses joues sont rouge, mais il est content.........demain matin il ira griffer la terre.

Ah qu'il fait bon respirer la bonne odeur du thym et du romarin !!!! le papé est au champs, il est en maillot de corps bleu marine, la mamé pense qu'il risque d'attraper un coup de froid.........

Les ânes sont dehors et Cadichon est attelé ;

Les crèpes étaient bonnes, il en reste trois, j'irai les porter à la mamé.
On parle beaucoup de la terre et du réchauffement, j'ai un peu peur que ça recommence........ je n'aime pas au dessus de 25/26 degrés !

Finalement très peu de gens ont éteint l'électricité avant-hier. Dans mon square toutes les fenêtres étaient allumées....... à Paris, les gens se foutent de tout.

Sibel

Citation :
MAMINETTE, j'envie bien le PAPE s'il est parti aux champs en manche de chemise. Ici, il fait - 15 degres et cela va en baissant, car tout a l'heure lorsque j'ai ouvert le PC, il faisait -14.

Tu as raison de parler du rechauffement et cela incombe a chacun de preserver notre planete, car tous nous profitons de ses richesses.
Du coup, je me suis levee de mon fauteuil et j'ai verifie mes lumieres, il y en avait 2, laissaient allumees inutilement. Alors couic...

Mamiejojo

Citation :
Bonjour le P'tit Cabanon

La mamé avait raison, le papé à le nez qui coule, ce n'est pas raisonnable d'être en maillot de corps, même si le soleil brille on est pas en été, je crois que ce soir il va se prendre un grog avec un p'tit peu de rhum de Cuba, bonne occasion pour lui.

Sibel brr !!! quel froid mais peut-être pas de vent, car ici le soleil est revenu enfin mais le vent n'est pas très chaud.
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:44

j’irai bien partager le bon grog du Papé…. il fait le jeune et le beau !! voilà ce qu’il lui arrive !!

Mais la Mamé même si elle bougonne… elle s’en occupe bien du Papé et lui j’ai bien vu son petit sourire en coin !

Il n’en rajouterait pas un peu de la comédie rien que pour se faire dorloter ?

En attendant je vais lui apporter des « vrais » remèdes moi et surveiller qu’il les prennent nommais !!

Maminette

Citation :
Coucou le P'tit Cabanon,

alors, vous buvez votre apéro dehors au soleil ?

vous avez bien raison. De plus, le papé à ressorti les olives que Mamiejojo lui a offert. Quel régal........

Aujourd'hui il n'ira pas aux champs, il attend encore un peu pour planter son ail.

Kishar

Citation :
Il fait un temps magnifique , oui Maminette on aurait pu prendre l'apéro sur les balcons ou terrasses le termomètre affiche 22° je me suis offerte une petite ( Suze) dedans ....
Voila le dimanche s'est permis

Histoires pour un dimanche .

Une autre façon " drôle " de voir le passé


Provence terre d' HISTOIRES

La Provence en quelques dates


On ne peut appréhender la Provence qu'en connaissant son histoire riche en évènements déterminants et pleines de figures au caractère entier .

Voici quelques dates :

2 Millions d'années avant JC : Lucie l' australopithèque s'éprend de Marius , un employé de mairie et vient s'installer dans son cabanon à la Redonne .avec quelques oeufs de dinosaures un peu d'huile de coude et trois plantes locales , elle invente l'aïoli , recette fondamentale , Le succès est tel que les dinosaures disparaissent très vite de la surface de la Provence .

34 années après JC, justement: Marie Madeleine s'initie à la varappe et au vol à voile sur un site paléolithique à flan de montagne ; Elle invente également le pilon, indispensable à la confection de l' aïoli .

moyen -âge après JC , le roi René invente le tournoi de la contrée .

1910 années après JC : Le jeune Marcel Pagnol arpente les collines d'Aubagne en gavant ses copines avec ses histoires de bartavelles . Il invente l'expression désormais populaire .

" tu l' as vu , mon gros z' hibou ? "

sinon pas grand chose .

source : The guide of the Provence

Philippe Carrese et Jean-Pierre Cassely
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 19:53

Maminette

Citation :
Il y avait un morceau de lard sur la table du P'tit Cabanon et la chatte l'a chippé....... du coup la mamé est très en colère. Elle a pris le balai et cherche la chatte..............

Du coup Bobette qui soutien sa copine, aboie de toute ses forces... quelle ambiance dans le Cabanon !

Le papé fume tranquillement sa pipe en attendant que l'orage passe.

Les ânes sont à l'écurie, ils ont eu à manger.

Les oies dorment.

Kishar

Légende : L' Ermite de Gréoux

Tout le monde le connaissait sous le nom de Faure . On l ' appelait l'ermite, parce qu'il vivait à l' Hermitage de Notre-dame-des-Oeufs , sur la rive gauche du Verdon . On savait qu'il était au pays depuis la nuit des temps , quand à savoir d'ou il venait et pourquoi il avait choisi Gréoux- les Bains et Notre-dame des Oeufs !!!!

Vers 1850 la silhouette de l' ermite était familière à tous . Quand on le voyait passer , on lui faisait des petits signes d 'amitié pour lui prouver qu' on ne lui tenait pas rigueur d'avoir répandu dans le pays la plus folle des histoires . A savoir que lui, l' ermite le marchand de simples , qui, été comme hiver s' habillait d'un froc de toile de sac et se chaussait d'espadrilles ferrées , se disait être Louis XVII miraculeusement évadé de la prison du Temple !

Oui, je suis Louis XVII, disait l' ermite, pour peu que l'on lui offre un bon repas. C' est ma faiblesse , la bonne chère , ça me rapelle ma jeunesse à Versailles. Il en rajoutait en donnant, quantité de détails sur le roi, la reine, sa soeur Marie- Thérèse, et sur sa tante Elisabeth. Il parlait aussi de Simon le savetier, et de sa femme.

Comme on s' amusait à écouter l' ermite de Gréoux dans ses divagations. Après tout, il ne faisait de mal à personne, cet homme-là. Mais que n'allait - il pas inventer ! Les Simon m'avaient acheté des oiseaux, parce que j'avais beaucoup de chagrin d'avoir quitté ma mère ! Si personne ne s'intéressa jamais à l'ermite, d' où celui - ci tenait-il ces propos sur les Simon ?

Il n' y aucune enquête sur Faure. L' homme s'excusait de manquer de preuves : Comment vouliez - vous que je fasse ? Après le départ des Simon, j'étais surveillé par quatre commissaires que l'on changeait tous les soirs. Et puis, on ne m'a plus permis de sortir de ma chambre jusqu'au jour de mon évasion.

Il est vrai que le jeune Louis XVII fut, après les Simon, confié à la garde de quatre commissaires .Vrai aussi qu'à partir du 30 janvier 1794 , et durant six mois , plus personne n'entra chez le "petit Capet " et que celui-ci recevait sa nourriture par une sorte de minuscule lucarne . Comment Faure pouvait - il connaître ces détails ?

Sur toutes les questions relatives à son "évasion " le vieil ermite gardait le silence ; " je ne veux pas compromettre ceux qui m'ont aidé " disait-il. Mort officiellement en 1795, soixante cinq ans plus tard l'ermite protégeait encore ses sauveurs !

Jamais dans toutes les Basses-Alpes d' autrefois, on ne crut un seul instant le pauvre ermite. Pourquoi n'avait-il pas chercher à rencontrer "sa soeur" ? "J'ai tellement changé, elle ne m'aurait pas reconnu" répondait-il en secouant la tête. Et Madame Royale, duchesse D'Angoulême, n'entendit jamais parler de ce prétendu frère. D'abord, n'avait-on pas voulu lui offrir le coeur, bien conservé de l'enfant du Temple ? N'était- elle pas allée jusqu' à l'hospice des incurables, pour y rencontrer la veuve Simon ?

Celle-ci lui avait dit : le 19 janvier 1794, on a amené au Temple une voiture contenant une malle d'osier à double fond, un cheval de carton et d'autres jouets pour l'enfant prisonnier ...

Sous la Restauration, interrogée par la police, la femme répètera inlassablement qu' elle ne pouvait rien dire !

Madame Royale croyait-elle que son frère ait pu échapper à la mort et qu'un autre enfant avait été enterré à sa place, dans la soirée du 10 juin 1795, au cimetière Sainte Marguerite ?

Elle mourut à soixante treize ans, en murmurant: "Saints Anges , protègez mon neveu et sauvez la France ".

Quant à l'ermite de Gréoux, il continua à vivre bien tranquille à Notre-Dame-des- Oeufs.

En apprenant la mort de la Dauphine, il avait dit simplement ; "Ma pauvre soeur je l'aimais bien !" Puis il était resté trois jours en prières dans la chapelle de l' Ermitage , il avait alors

Soixante -six ans.

Il connaissait tous les secrets des herbes.Il savait ces choses, l'ermite de Gréoux, tout ce qu'a Versailles les rois ne connaissent pas. Faure vécut jusqu'à l'âge de soixante quinze ans toujours vêtu de son froc de toile à sac et de ses espadrilles ferrées .

Un jour on le trouva mort , et il n'y eut personne pour le pleurer .Quand on porta en terre l'ermite , cela se fit sans fanfares ni drapeaux . Il fut enterré aussi discrètement que l'avait été un petit garçon de dix ans , une nuit d'éte de 1795 .Voila le vieil homme, l'ermite un peu fada qui se prenait pour un roi était mort. On s'était bien amusé à l'écouter ! Et le vieil homme repose en terre provençale .

D'où venait-il ? Qui était-il ?

Le monde est ainsi fait, parfois il laisse passer un peu de merveilleux parce qu'il ne prend pas le temps d' y croire. Et c'est ainsi qu'un roi de France dort peut-être à jamais en Provence, bercé par le chant des cigales républicaines .

Source : La Provence Insolite

Cristiane Maréchal
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:03

Chapelle Notre-Dame-des-Oeufs à Gréoux-les-bains

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 090126060756362262

A partir du village de Gréoux-les-Bains, après avoir traversé le petit pont enjambant le Verdon et s'être engagé immédiatement à gauche sur une route serpentant dans un vallon, on prend soit rapidement à gauche un sentier escarpé, soit au carrefour suivant un chemin carrossable, pour atteindre la chapelle.

Sur sa colline boisée dominant le village et la vallée du Verdon, Notre-Dame-des-Oeufs est un édifice modeste blotti dans un cadre magnifique.

Solaire

Citation :
Kishar tu nous enchantes avec tes histoires insolites... Pour moi, il me plait à penser que ce pauvre enfant...était ce petit du temple et qu'il a échappé à son destin cruel... N'empêche...Notre-Dame des oeufs.... quel drôle de nom!!

Kishar

Citation :
Notre -dame- des- oeufs .

L'appellation de l'édifice s'explique par une vieille coûtume locale : les femmes stériles ou désirant un enfant montaient à la chapelle avec deux oeufs. Arrivées sur place, elles devaient en gober un et déposer l'autre dans la chapelle, pour venir le reprendre l'année suivante. Il y a peu de temps encore, on pouvait effectivement voir quelques oeufs disposés à l'intérieur, sur les côtés ou dans les niches aménagées.
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:07

Kishar

Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage
à Cassis


La presqu'île de Port-Miou abrite un port de plaisance très typique de la côte méridionale. Sur cette même presqu'île se tient discrètement sur une butte une chapelle appelée Notre-Dame de Bon-Voyage, ou Notre-Dame-de-Santé.

Elle remplace une autre chapelle beaucoup plus ancienne, qui avait été bâtie à l'extrémité de la presqu'île au XVème ou au XVIème siècle, dans un style roman tardif . Elle fut détruite lorsque son emplacement fut utilisé comme carrière de pierres.

Une autre chapelle fut reconstruite vers 1850 à quelques dizaines de mètres de là, et a subsisté jusqu'à nos jours. Tombée progressivement en ruines, son toît s'était effondré et elle fut pillée de ses quelques ex-votos, tableaux et mobilier. Elle a heureusement été restaurée vers 1990, avec l'aide conjointe de la ville et d'une association présidée par le général de Bressy.

L'ancienne chapelle s'appelait Notre-Dame-de-Bon-Voyage, car les navires passant à proximité invoquaient sa protection pour leur traversée. La veille de sa démolition, un habitant de Cassis, M. Autheman, releva un plan de la chapelle condamnée. A cette occasion, cette personne fut témoin d'un phénomène étrange, une sorte de trainée lumineuse qui dura plusieurs dizaines de minutes dans la lumière du crépuscule, le long du mur extérieur de cette pauvre chapelle.

Le lendemain, la pioche des ouvriers découvrait emmurée en cet endroit, une statue antique en albâtre de la Vierge à l'Enfant. On pense que cette statue avait été cachée là au moment de la Révolution de 1789. Cet objet qui a été conservé, est encore visible les jours de pèlerinage.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 090126061300525530
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:11

Rikita

Citation :
bonsoir le petit Cabanon, SOLAIRE et les habitués !

Je me suis régalée à lire vos posts ! c'est très vivant !

Bravo KISHAR pour ce très beau documentaire sur ces chapelles et églises, belles photos aussi !

J'ai particulièrement aimé l'histoire de l'hermite de Gréoux Notre- dame- des- Oeufs !

je pense qu'il aurait très bien pu s'agir effectivement du dauphin Louis XVII, j'ai lu toute l'historique concernant cette période depuis l'enfermement à la prison du Temple jusqu'à la révolution !
Il se pourrait très bien que l'évasion de cet enfant ait été organisée effectivement, c'est dommage qu'on ait pas creusé davantage, mais à l'époque les tests ADN n'existaient pas ! de toute façon il ne pouvait pas se dévoiler réellement sans courir de risques ! il a peut-être fait voeu de charité envers les autres en devenant ermite ! à l'époque c'était bien connu que quelqu'un pouvait trouver refuge et être caché par des gens d'église !

je me souviens d'un passage de lecture où le petit dauphin disait qu'il avait été ému par les petits enfants pauvres en haillons et qu'il changerait les choses lorsqu'il serait roi, il n'y aurait plus de misère, c'était un enfant très intelligent, sensible aussi ! j'aurais bien voulu le connaître cet ermite ! le cadre en tous cas est magnifique et ça m' a donné envie d'aller voir à Gréoux !

Je vous souhaite à tous une excellente soirée ! ici à Lyon il pleut d'une pluie fine et froide ! il faut de l'eau ! mais pas à remplir les rivières au point de former des crues comme à Vaison La Romaine !

Une soupe au pistou pour la mamé !

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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:12

Maminette

Citation :
Bonjour le P'tit Cabanon,

J'ai bien aimé la doc sur les chapelles et les églises de Kishar, merci. En fait, il y a une similitude entre ND du Port à Cassis et ND du Chêne dans le Doubs ; j'en ai déjà parlé. La Vierge est apparue au creux d'un chêne dans un éclair éblouissant. En creusant l'arbre, les francomtois ont trouvé une petite statue de la Sainte Vierge, cachée là pendant la Révolution. A cet endroit, il fut bâti une chapelle qui existe encore et que l'on peut visiter.

La même chose est arrivé à Font-Romeu. Suivons les pas des bergers de bouviers d' Odeillo (gare SNCF) qui, depuis des temps reculés, conduisaient leurs troupeaux transhumants dans les clairières de la forêt de la CALME. Suivant la légende, l'un d'entre eux, un beau jour d'été, intrigué par le manège d'un taureau obstiné à gratter la terre, creusa à son tour et découvrit avec joie la statue, près d'une source. L'historien Mathias DELCOR, sur la foi de documents d'époque, explique que la statue aurait été cachée pour la soustraire aux exactions des hérétiques cathares ravageant la région. ND de Font-Romeu, Vierge pastorale, prenait place parmi les mille et une Madones vénérées en Catalogne.
Désormais, rappelant le mouvement de transhumance, la statue est montée de l'église paroissiale d' Odeillo le dimanche de la Trinité "El pujar". Elle y est redescendue le 8 septembre "El baixar'

A l'extérieur de la chapelle, la fontaine, FONS SALUTIS MARIA, l'existence de cette fontaine et d'autres indices laissent à penser que le site - devenu au XI ème Siècle possession du monastère de St Martin du Canigou - était au Moyen-Age un lieu de passage pour les pélerins se rendant à St Jacques de Compostelle. D'où la dénomination de Font-Romeu, fontaine du pélerin, qui fut reprise par l'actuelle station dont la création date du début de notre vingtième Siècle.
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:26

Limpide

Manière de faire la lessive au XIXe siècle

Mesdames, le journal le Petit Var du mois de décembre 1895 vous indique la manière de faire la lessive en cette fin de XIXe siècle

" La brosse de chiendent et le chlore sont les deux fléaux du linge. Voulez-vous obtenir une lessive qui, tout en conservant le linge, lui donne une blancheur éblouissante ?

Si oui, voici comment procéder. Faites dissoudre à chaud, dans 50 litres d'eau de rivière, un kilo de savon.Quand la dissolution est achevée, retirez du feu, et, feu bien éteint, ajoutez 15 grammes d'essence de térébenthine et 30 grammes d'ammoniaque liquide.

Remuez ce mélange à l'aide d'une baguette pendant quelques minutes et versez-le encore chaud sur le linge à lessiver. Couvrez avec une toile le baquet dans lequel vous avez mis le linge et laissez tremper le tout pendant six heures.

Au bout de ce temps, frottez le linge entre les doigts, puis rincez-le à grande eau. Il sera d'une blancheur parfaite".

Source : Almanach pittoresque et pratique du Var - 1995

Solaire

Citation :
la lessive... nul dote que la Mamé lave encore comme cela... elle se méfie des machines qui "usent" le linge !
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:29

Kishar

Une petite légende pour oublier la grisaille :

Celle qui fut enterrée trois fois

C'est aux beaux jours de l'été 1774 , qu'à Toulon on enterra dans les larmes , les prières et les chants religieux , la comtesse Rose de Pézenas de Bernardy La défunte avait tout juste vingt ans. On pleurait aussi l'enfant qu'elle portait . Le corps fut tranporté au cimetière Sain- Lazare(à la sortie de l'actuelle porte d'Italie ) et le caveau recouvert de fleurs .
La même nuit la comtesse s'éveillait dans sa tombe .

Lorsque le 26 avril 1774 Laurent de Pézenas avait épousé à Toulon Bose-Louise- Marguerite de Vallavieille , tout le monde s'accorda pour dire que c'etait bien là un mariage d'amour .

La ravissante mariée allait avoir vingt ans l'époux trente deux .Elle était la fille d'un procureur du roi ; le comte originaire du Dauphiné servait dans la marine . A Toulon il faisait déja figure de héros . Il s'était illustré dans diverses batailles .

Le jeune ménage s'était installé dans une confortable maison de la rue Salvator (aujourd'hui rue des Bonnetières ) , à deux pas du procureur de Vallavielle . Peu de temps après les épousailles madame de Pézenas fut enceinte Son mari satisfaisait à tous les caprices provoqués par son état .C'est ainsi qu'il lui offrit de superbes abricots .

Ce jour-là ,il déjeunent en tête à tête . Laurent de Pézenas contemple sa femme . Il la voit porter à ses lèvres un abricot , et soudain elle pâlit , crispe les mains sur sa gorge ....Lui se précipite , elle se débat dans ses bras , ses lèvres sont bleues .Laurent la secoue , lui tape dans le dos, essaie de lui retirer le noyau qui l'étouffe mais le corps de la comtesse s'abandonne contre lui , elle est morte ! lorsque le médecin arrive , il ne peut que constater le décès .

Laurent est éffondré , sa douleur est immense . Il demande que sa femme soit enterrée vêtue de ses plus beaux atours et parée de tous ses bijoux . C'est ainsi qu'on lui met au cou une somptueuse rivière de diamants , que ne manquera pas de regarder le fossoyeur , au moment de la mise en bière ...

Le tout-Toulon était présent aux obsèquesde la comtesse dans la cathédrale Sainte-Marie , là ou quatre mois auparavant , on avait célèbré son mariage .

Vers minuit , une silhouette se glissa dans le cimetière , et se dirigea vers le tombeau des Pezenas . L'ouverture du caveau fut dégagée , et à l'aide d'une petite échelle , le fossoyeur pénétra dans le tombeau . Il ouvrit le cercueil ,et commença son horrible besogne . Asseyant la jeune femme afin de pouvoir dégager le fermoir du collier de diamants , tantôt la morte allait de l'avant à l'arrière , il n'arrivait pas à saisir le fermoir . alors ,impatienté il finit par donner un coup de poing dans le dos du cadavre , en lui disant " Tiens- toi droite "
Et voilà que la morte à comme un hoquet , qu'elle ouvre les yeux , se met à respirer très fort et lui dit : "Merci brave homme , je suis tout- à- fait soulagée ! "

Imaginez la tête du fossoyeur ! Plantant là ses rêves de richesse il s'enfuit en hurlant .Quant à la comtesse comprenant très vite où elle se trouvait , elle emprunta l'échelle du voleur pour sortir de la tombe, et pris le chemin le plus court pour rentrer chez elle . Vers une heure du matin , elle frappa bien fort à la porte de sa maison . Les domestiques furent choqués qu'un étranger se permette de faire un tel tapage devant une maison en deuil; puis ils reconnurent leur maitresse , et ce fut la plus grande frayeur de leur vie !

Comment décrire la joie du mari , le premier moment de stupeur passée? Par la suite des temps ils eurent de nombreux enfants . Le premier , celui que la comtesse portait au moment de " sa mort " , fut Joseph-François-Xavier . Il naquit le 12 février 1775 .

Le jour de son baptême il y avait foule dans la cathédrale , parce que l'histoire avait fait le tour du pays. Lorsqu ' on porta sur les fonds baptismaux, chacun disait "voici monsieur de Pézénas qui fut enterré avant de naître . On parlait aussi beaucoup de la mort apparente de la comtesse,il était question de syncope respiratoire , de léthargie . A cette époque on enterrait rapidement les défunts ,, les XVIIIèm et XIXèm siècles abondent de ces récits .A la fin de notre XXèm siecle , certains spécialistes en la matière ne prétendent-ils pas que 4% des personnes enterrées sont encore vivantes ?

Laurent de Pézénas de Bernardy, mourut en 1793 fusillé . Rose de Pézénas de nouveau enceinte , resta veuve à quarante ans . En 1794 elle se réfugia à Pernes , dans le Vaucluse , le village natal de son mari , où on l'arrêta le 14 avril comme ennemie de la Révolution .le 22, elle était transférée à Toulon , et incarcérée à la prison Sainte -Ursule (22 cours Lafayette )

Elle avait avec elle, ses deux filles de douze et dix ans ,et deux garçons de six et quatre ans . Elle n'échappera à la mort que grâce à sa grossesse .Rose sera libérée pour accoucher de son dernier fils , Charles - Joseph

C'est à la Seyne -sur- Mer , dans le Var qu' elle mourra à l'âge de soixante-quinze ans . On l' enterra dans l'ancien cimetière de la ville .
Vers 1838 ses restes furent transférés dans le cimetière actuel .

C' est ainsi que la comtesse de Pézénas fut enterrée trois fois .
Triste tombe que l'on peut voir encore : de la terre battue , une grille rouillée , et une épitaphe qui s'efface avec le temps . il est gravé entre autre dans la pierre :

" Modèle des épouses et des mères , elle fut toujours à l'appui des malheureux "

Parfois sur sa tombe une ou deux fleurs sont déposées par quelques mains charitables devant tant de misère posthume . Mais qui se souvient encore de l' extraordinaire histoire de la comtesse de Pézénas .

souce ; Almanach de Provence
Crhristiane Maréchal
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:30

Maminette

Citation :
Bonsoir le P'tit Cabanon ........ quel régal !!!! les mots me manquent.... Kishar mais où vas-tu chercher toutes ces belles histoires de la Provence ? je me régale..........le..........le.................le

Inutile de te dire que j'ai copié, et j'ai même envoyé à mes enfants cette histoire tragique ...........

Pézenas, voilà une belle petite ville. Je ne la connais qu'à travers les dires de mon époux et de notre fils, ils y étaient passés un été où je les avait laissé visiter tous les deux, les châteaux Cathares.

J'avais préféré cette année là, m'occuper du potager, j'étais folle du jardin...... (ça c'est un peu calmé !)

En ce moment, je n'ai guère le temps pour faire des recherches intéressantes pour le P'tit Cabanon, mais j'y songe.

Kishar

Citation :
Pour les histoires et légendes de Provence on trouve beaucoup sur le net et j'ai pas mal de bouquins sur Marseille, ses rues, ses faits divers , pareil pour la Provence .Je trie ce que je lis , si l'histoire m'accroche je pense que peut-être elle peut en intéresser d'autres . C'est simple.

Je pense que pour Limpide , il en est de même , il faut de la patience , passer pas mal de temps devant l'ordi et explorer et farfouiller partout . Comme je dors mal je "rode la nuit " sur la toile .
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MessageSujet: Re: Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06   Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 EmptyLun 26 Jan - 20:34

Kishar

LE PASSAGE À TRAVERS LES ARBRES ET SOUS UN ÂNE (Provence)


(D'après « Superstitions et survivances », paru en 1896)


Quand on quitte la gare de Sanary, sur le chemin de fer de Nice à Marseille, à neuf kilomètres environ de Toulon, et qu'on se dirige vers le village d'Ollioules, on rencontre, à une centaine de mètres de la voie, sur le bord d'un petit sentier rural, un chêne, qui est d'ailleurs d'une assez belle venue, mais dont le tronc présente une disposition assez bizarre : à un endroit donné de sa hauteur, il est partagé en deux, par une fente de plus d'un mètre de longueur, de 3 à 8 centimètres d'ouverture, comme s'il était constitué par deux branches qui, après s'être séparées, se seraient réunies de nouveau.

Cette disposition n'est pas un jeu de la nature, mais bien l'oeuvre de l'intervention humaine ; en y regardant de près, on voit que, primitivement, le tronc de cet arbre a été fendu en deux, et que l'hiatus est le résultat de la cicatrisation accidentelle d'une partie de la fente.

I l n'est pas rare de rencontrer dans les champs, en Provence, des arbres qui présentent cette disposition. C'est le plus souvent des chênes, mais cependant on constate que des frênes, des noyers, des ormes, des peupliers, des pins même, ont été ainsi fendus intentionnellement, puis ont été entourés d'un lien, pour que les parties séparées se réunissent.

Quand on cherche à savoir pourquoi certains arbres ont été ainsi traités, on ne tarde pas à apprendre que c'est parce qu'ils ont servi à la pratique d'une vieille superstition des paysans provençaux, qui croient fermement qu'en faisant passer, à un moment donné, un enfant à travers un tronc d'arbre fendu, on peut le guérir de telle ou telle maladie.

C'est surtout contre les hernies des petits enfants que ce passage à travers le tronc d'un arbre est considéré comme efficace ; et voici comment la crédulité publique conseille de procéder :

il faut prendre un jeune arbre d'apparence bien vigoureuse, le fendre dans sa longueur, sans l'arracher ni pousser la fente jusqu'aux racines ; puis, écartant les deux parties de l'arbre, faire passer entre elles, à trois ou sept reprises différentes, dans une même séance, le petit hernieux.

Une fois cela fait, les deux portions de la tige sont rapprochées très exactement et maintenues en contact à l'aide d'un lien très fortement serré. Si ces parties se recollent bien, et que l'année d'après l'arbre a repris la solidité de sa tige, l'enfant est guéri ; si, au contraire, la fente ne s'est pas soudée, on peut prédire que l'enfant restera hernieux toute sa vie.

Il est une autre manière d'agir qui est encore plus singulière, et qui cette fois ne touche en rien, en apparence, aux choses de la religion.

Je veux parler du remède populaire de quelques Provençaux pour guérir le Coburni (la coqueluche) d'une manière certaine et infaillible, si on en croit les bonnes femmes.

Pour obtenir cette guérison de la coqueluche, il faut faire passer l'enfant sept fois de suite sous le ventre d'un âne, en allant de droite à gauche, et sans jamais aller de gauche à droite ; car si on oubliait cette précaution, les passages en sens inverse se neutralisant, on n'obtiendrait pas le résultat désiré.

Dans certains villages, il y a des ânes plus ou moins renommés pour leur vertu curative. Il y a quelques années, il y en avait un au Luc qui jouissait d'une telle réputation, que, non seulement il servait à tous les enfants de la localité, mais encore les enfants de Draguignan et même de Cannes, étaient, maintes fois, amenés au Luc, c'est-à-dire faisaient un voyage de plus de soixante kilomètres, pour bénéficier du traitement.

Enfin, je ne dois pas oublier de rapporter ici une variante de la donnée que nous étudions et qui ne manque pas d'originalité.

Dans beaucoup de villages de Provence, le jour de Saint-Eloi, après avoir fait bénir les bêtes, il y a une procession dans laquelle la statue du saint est portée sur l'épaule de quatre vigoureux gaillards.

Pendant que cette procession est en marche, on voit nombre de paysans et de paysannes armés d'un bâton au bout duquel ils ont attaché un petit bouchon de paille, s'approcher de la statue, se glisser entre les quatre porteurs et, passant leur bâton par dessous le brancard, vont frotter la face du saint avec ce bouchon de paille, habituellement des brins d'avoine sauvage.

Cette paille a dès lors la propriété de guérir les animaux malades ; aussi est-elle conservée avec soin dans la maison comme un remède miraculeux. Dans le village de Signes, de La Cadière, etc., près de Toulon, c'est à la procession de l'Ascension, dite procession des vertus, que cette pratique se fait.


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solaire
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Limpide

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Mamiejojo

Citation :
Bonjour, je trouve que le P'tit Cabanon est bien désert en ce moment.

Le Papet avait attelé la cariole ce matin, mais un gros orage est arrivé donc il n'a pas pu aller faire son tour au marché vec la Mamé, elle ronchonne dans son coin, donc il a décidé d'aller faire la sieste.

Maminette

Citation :
Bonsoir le P'tit Cabanon ......

la mamé a sorti la brouette pour y mettre des mauvaises herbes et voilà que le pneu de la roue, est complètement dégonflé....... le papé cherche le gonfleur à vélo et ne le trouve pas.

La mamé s'énerve en disant : "tu n'as qu'à ranger les affaires correctement" et lui ajoute mais toi, tu mélange bien la farine, la levure, le sucre en poudre, et les pâtes dans ton placard, un cochon n'y retrouverai pas ses petits........"

ça barde au P'tit Cabanon ......... le papé est parti allumer une pipe dans le chemin en attendant que ça se passe............Bobette lui file le train ...........

Solaire

Citation :
Coucou Maminette

Pourvu que le Papet ne rencontre pas un garde-champêtre dans les bois

A-t'on encore le droit de fumer dans les bois ???

Si jamais il le verbalise !!!! la Mamée n'a pas fini d'être grognon


Limpide

Citation :
Maminette!!!!!!!! j'ai repris ma vraie tête, avec l'ancienne la mamée le papé et nos amis les bêtes ne m'ont pas reconnu, le papé quand il m'a vu arriver il a vite été chercher sa carabine et Bobette s'est mise a japper, "j'ai di!!!!! " mais c'est moiii c'est limpideee , le papé a vite rangé son fusil, Bobette m'a fait des fêtes et la mamée était contente de voir mon vrai visage voilà l'histoire de ce changement
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Kishar

LES DRAGONS DE VERTU EN PROVENCE

Dans l'histoire de la Provence, il y a plusieurs aventures sensationnelles, de filles et de femmes qui firent les choses les plus extraordinaires pour sauvegarder leur vertu ; et qui purent, ainsi, échapper, parfois, aux entreprises brutales des séducteurs. Voici quelques-unes de ces légendes.


Les béguines de la Sainte-Baume

Sur la montagne de la Sainte-Baume, dans l'est du Saint-Pilon, on voit une hauteur qui s'appelle le Baou dei Béguinos (le rocher des Béguines). La légende raconte que ce nom lui a été donné à la suite d'un miracle survenu en cet endroit.

Au temps où il y avait des couvents d'hommes et de femmes dans divers endroits de cette montagne, il arriva un jour que deux jeunes Béguines, aussi jolies que pures et pieuses, se promenant dans le bois, s'égarèrent, parce qu'en disant leur chapelet, elles n'avaient pas fait suffisamment attention au chemin qu'elles faisaient. Or, elles étaient arrivées ainsi, jusqu'au sommet de la montagne, lorsqu'elles furent rencontrées par deux jeunes chevaliers, en quête de bonnes fortunes.

Le Petit Cabanon N°10 - ouvert le 17/12/06 - Page 4 090126064638267155

La montagne de la Sainte-Baume

Les deux débauchés, frappés de la beauté des Béguines, leur dirent des paroles déplacées, et bientôt, s'enhardissant, ils voulurent passer des paroles aux actes. Les deux saintes filles, effarouchées, se mirent à courir ; les jeunes gens, se piquant au jeu, les poursuivirent ; et il arriva un moment où les pauvres filles se trouvèrent acculées contre le bord du précipice, sans autre alternative que la mort ou le péché.

Elles préférèrent la mort. D'un commun accord, elles recommandèrent leur âme à sainte Magdeleine, et s'élancèrent dans le vide. Mais la sainte ne les abandonna pas ; elles furent soutenues par des anges, firent leur terrible saut, de près de trois cents mètres de hauteur, sans éprouver le moindre mal. Délivrées ainsi, miraculeusement, des obsessions des deux impies, elles rentrèrent dans leur couvent, en continuant à égrener leur chapelet

L'abbaye de la Celle

La fameuse abbaye de la Celle, près de Brignoles, a fait beaucoup parler d'elle, dans son temps.

Citons l'aventure mentionnée par Rabelais, de la jeune et jolie religieuse qui, ayant le défaut de trop parler, reçut de son confesseur, pour pénitence, l'ordre de garder le silence d'une manière absolue pendant un mois. Or, un godelureau profita de l'occasion pour l'assaillir ; et la sainte fille préféra subir toutes ses attaques amoureuses, plutôt que de violer son voeu de silence.
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